Les élections irakiennes ont été compétitives et «étonnamment» bien gérées

Des employés de la Haute Commission électorale indépendante d'Irak procèdent à un décompte manuel des voix après les élections législatives dans la zone verte de Bagdad, le 13 octobre 2021. (Photo AFP)
Des employés de la Haute Commission électorale indépendante d'Irak procèdent à un décompte manuel des voix après les élections législatives dans la zone verte de Bagdad, le 13 octobre 2021. (Photo AFP)
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Publié le Vendredi 15 octobre 2021

Les élections irakiennes ont été compétitives et «étonnamment» bien gérées

  • Malgré un certain manque de clarté, un faible taux de participation, l'exclusion de plusieurs groupes et l’insécurité générale, les élections irakiennes de cette semaine ont été «étonnamment» bien menées et gérées
  • Le bloc de Moqtada al-Sadr est le grand vainqueur de ce scrutin avec plus de 70 sièges

LONDRES: Malgré un certain manque de clarté, un faible taux de participation, l'exclusion de plusieurs groupes et l’insécurité générale, les élections irakiennes de cette semaine ont été «étonnamment» bien menées et gérées. Selon les experts, elles ont été véritablement compétitives.

«Être la première observatrice en chef de la mission de surveillance électorale de l'Union européenne en Irak constituait une expérience spéciale», indique Viola von Cramon-Taubadel, membre du Parlement européen.

«Comme je viens d’une société que l’on pourrait qualifier de “très civile” en Allemagne et que j’ai connu des environnements politiques encore plus rigoureux dans le monde postsoviétique, je peux dire que je n’avais jamais vécu ou vu quelque chose comme cela auparavant.»

Elle s'exprimait jeudi à l’occasion d'une table ronde organisée par le groupe de réflexion britannique Chatham House et qui s’intéressait aux élections irakiennes de dimanche dernier ainsi qu’à leur signification pour le gouvernement. Seulement 9 des 22 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes, soit un taux de participation d'un peu plus de 40%.

Viola von Cramon-Taubadel indique que la déclaration préliminaire des observateurs est très importante et que le faible taux de participation est en partie dû à des problèmes structurels. En particulier, elle regrette le fait que les élections n’aient pas été accessibles aux personnes qui ont des besoins particuliers, notamment celles qui souffrent de déficiences visuelles ou auditives et celles qui sont en fauteuil roulant. Par ailleurs, le niveau élevé de sécurité dans les bureaux de vote a entravé l'accès aux urnes et plusieurs groupes de la population n’ont pas pu participer, comme les personnes déplacées à l'intérieur du pays, souligne-t-elle. En outre, des problèmes techniques ont été observés: certaines cartes d'électeurs ne fonctionnaient pas et les systèmes biométriques ne reconnaissaient pas toujours les empreintes digitales.

Elle relativise toutefois ces difficultés en comparant la situation aux expériences électorales qu’elle a connues à Berlin, au cours desquelles des dysfonctionnements importants ont également été relevés. Sur le plan des principes fondamentaux, l'Irak s'en est relativement bien sorti, note-t-elle.

«En termes de gestion et de processus électoral en général, les gens savaient ce qu'ils faisaient et, globalement, la technologie fonctionnait bien. Je ne peux pas en dire autant pour Berlin, honnêtement», déclare Viola von Cramon-Taubadel.

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(De gauche à droite) Le chef de la délégation du Parlement européen, Domènec Ruiz Devesa, l'observatrice en chef de la mission d'observation électorale de l'Union européenne en Irak, Viola von Cramon-Taubadel, et le chef adjoint, Alexander Matus, tiennent une conférence de presse pour annoncer leur rapport préliminaire dans la zone verte de Bagdad, le 12 octobre, 2021. (Photo AFP)

De nombreux pays démocratiques connaissent des taux de participation électorale de plus en plus faibles, même les États-Unis, rappelle-t-elle. Mais, plutôt que de comparer ce scrutin avec ceux qui se déroulent en Occident, elle suggère de se rappeler les précédentes élections irakiennes, qui ont eu lieu en 2018.

«Le niveau de sécurité, le niveau de professionnalisme... D’une manière générale, si vous observez le processus électoral de 2018 et l’actuel, je dirais qu'il y a une énorme amélioration», estime-t-elle. «J'ai seulement entendu dire que les gens étaient surpris par le nombre de candidats indépendants qui ont finalement obtenu de bons résultats et qu’ils ont regretté, en somme, leur décision de boycotter [les élections] parce qu'ils n'y croyaient pas. Ils ne faisaient pas confiance à l'institution et avaient de sérieux doutes sur la qualité du système informatique.»

Les autorités ont effectué des simulations électorales avant et après le vote et elles ont mis en place des mesures de précaution pour éviter toute fraude ou falsification, explique-t-elle. Plusieurs défaillances ont été éliminées au cours du mois dernier.

