Passionné, un guide touristique saoudien présente au monde les merveilles de l'Arabie saoudite

Les plages, les îles, les plaines, les montagnes et les déserts, ainsi que le patrimoine culturel et la civilisation uniques de l'Arabie saoudite, lui confèrent un potentiel touristique illimité, affirme M. Al-Took. (Photos Fournies)
Les plages, les îles, les plaines, les montagnes et les déserts, ainsi que le patrimoine culturel et la civilisation uniques de l'Arabie saoudite, lui confèrent un potentiel touristique illimité, affirme M. Al-Took. (Photos Fournies)
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Publié le Vendredi 18 septembre 2020

Passionné, un guide touristique saoudien présente au monde les merveilles de l'Arabie saoudite

  • Après plus de vingt ans, Khaled al-Took continue sa formation au Centre du développement touristique de l'Arabie saoudite
  • Les touristes affirment souvent que l’image stéréotypée qu’ils ont de l'Arabie saoudite s'efface rapidement lors de leur première visite

LA MECQUE: S’il fait connaître au monde entier les trésors naturels et culturels du Royaume, le guide touristique saoudien Khaled Al-Took considère que sa profession est un métier de passion, plutôt qu’un simple travail.

Après plus de vingt ans passés dans ce domaine, il est non seulement devenu une véritable encyclopédie sur tout ce qui concerne le peuple saoudien, ses coutumes et ses traditions, mais il a également été le témoin d'un changement sismique dans l'approche du pays en matière de tourisme intérieur et étranger.

En effet, l'ouverture du Royaume aux touristes venus des quatre coins du monde est l'un des piliers sur lesquels repose le plan de réforme Vision 2030 dont l’objectif est de dynamiser la croissance économique.

Et Al-Took a été un acteur majeur sur le chemin de la transformation de la nation.

Dans un entretien avec Arab News, il explique que la principale mission d'un guide touristique est de tenir ses engagements dans l'accord signé entre un opérateur de voyages et son client.

Pour lui, «les responsabilités d'un guide touristique sont nombreuses. Il est en fait l'ambassadeur, auprès des touristes, de son pays et de sa région. Il les représente et fait de son mieux pour transmettre leur véritable image.»

«Les guides touristiques, poursuit-il, jouent un rôle important dans l'expérience du visiteur. Ils doivent donc posséder un éventail de compétences pour répondre aux attentes des touristes.»

Ainsi, il est important qu'ils connaissent les itinéraires et les horaires des programmes, et qu'ils soient capables de communiquer les faits, les chiffres et les histoires liés aux attractions historiques et culturelles.

«Autre particularité qui caractérise le guide touristique, c'est qu’il doit être capable de cerner la personnalité du visiteur et de savoir quand parler et quand garder le silence.»

Selon M. Al-Took, tout bon guide touristique doit créer des souvenirs durables chez les voyageurs. Il lui revient de faire des recherches approfondies sur les destinations et les attractions afin de pouvoir transmettre des informations précises et des commentaires pertinents.

«Le meilleur moyen de faire ressortir la richesse et la beauté d’un site touristique est de le présenter tel qu’il est, en contant tous les faits authentiques qui l’entourent et en laissant la décision finale au visiteur», ajoute-t-il.

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Les plages, les îles, les plaines, les montagnes et les déserts, ainsi que le patrimoine culturel et la civilisation uniques de l'Arabie saoudite, lui confèrent un potentiel touristique illimité, affirme M. Al-Took. (Photo Fournie)

C'est par pur hasard qu'il s'est présenté à ce poste il y a plus de vingt ans.

«Les voyages à l’intérieur de mon pays, la découvertes de ses villes et de ses régions me passionnaient. J'ai été impressionné par la diversité des cultures et des environnements dont nous disposons.»

«Ainsi, je me suis entièrement consacré à ce travail, motivé par mon désir de le découvrir en profondeur et de connaître de manière approfondie les civilisations anciennes et les rapports qu'elles entretiennent avec le présent. Je me suis également intéressé aux monuments et aux vestiges qui témoignent de la richesse de notre civilisation et de notre culture.»

