En Arabie saoudite, une nouvelle loi destinée à la famille et au renforcement des liens familiaux

Le ministère de la Justice d'Arabie saoudite s'apprête à divulguer une loi relative au statut personnel qui accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux. (SPA)
Le ministère de la Justice d'Arabie saoudite s'apprête à divulguer une loi relative au statut personnel qui accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux. (SPA)
Le ministère de la Justice d'Arabie saoudite s'apprête à divulguer une loi relative au statut personnel qui accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux. (SPA)
Le ministère de la Justice d'Arabie saoudite s'apprête à divulguer une loi relative au statut personnel qui accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux. (SPA)
Le ministère de la Justice d'Arabie saoudite s'apprête à divulguer une loi relative au statut personnel qui accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux. (SPA)
Le ministère de la Justice d'Arabie saoudite s'apprête à divulguer une loi relative au statut personnel qui accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux. (SPA)
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Publié le Lundi 25 octobre 2021

En Arabie saoudite, une nouvelle loi destinée à la famille et au renforcement des liens familiaux

  • Plusieurs articles de la Vision 2030 du Royaume préconisent la consolidation de la famille et la lutte contre les obstacles qui se dressent sur son chemin
  • L’objectif de la transformation numérique menée actuellement au sein du ministère de la Justice consiste non seulement à faciliter les services, mais à améliorer les procédures

RIYAD: Le ministère saoudien de la Justice s'apprête à introduire un projet de loi relatif au statut personnel, dans lequel il accordera une attention particulière à la famille et au renforcement des liens familiaux.

Lors du Saudi Family Forum 2021 (Forum des familles saoudiennes 2021), le ministre de la Justice de l’Arabie saoudite, Walid al-Samaani, a mis en lumière les objectifs qui sous-tendent le projet de loi sur le statut personnel annoncé par le prince héritier, Mohammed ben Salmane. Le plus important de ces objectifs porte sur la situation familiale, la consolidation des liens familiaux – dans la mesure du possible – et la lutte contre les répercussions d’une séparation.

D'après M. Al-Samaani, ce projet se concentre avant tout sur la volonté la femme de se marier, sur la protection de son droit et de celui de ses enfants à une pension alimentaire, et sur d'autres aspects en lien avec le divorce.

Lors de son intervention dans ce forum, le ministre a rappelé qu’un grand nombre de mesures publiques, parmi lesquelles la loi sur la gouvernance, ont pour objectif de conférer une autonomie financière aux familles afin de leur permettre de se développer durablement sur le plan social et de surmonter les difficultés auxquelles elles sont confrontées.

Il a également rappelé que plusieurs articles de la Vision 2030 du Royaume préconisent la consolidation de la famille et la lutte contre les obstacles qui se dressent sur son chemin.

Selon le ministre de la Justice, parmi les décisions qui ont permis de consolider la stabilité et la continuité des familles figure la réforme des codes exécutifs qui régissent les procédures judiciaires. Il est notamment prévu que soit ajouté un texte de loi qui renvoie tous les litiges en matière de statut personnel au bureau de réconciliation chargé de rapprocher les conjoints.

Selon M. Al-Samaani, cet amendement a permis de faire baisser de plus de 20% le nombre de litiges relatifs au divorce, à la pension alimentaire et à d’autres questions; on s’attend à ce que ce chiffre continue à baisser. Au sujet de l’amélioration des procédures liées aux litiges portant sur le statut personnel, le ministre estime que la mise en place du centre chargé de réviser les plaintes a permis de réduire de plus de 30% la durée des procédures judiciaires.

L’objectif de la transformation numérique menée actuellement au sein du ministère de la Justice consiste non seulement à faciliter les services, mais à améliorer les procédures, notamment en matière de qualité et de diversité des litiges, tels que les différends relatifs au statut personnel. Le fait de déposer des plaintes à distance, du domicile ou d’ailleurs, permet également aux instances judiciaires et aux autorités compétentes – telles que la Commission des droits de l’homme – de remplir leur rôle et d’évaluer la situation sociétale.

M. Al-Samaani a indiqué que le ministère de la Justice avait lancé cent vingt services électroniques. Il a rappelé que la pandémie de Covid-19 n’avait pas interrompu les procès. Ainsi, plus d’un million et demi de séances ont été tenues, plus d’un million de décisions ont été rendues au moyen de procédures électroniques et plus de trois millions de plaintes ont pu être déposées par voie électronique.

