La maison d’édition de luxe Assouline célèbre Dubaï dans son dernier ouvrage

Myrna Ayad est le cerveau derrière la rétrospective d’Assouline sur feu le dirigeant des Émirats arabes unis, Sheikh Zayed: An Eternal Legacy, publiée l’année dernière. (Photo fournie)
Myrna Ayad est le cerveau derrière la rétrospective d’Assouline sur feu le dirigeant des Émirats arabes unis, Sheikh Zayed: An Eternal Legacy, publiée l’année dernière. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 21 octobre 2021

La maison d’édition de luxe Assouline célèbre Dubaï dans son dernier ouvrage

Myrna Ayad est le cerveau derrière la rétrospective d’Assouline sur feu le dirigeant des Émirats arabes unis, Sheikh Zayed: An Eternal Legacy, publiée l’année dernière. (Photo fournie)
  • Le dernier-né de la collection Travel Series de la célèbre maison d’édition met la première ville des Émirats arabes unis à l’honneur dans un livre illustré de 286 pages, Dubai Wonder
  • L’ouvrage se penche sur la beauté, la diversité et la richesse culturelle de Dubaï à travers une collection d’images et de textes

DUBAÏ: D’Ibiza à la côte amalfitaine, de Marrakech à Mykonos, la maison d’édition de luxe Assouline est connue pour sa collection d’ouvrages qui font le tour du monde. Pour le dernier-né de sa collection Travel Series, elle braque les projecteurs sur Dubaï. 

Intitulé Dubai Wonder, le nouveau livre illustré de 296 pages a été rédigé par Myrna Ayad, consultante artistique et éditrice basée à Dubaï. Elle est le cerveau derrière la rétrospective d’Assouline sur feu le dirigeant des Émirats arabes unis (EAU), Sheikh Zayed: An Eternal Legacy, publiée l’année dernière. Si c’est la consultante qui a proposé son premier ouvrage à la maison d’édition de luxe, Mme Ayad explique que pour son dernier livre, c’est Assouline qui l’a contactée. 

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Dubai Wonder, le nouveau livre illustré de 296 pages a été rédigé par Myrna Ayad, consultante artistique et éditrice basée à Dubaï. (Photo fournie) 

«Après avoir publié mon premier ouvrage avec Assouline, la maison m’a demandé si je voulais écrire un livre sur Dubaï pour sa collection emblématique Travel Series», confie Mme Ayad à Arab News

Grande collectionneuse de livres d’Assouline, et résidant à Dubaï depuis quatre décennies, la consultante n’a pas eu à réfléchir à deux fois avant d’accepter de se charger du projet. Embarquant les lecteurs dans un voyage immersif au cœur de la métropole animée des EAU, le livre se penche sur la beauté, la diversité et la richesse culturelle de Dubaï à travers une collection d’images et de textes. Le livre montre que la ville a bien plus à offrir que son image de centre commercial, avec le plus haut gratte-ciel du monde. 

Grande collectionneuse de livres d’Assouline et résidant à Dubaï depuis quatre décennies, Mme Ayad n’a pas eu à réfléchir à deux fois avant d’accepter de se charger du projet. 

«Dubaï est une destination touristique, c’est certain, mais je voulais montrer qu’il s’agit également d’un haut lieu culturel, d’une ville où vivent de nombreuses personnes, et qui donne constamment», souligne Mme Ayad. Assouline décrit Dubaï comme étant «l’une des plus importantes métropoles du Moyen-Orient». 

En effet, il est difficile d’imaginer qu’il y a seulement cinquante ans, cette ville futuriste n’était qu’une humble oasis dans le désert qui dépendait de la pêche à la perle et de poissons, ainsi que du commerce. 

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La maison d’édition de luxe Assouline est connue pour sa collection d’ouvrages qui font le tour du monde. (Photo fournie) 

Grâce à Dubai Wonders, l’autrice espère également présenter le côté de Dubaï que l’on ne voit généralement pas dans une publicité touristique de quatre-vingt-dix secondes. «Comme je vis à Dubaï depuis quarante ans, il est important pour moi de montrer au public l’évolution urbaine de la ville. Pour cela, il faut montrer une autre facette de Dubaï, que l’on ne voit peut-être pas autant, mais qui constitue son identité», indique Mme Ayad. «Parmi ces lieux, citons le Khor Dubaï, qui, selon moi, est le pouls de la ville, le quartier de Jumeirah, toujours aussi charmant, le merveilleux marché aux poissons de Deira, l’intemporel souk de l’or et l’historique Al-Shindagha.» 

Dans une optique plus contemporaine, des lieux tels que l’avenue Alserkal, la route de Jumeirah et l’Expo 2020 de Dubaï sont également mis en avant tout au long du livre. 

En outre, cet opus révèle les points de vue de personnalités internationales comme le footballeur anglais David Beckham et la vedette irakienne de la beauté, Hoda Kattan, qui décrit Dubaï comme «un endroit incroyable qu’elle est heureuse de considérer comme sa maison». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
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  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
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  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Carnaval des dattes de Buraidah attire agriculteurs, acheteurs et commerçants

Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
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  • L’événement annuel connaît une croissance significative et offre de nouvelles opportunités aux agriculteurs

BURAIDAH : Le Carnaval des Dattes de Buraidah a attiré des agriculteurs, acheteurs et commerçants de dattes venus de tout le Royaume et des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Des centaines de tonnes de dattes ont été vendues, avec en tête la variété Sukkari, très prisée dans la région de Qassim. Les variétés Khalas, Suqai, Wannana, Barhi, Shaqra, Majdool, Hoshaniyya et bien d’autres connaissent également une forte demande de la part des visiteurs.

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Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)

Selon les statistiques officielles du carnaval, plus de 100 variétés de dattes issues des fermes de Qassim sont exposées quotidiennement sur le marché. Le carnaval propose aussi bien des opportunités économiques et sociales pour la communauté locale que des opportunités commerciales pour les agriculteurs et les commerçants.

Cet événement annuel connaît une croissance notable et représente une véritable plateforme pour les producteurs. Une équipe de contrôle qualité inspecte toutes les dattes entrantes afin de s'assurer qu'elles respectent les normes de consommation.

Le carnaval met en avant le travail des jeunes hommes et femmes du secteur, et propose un programme riche en événements, animations, activités et expositions autour des dattes et de leurs dérivés, avec la participation de nombreuses organisations gouvernementales, sociales et caritatives.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com