Un film sur les migrants ouvre le Festival du film de Rome

Le festival se déroulera jusqu'au 24 octobre (Capture d'écran)
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Publié le Vendredi 15 octobre 2021

Un film sur les migrants ouvre le Festival du film de Rome

  • Mediterraneo raconte l'histoire du fondateur catalan de l’ONG Open Arms, venu en aide aux migrants tentant d'atteindre l'île grecque de Lesbos
  • L'auditorium du festival présente également une exposition de photos consacrée à la situation actuelle des femmes en Afghanistan

ROME: Les tragédies des migrants risquant leur vie en tentant d'atteindre l'Europe depuis l'Afrique du Nord et la Syrie ont été au centre de la journée inaugurale du 16ᶱ Festival du film de Rome, événement cinématographique annuel, ouvert jeudi par le président italien, Sergio Mattarella.

L'un des films projetés en ouverture du festival était Mediterraneo, du réalisateur espagnol Marcel Barrena, qui raconte le sauvetage des migrants en mer par l'ONG Open Arms. Le long-métrage, dans lequel joue notamment l’acteur Edouard Fernández, dresse le portrait du sauveteur espagnol Oscar Camps, fondateur de l’ONG.

Bouleversé par l'indignation qu'il a ressentie devant la photo d’Aylan Kurdi, un garçon syrien de trois ans qui a échoué sur une plage en Turquie, Camps a décidé de sauver des migrants en mer, en opérant depuis l'île grecque de Lesbos. Une destination touristique bien connue qui a accueilli un camp de réfugiés où des milliers de personnes vivaient dans des conditions insalubres, soumises aux intempéries et à une angoisse constante.

Rien qu'en 2015, plus de 450 000 personnes sont passées par Lesbos, une île d'à peine 85 000 habitants. En 2016, le pape François y a visité le camp de réfugiés de Moria, qui a ensuite été détruit par un incendie. Il a appelé la communauté internationale à aider «ceux qui risquent leur vie pour trouver un avenir meilleur et pour échapper à la guerre».

Des sources vaticanes ont indiqué à Arab News que le Pape pourrait retourner sur l’île grecque «dans un avenir proche». Un nouveau camp de réfugiés est en cours de construction sur l'île, entièrement financé par l'Union européenne.

Barrena a déclaré lors d'une conférence de presse du festival que son film, qui contient des images déchirantes de milliers de personnes risquant leur vie pour échapper à la guerre en Syrie, est «un cri de protestation et de douleur contre l'indifférence de l'Europe face au drame de l'immigration».

Le réalisateur, âgé de 39 ans, a évoqué les défis des conditions de tournage. Il a tourné en pleine mer, avec de vrais réfugiés et des milliers de figurants parlant différentes langues. La découverte de centaines de personnes flottant sur la mer, l'un des plus grands drames de l'histoire contemporaine européenne, fait partie des scènes les plus bouleversantes du long-métrage.

Le réalisateur a expliqué que son film n’était pas «politique». «Il s'agit d'amour pour les êtres humains. Vous ne pouvez pas choisir entre laisser une personne mourir dans l'eau ou la sauver. Je ne peux pas comprendre comment il est possible que des personnes ne soient pas émus par cela.»

Le hall principal de l'auditorium accueille Afghana, une exposition de photos prises dans la maternité de l'ONG Emergency à Anabah, dans la vallée du Panshir, en Afghanistan.

Les œuvres de la photographe Laura Salvinelli racontent l'histoire des médecins, des infirmières et des patients de cet établissement médical. On y découvre le visage souriant de Zarghona, qui a donné naissance à son premier fils ou de Kemeya, aux prises avec sa cinquième césarienne. On y voit aussi des femmes nomades Kuchi lors de l'un de leurs passages saisonniers à travers la Vallée, et le portrait d’Asouda qui, grâce au centre de maternité, a pu étudier et suivre une formation pour devenir sage-femme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
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  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

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Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com