Viola von Cramon-Taubadel confie avoir constaté des mesures de précaution très sophistiquées, notamment celles qui ont été mises en place dans un entrepôt de Bassora, où des bulletins de vote ont été stockés afin de les protéger et d’éviter ainsi la répétition d'incidents survenus lors des élections de 2018, tels que l’incendie qui avait détruit un grand nombre de bulletins de votes dans un entrepôt de Bagdad. Le personnel des bureaux de vote était bien formé et s’est investi dans sa mission, ajoute-t-elle, même si beaucoup ont été déçus car ils auraient souhaité une participation plus élevée.

Au sujet des accusations de fraude et de trucage des bulletins de vote, Viola von Cramon-Taubadel indique que la Mission d'assistance des nations unies pour l'Irak a accès aux données électorales brutes et qu’elle n'a trouvé aucune preuve de fraude. Exprimant sa confiance dans la Haute Commission électorale indépendante d'Irak, elle fait savoir que toute indication d'activité frauduleuse devait lui être soumise pour que les observateurs de l’ONU et de l'Union européenne puissent mettre en œuvre les mécanismes juridiques appropriés afin de mener leur propre enquête.

Selon elle, l’essentiel est que le gouvernement écoute désormais le peuple et qu’il inclue les opinions des mouvements de protestation dans le processus politique, qu’il se concentre sur la reconstruction des infrastructures du pays, en particulier celles des écoles, qui sont dans un état «terrible», et qu’il essaie de tirer profit du pétrole et des autres ressources tant qu'il le peut, car le peuple irakien «mérite mieux».

Harith Hasan, chercheur principal non résident au Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center, déclare que le faible taux de participation a favorisé certaines parties et a nui à d'autres.

Le bloc de Moqtada al-Sadr est le grand vainqueur de ce scrutin avec plus de 70 sièges, suivi du Parti du progrès de Mohamed al-Halbousi, du Parti démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani et de la Coalition de l'État de droit de Nouri al-Maliki, qui ont tous remporté plus de 30 sièges. On remarque, en revanche, l’échec du bloc Fatah, des partis chiites pro-Iran qui ont des liens avec des groupes armés affiliés aux Forces de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi).

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Le religieux populiste irakien Moqtada al-Sadr montre son index taché d'encre après avoir voté dans un bureau de vote de la ville sanctuaire irakienne de Nadjaf, le 10 octobre 2021. (Photo AFP)

Hasan indique que l'Iran est le pays qui représente le plus grand enjeu dans ces élections irakiennes en raison de l'influence qu'il exerce sur son voisin.

«Les Iraniens ont trois intérêts en Irak. Le premier, bien sûr, c’est la fin de la présence militaire américaine et le fait de s'assurer qu'il n'y a pas de menaces qui viennent d'Irak. Le deuxième, c’est de préserver Hachd al-Chaabi; le troisième, de garder les marchés irakiens ouverts pour les produits iraniens», explique-t-il.

Téhéran préférerait un gouvernement irakien dominé par ses alliés qui, selon eux, garantirait bien mieux leurs intérêts qu'un gouvernement dominé par Al-Sadr, estime Hasan. Cependant, beaucoup d’éléments dépendront de la personne qui sera responsable de la politique irakienne dans le gouvernement du président Ebrahim Raïssi.

Hanaa Edwar, fondatrice et secrétaire générale de l'association irakienne Al-Amal, une organisation non politique et non confessionnelle de bénévoles qui œuvre dans le but d’améliorer la vie de tous les Irakiens, a signalé que, si un effort était fait pour «fonder réellement une opposition pour la première fois au sein du Parlement», ce serait sans doute un premier pas positif.

«Et s'ils ont vraiment la possibilité de réduire les privilèges des députés, sur le plan matériel et financier, entre autres, je pense que nous devons considérer cela comme une étape positive», ajoute-t-elle.

Edwar soutient ainsi que tout dépendra de la manière dont les partis nationaux établis et les députés coopéreront avec les nouveaux partis ainsi qu'avec la société civile, les intellectuels et «le mouvement de la rue», qui ont sans aucun doute un grand rôle à jouer «dans le développement de cette nouvelle ère en Irak».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite : un acteur clé dans la lutte contre la criminalité financière, selon Nathalie Goulet

La sénatrice française Nathalie Goulet a salué l'ambition et l'engagement de l'Arabie saoudite dans la lutte contre le blanchiment d'argent et la criminalité financière. (AFP)
La sénatrice française Nathalie Goulet a salué l'ambition et l'engagement de l'Arabie saoudite dans la lutte contre le blanchiment d'argent et la criminalité financière. (AFP)
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  • Le Royaume, selon Nathalie Goulet, dispose aujourd’hui des moyens économiques et techniques pour s’imposer comme acteur clé du dispositif mondial AML/CFT
  • L'Arabie saoudite ouvre une nouvelle ère de transparence, selon M. Goulet

DUBAÏ: À quelques semaines de la conférence internationale “Sanctions, AML & CFT for Banking and Finance in the Kingdom of Saudi Arabia”, qui se tiendra à Riyad les 21 et 22 octobre 2025, la sénatrice française Nathalie Goulet, dans un entretient accordé à Arab News en français, salue l’ambition et l'engagement de l’Arabie saoudite dans la lutte contre le blanchiment d'argent et la criminalité financière.

