Cinéma: «Last Night in Soho», le thriller qui envoie valser le «Swinging London»

Dans cette photographie d'archives prise le 4 septembre 2021, l'actrice argentino-britannique née aux États-Unis Anya Taylor-Joy (à gauche) et le réalisateur britannique Edgar Wright posent à leur arrivée pour la projection du film «Last Night in Soho» présenté de compétition lors de la 78e Mostra de Venise au Lido de Venise. (Filippo Monteforte/AFP)
Dans cette photographie d'archives prise le 4 septembre 2021, l'actrice argentino-britannique née aux États-Unis Anya Taylor-Joy (à gauche) et le réalisateur britannique Edgar Wright posent à leur arrivée pour la projection du film «Last Night in Soho» présenté de compétition lors de la 78e Mostra de Venise au Lido de Venise. (Filippo Monteforte/AFP)
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Publié le Samedi 23 octobre 2021

Cinéma: «Last Night in Soho», le thriller qui envoie valser le «Swinging London»

  • Le film, un «thriller psychologique qui empreinte à l'horreur», replonge dans les années 1960 à Soho, quartier de bars, théâtres, cinémas et boîtes de nuit dans le centre de Londres
  • Au-delà de l'hémoglobine et de la tension psychologique, le film entend régler ses comptes avec une époque mythifiée

PARIS : Le «Swinging London» en prend pour son grade: «Last Night in Soho», qui sort mercredi en salles, est un film d'horreur féministe qui pointe la misogynie des années 1960, une époque souvent idéalisée.

Signé du Britannique Edgar Wright, auteur de comédies parodiques comme «Shaun Of the Dead» et du film d'action «Baby Driver», le film, un «thriller psychologique qui empreinte à l'horreur» selon lui, replonge dans les années 1960 à Soho, quartier de bars, théâtres, cinémas et boîtes de nuit dans le centre de la capitale.

Il suit le parcours d'Ellie (Thomasin McKenzie), une jeune Anglaise de province, ravie de monter à Londres pour ses études de mode. Obsédée par les sixties, elle rêve de retrouver l'ambiance de l'époque, et fuit la compagnie de ses camarades pour s'installer dans un meublé poussiéreux, tenu par une vieille dame (Diana Rigg, l'actrice culte de la série «Chapeau Melon et Bottes de Cuir»).

Mais l'expérience va tourner au cauchemar, au fil de rêves horrifiques et schizophrènes où elle est replongée dans le Soho du passé, aux côtés d'une alter ego au destin tragique, jouée par Anya Taylor-Joy (la jeune prodige des échecs dans la série Netflix «Le jeu de la dame»).

Cette dernière est une jeune chanteuse et danseuse qui rêve de faire carrière, dans un univers dominé par les hommes, à commencer par les managers. Derrière les paillettes, se cache un univers de paranoïa et de meurtres sordides, où la vie d'une femme ne pèse pas lourd, et dans laquelle Ellie va peu à peu s'enfermer à son tour.

Au-delà de l'hémoglobine et de la tension psychologique, le film entend régler ses comptes avec une époque mythifiée. «Romancer le passé, c'est dangereux», a souligné le réalisateur, lors de sa présentation à la Mostra de Venise.

«Plus on s'éloigne d'une époque, plus on a tendance à se concentrer sur ses aspects positifs. Les années 60 ont été réduites à la mode et à Carnaby Street (épicentre du Swinging London) ou aux habits chics d'Austin Powers. Mais tout ce qui se passe de mauvais maintenant se passait déjà à l'époque».

Impressionnant par sa maîtrise visuelle, son montage vitaminé et ses plans séquences qui font passer d'une époque à l'autre, le film aligne aussi une bande-son très nostalgique, toute en classiques des années 1960, quand le rock anglais rayonnait sur le monde.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com