Pas de pourparlers sur l'accord nucléaire iranien à Bruxelles jeudi, affirme l'UE

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri, rencontre l’émissaire de l’Union européenne, Enrique Mora, à Téhéran, le 14 octobre 2021. (Ministère iranien des Affaires étrangères, à travers AFP)
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri, rencontre l’émissaire de l’Union européenne, Enrique Mora, à Téhéran, le 14 octobre 2021. (Ministère iranien des Affaires étrangères, à travers AFP)
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Publié le Mardi 19 octobre 2021

Pas de pourparlers sur l'accord nucléaire iranien à Bruxelles jeudi, affirme l'UE

  • Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dit qu’il était prêt à rencontrer les responsables iraniens
  • L’accord de 2015 est tombé à l’eau en 2018, quand les États-Unis se sont retirés et le président Donald Trump a de nouveau imposé des sanctions

LUXEMBOURG/DJEDDAH: L'Union européenne n’aura pas de pourparlers à Bruxelles jeudi avec l'Iran sur la reprise des négociations concernant l'accord nucléaire, a déclaré lundi une porte-parole de l’UE.

La porte-parole Nabila Massrali a déclaré qu’«il n'y aura pas de réunion jeudi,» malgré le fait que le ministère des Affaires étrangères de Téhéran a déclaré que des pourparlers auraient lieu ce jour-là dans la capitale belge.

Deux membres du parlement iranien ont affirmé dimanche que les négociations pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien se poursuivront cette semaine. 

Après avoir eu une réunion privée avec le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, le député Ahmad Alirezabeigui a précisé que «les pourparlers avec le groupe 4+1 commenceront jeudi à Bruxelles». Un autre député iranien, Behrouz Mohebbi Najmabadi, a dit qu’ils auraient lieu «cette semaine». 

Le groupe 4+1 est constitué de quatre membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU – le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie – ainsi que l’Allemagne. Les négociations avec l’Iran ont commencé à Vienne, en avril, et avaient pour but de relancer le Plan d’action global commun, l’accord avec les puissances mondiales, pour freiner le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions économiques.

L’accord est tombé à l’eau en 2018 quand les États-Unis se sont retirés et le président Donald Trump a de nouveau imposé des sanctions auxquelles l’Iran a répondu en violant les restrictions de l’accord quant à l’enrichissement de l’uranium. 

Le successeur de Trump, Joe Biden, tient absolument à relancer l’accord ; les États-Unis participent indirectement aux pourparlers de Vienne. Cependant, les négociations ont été suspendues depuis juin et ont abouti à une impasse, le but étant de voir qui sera le premier à céder – l’Iran en se conformant à l’accord ou les États-Unis en levant les sanctions. Les alliés des États-Unis dans le golfe, y compris l’Arabie Saoudite, craignent que l’accord n’aborde pas de questions plus générales comme les missiles balistiques de l’Iran et ses activités régionales pernicieuses.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dit qu’il était prêt à rencontrer les responsables iraniens. «L’objectif est de poursuivre les pourparlers à Vienne le plus tôt possible», a déclaré le porte-parole. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."