« L'Arabie saoudite a été en tête de ‘No Money for Terror’ dans le temps. Elle en est absolument capable, et en plus, elle a un leader très fort et une vision claire, » declare la sénatrice.

Une volonté politique affirmée

Pour Nathalie Goulet, l’évolution du Royaume ne fait aucun doute.

« Le Prince Mohammed Ben Salman, dès son arrivée au pouvoir, a immédiatement réglé les questions de corruption. Il a insufflé une politique et une volonté. »

Cette transformation accompagne l’ouverture rapide du Royaume, notamment dans le cadre de la Vision 2030, et s’inscrit dans un effort plus large pour assainir le climat des affaires et attirer des investissements étrangers dans un cadre juridico-financier stable.

« Ça se passe très bien. Mais c’est aussi une question de volonté. Et la volonté en Arabie saoudite est très marquée. »

Riyad, prochain centre de gravité régional pour la compliance

L’événement d’octobre réunira régulateurs, banquiers, juristes et spécialistes de la conformité du monde entier. Pour Nathalie Goulet, c’est une opportunité cruciale :

« Ce que j’attends, ce sont des échanges de bonnes pratiques très concrets. Car parfois, ce ne sont pas les lois qui changent les choses, ce sont aussi les interactions entre professionnels, au quotidien. »

Elle y partagera notamment son expérience sur les enjeux de transparence financière et de coopération internationale.

Des progrès significatifs et une coopération régionale renforcée

À la suite de sa participation au sommet Fighting Financial Crime à Abou Dhabi les 10 et 11 septembre derniers, Nathalie Goulet a salué les efforts des Émirats arabes unis, récemment sortis de la liste grise du GAFI.

« Il y a une vraie volonté au plus haut niveau. Et cette volonté est contagieuse. On voit aussi une forte implication saoudienne, par exemple par l'intermédiaire de Nazaha, l'autorité de lutte contre la corruption. »

Pour elle, la dynamique régionale est en marche : extraditions facilitées, respect accru des règles de coopération judiciaire, montée en compétence des autorités locales.

Un enjeu global et des réponses encore fragmentées

Malgré ces progrès, selon la sénatrice, le constat demeure alarmant : entre 2 et 5 % du PIB Mondial, seraient issus du blanchiment d’argent, mais seulement 1 à 2 % des fonds sont effectivement récupérés.

« Ce sont des milliards qui échappent aux écoles, aux hôpitaux, aux routes. Et un immense manque à gagner pour les citoyens. »

Outre l’utilisation massive de cryptoactifs non régulés et le traffic de migrants, Nathalie Goulet alerte sur les techniques des réseaux criminels de plus en plus inventives : trafic d’or déguisé en café et cargaisons de bananes trafiquées.

Enjeux spécifiques au Moyen-Orient

Le Moyen-Orient n’échappe pas à ces mutations. Nathalie Goulet pointe plusieurs problématiques: le trafic d’or, l’usage débridé des crypto-actifs, et la contrefaçon massive.

« La contrefaçon, ce ne sont pas que des faux sacs. Ce sont aussi des faux médicaments, des pièces détachées défectueuses, du tabac illicite… Le coût global est estimé à 650 milliards de dollars par an. » (Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle, 2022)

Elle insiste sur la nécessité de renforcer la traçabilité, même dans des réseaux informels comme les systèmes de transfert d’argent ou certaines plateformes numériques.

La coopération et la formation au cœur de la réponse

Face à ces défis, Nathalie Goulet appelle à une action multilatérale renforcée : formations spécialisées, partage d’informations, benchmarking international et adoption des nouvelles technologies.

« Il faut former les magistrats, les douaniers, les régulateurs. Mais aussi renforcer la coopération entre pays et partager les bonnes pratiques. »

Elle évoque aussi le rôle central de l’intelligence artificielle dans la détection des flux suspects, et appelle à la création de bourses d’étude sur les crypto-actifs et leurs mécanismes.

Arabie saoudite : vers un rôle structurant dans le système international

Alors que l’Arabie saoudite s’impose de plus en plus comme un hub régional de la finance, la question de son influence future au sein d’organisations comme le GAFI se pose.

« Le Royaume a les moyens, l’ambition et la volonté. Il applique déjà les règles, coopère efficacement, et montre l’exemple. »

La récente nomination d’un responsable émirien à la tête d’Interpol, le général de division Ahmed Naser Al-Raisi, ajoute-t-elle, reflète également l’influence croissante de la région dans la gouvernance sécuritaire mondiale.

Un combat global au service des citoyens

Selon Nathalie Goulet, l’enjeu dépasse largement les frontières des États et des institutions financières et ne peut être reléguée au second plan, même en temps de crise économique.

« Justement, parce que le climat économique est dégradé, on ne peut pas laisser l’argent échapper à la société. La criminalité détourne les ressources publiques. C’est un combat pour le citoyen, pour l’école, pour l’hôpital, » explique la sénatrice.

Riyad marquera une nouvelle étape. Et pour elle, chaque conférence, chaque échange entre professionnels, chaque progrès technique ou réglementaire contribue à une économie plus saine et plus équitable.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.