«Au cours des années passées dans ce métier, je n'ai cessé d'apprendre, et je continue d'apprendre et de découvrir. Je suis un apprenti insatiable. À chaque visite, seul ou avec des touristes, j’acquiers de nouvelles informations grâce à de nouveaux faits que je découvre et que je n'avais peut-être pas remarqués auparavant ou grâce aux remarques des touristes», explique M. Al-Took.

M. Al-Took révèle que les groupes de touristes remarquent souvent de petits détails qu'un guide peut avoir omis.

«Dieu nous a créés de différentes tribus et de différentes origines pour nous permettre de nous rencontrer et d'échanger ainsi nos connaissances respectives. À travers ces excursions, j'ai rencontré de nombreuses personnes de différentes cultures. Je leur ai transmis les questions qui me sont venues à l'esprit. Ils se réjouissent lorsque nous trouvons un point de rencontre entre nous, qu'il soit culturel ou lié au patrimoine.»

«Lors d'une visite, j'ai découvert en discutant avec un Néo-Zélandais qu'il y avait un point commun entre la culture aborigène et la culture du Golfe en général et notre culture en Arabie saoudite en particulier: se saluer en se touchant le nez», ajoute-t-il.

«J'ai aussi organisé des excursions et des randonnées le long des anciennes routes commerciales du sud de la péninsule Arabique et de Dubaï jusqu'à la frontière du Royaume avec la Jordanie, au nord, ainsi que des itinéraires vers l'est et le sud jusqu'à la frontière saoudienne avec le Yémen et Oman, au cœur du Quart Vide.»

Al-Took a en outre organisé des voyages culturels dans différentes régions du Royaume, pour mettre en valeur les anciennes civilisations, les inscriptions et les structures rocheuses spectaculaires.

«J'ai eu la chance de collaborer avec des célébrités aussi bien qu'avec des personnes de toutes les nationalités. Tous ont eu une très bonne impression de l'Arabie saoudite, car c'est un vaste pays qui renferme beaucoup de choses à découvrir.»

«Les touristes affirment souvent que l’image stéréotypée qu’ils ont de l'Arabie saoudite s'efface rapidement lors de leur première visite. Plus ils s’enfoncent dans la découverte de l’Arabie, plus ils comprennent que ce qu'ils ont vu est différent de ce tout ce qu'ils ont lu dans la presse, dans les vieux livres ou dans les récits des voyageurs contemporains.»

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«Ils se rendent souvent compte que les histoires racontées sont incorrectes et à l’opposé de ce qu'ils ont vécu sur place. Ici, il y a une richesse culturelle et des gens honnêtes et accueillants», explique-t-il.

Selon lui, l'un des aspects positifs de la pandémie de Covid-19 est qu’elle a incité les Saoudiens à sortir et à découvrir les attractions naturelles et culturelles du Royaume. Au préalable, de nombreux Saoudiens n’étaient pas convaincus ou conscients du potentiel que représentait le tourisme dans leur pays.

Il souligne que «le ministère du Tourisme a joué un rôle essentiel dans la mise en valeur de ces ressources grâce à une campagne de marketing importante qui a permis de présenter tous ces trésors si différents aux Saoudiens et aux expatriés».

«Les gens qui ont visité la région de l’Asir pendant cette période ont été surpris. Ils ont affirmé que ce qu'ils ont découvert rivalisait avec ce qu'ils avaient vu en Europe, où ils passaient leurs vacances annuelles.»

Pour lui, l'Arabie saoudite dispose d'un grand potentiel touristique grâce à ses plages, ses îles, ses plaines, ses montagnes et ses déserts, ainsi qu'à son patrimoine culturel unique et à sa civilisation particulière: «Ce tissu de couleurs et de goûts très variés est un produit très vendeur.»

«La culture, la civilisation, la nature et, surtout, la population généreuse et unique par son humanité, son patrimoine et son patriotisme, forment tous un ensemble distinct et attractif. C’est la pandémie de Covid-19 qui les a mis en valeur.»

«Je suis certain que cette évolution n’est que le début d'une nouvelle destination fortement compétitive. D'autant plus que le gouvernement a décidé de transformer l'industrie du tourisme en une source de revenu national conformément à la Vision 2030 qui est sur le point d'être réalisée.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.