La Chine a testé un missile hypersonique en orbite, selon le Financial Times

Les progrès de la Chine dans les armes hypersoniques «ont pris le renseignement américain par surprise» selon le FT. (Photo, AFP)
Les progrès de la Chine dans les armes hypersoniques «ont pris le renseignement américain par surprise» selon le FT. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 17 octobre 2021

La Chine a testé un missile hypersonique en orbite, selon le Financial Times

  • Les missiles hypersoniques, comme les missiles balistiques traditionnels qui peuvent transporter des armes nucléaires, peuvent voler à plus de cinq fois la vitesse du son
  • La Chine a développé la technologie de manière offensive, la considérant comme cruciale pour se défendre contre les avancées américaines dans les technologies hypersoniques et autres

WASHINGTON : La Chine a testé une nouvelle capacité spatiale avec un missile hypersonique en orbite, a rapporté samedi le Financial Times.

L'article du quotidien économique et financier britannique, citant plusieurs sources ayant eu connaissance du test, indique que Pékin a lancé en août un missile à capacité nucléaire qui a fait le tour de la Terre en orbite basse avant de descendre vers sa cible, ratée de plus de 32 kilomètres selon trois sources.

Les sources du FT ont déclaré que le planeur hypersonique avait été transporté par une fusée Longue Marche, dont les lancements sont généralement annoncés, alors que le test d'août a été gardé secret.

Les progrès de la Chine dans les armes hypersoniques "ont pris le renseignement américain par surprise", selon l'article.

Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a déclaré qu'il ne ferait aucun commentaire sur les détails de l'article, mais a ajouté: "Nous avons clairement exprimé nos inquiétudes concernant le développement militaire que la Chine continue de poursuivre, qui ne fait qu'accroître les tensions dans la région et au-delà. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous considérons la Chine comme notre défi de stimulation numéro un".

Outre Pékin, les Etats-Unis, la Russie et au moins cinq autres pays travaillent sur la technologie hypersonique.

Les missiles hypersoniques, comme les missiles balistiques traditionnels qui peuvent transporter des armes nucléaires, peuvent voler à plus de cinq fois la vitesse du son.

Tensions américano-chinoises

Les missiles balistiques volent haut dans l'espace en faisant un arc pour atteindre leur cible, tandis qu'un missile hypersonique prend une trajectoire basse dans l'atmosphère, atteignant potentiellement plus rapidement sa cible.

Surtout, un missile hypersonique est manoeuvrable (comme un missile de croisière beaucoup plus lent, souvent subsonique), ce qui le rend plus difficile à suivre et à contrer.

Des pays comme les Etats-Unis ont développé des systèmes conçus pour se défendre contre les missiles de croisière et balistiques, mais on ignore la capacité à pister et à abattre un missile hypersonique.

La Chine a développé la technologie de manière offensive, la considérant comme cruciale pour se défendre contre les avancées américaines dans les technologies hypersoniques et autres, selon un récent rapport du Service de recherche du Congrès américain (CRS).

Le test signalé intervient alors que les tensions américano-chinoises se sont accrues et que Pékin a intensifié ses activités militaires près de Taïwan, la démocratie autonome alignée sur Washington que la Chine considère comme une province en attente de réunification.

Le Pentagone n'a pas, dans l'immédiat, répondu à une demande de l'AFP de commenter l'article du Financial Times.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.