M. Al-Samaani précise que le ministère de la Justice avait adopté des techniques qui relèvent de l’intelligence artificielle. Cette technologie a été employée pour la première fois dans des affaires relatives au statut personnel, ce qui a permis aux instances judiciaires de déterminer à l’avance 80% des verdicts rendus.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Guerre Iran-Israël: les derniers développements

L'ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Danny Danon, s'exprime lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 22 juin 2025. (Photo de Bryan R. SMITH / AFP)
L'ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Danny Danon, s'exprime lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, le 22 juin 2025. (Photo de Bryan R. SMITH / AFP)
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  • Les États-Unis ont assuré  dimanche avoir « dévasté » le programme nucléaire iranien en bombardant les trois principaux sites nucléaires du pays, rejoignant l'offensive lancée par Israël le 13 juin.
  • Le président Donald Trump a vanté une « réussite militaire spectaculaire » et évoqué un « changement de régime » à Téhéran. 

JERUSALEM : Les États-Unis ont assuré  dimanche avoir « dévasté » le programme nucléaire iranien en bombardant les trois principaux sites nucléaires du pays, rejoignant l'offensive lancée par Israël le 13 juin.

Après des jours de flou autour d'une intervention militaire, Washington a frappé les installations d'enrichissement d'uranium de Fordo, Natanz et Ispahan. Le président Donald Trump a vanté une « réussite militaire spectaculaire » et évoqué un « changement de régime » à Téhéran. 

- Le programme nucléaire iranien « dévasté ». 

Son ministre de la Défense, Pete Hegseth, a affirmé que ces attaques avaient « dévasté » le programme nucléaire iranien grâce à sept avions bombardiers furtifs B-2.

Ce sont les seuls appareils pouvant larguer des bombes anti-bunker de type GBU-57, qui pèsent 13,6 tonnes et peuvent s'enfoncer jusqu'à 60 mètres de profondeur avant d'exploser.

« Les images satellite montrent des dommages monumentaux sur tous les sites nucléaires en Iran. Destruction totale est l'expression qui convient », a affirmé Donald Trump sur les réseaux sociaux.

« Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. C'est on ne peut plus juste ! », s'est-il félicité.

Les avions ont largué 14 bombes GBU-57 sur l'Iran, soit « la première utilisation opérationnelle de cette arme », a déclaré le chef d'état-major, le général Dan Caine. Deux d'entre elles sont tombées sur l'usine d'enrichissement de Fordo, au sud de Téhéran.

Les trois principaux sites nucléaires iraniens ont subi « de graves dommages », a-t-il souligné.

Cependant, un conseiller du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d'uranium enrichi et que « la partie n'était pas terminée », ce qui laisse entendre que l'Iran pourrait poursuivre son programme nucléaire.

« L'Amérique n'a plus sa place » au Moyen-Orient.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une « riposte » à l'« agression » des États-Unis. Le ministre Araghchi a qualifié ce comportement d'« extrêmement dangereux, anarchique et criminel ».

Le conseiller de M. Khamenei a prévenu que les bases américaines au Moyen-Orient utilisées pour frapper l'Iran étaient des cibles « légitimes » et qu'« il n'y avait plus de place pour l'Amérique dans le monde islamique ».

- 40 missiles sur Israël.

Après les frappes américaines, l'agence de presse iranienne Irna a fait état de 40 missiles tirés sur Israël depuis l'Iran, visant l'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, ainsi qu'un « centre de recherche biologique ».

Les journalistes de l'AFP ont constaté d'importants dégâts dans des quartiers habités au nord et au sud de Tel-Aviv, où des maisons et des immeubles ont été éventrés. Les secours ont annoncé avoir pris en charge 23 blessés. 

- « Des dizaines de cibles militaires » en Iran.

L'armée israélienne a affirmé avoir frappé « des dizaines de cibles militaires » dans quatre régions iraniennes, dont « pour la première fois » celle de Yazd, dans le centre du pays.

Selon des médias iraniens, trois personnes ont trouvé la mort dans cette région après qu'un drone israélien a touché une ambulance.

Dans la soirée, d'autres frappes israéliennes ont touché le nord-ouest de l'Iran.

- Israël prie pour Trump.

Dans une vidéo destinée à Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué son action qui, selon lui, marque un « tournant historique » susceptible de conduire le Moyen-Orient vers « un avenir de prospérité et de paix ». Il s'est ensuite rendu devant le mur des Lamentations, à Jérusalem, pour réciter une prière spécialement dédiée à cet effet.

Et grâce au président américain, a renchéri le chef du gouvernement, Israël « s'est rapproché » de ses objectifs dans la guerre avec l'Iran. 

- Guerre aux « prétextes absurdes ».

Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé le « risque » que le monde « s'engouffre dans un cycle sans issue de représailles ».

L'ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Amir Saeid Iravani, a accusé les États-Unis d'avoir « encore une fois eu recours à la force illégale » et de « lancer une guerre (...) sous des prétextes absurdes et inventés ».


L'Arabie saoudite condamne l'attentat suicide contre une église en Syrie

Des personnes et des secouristes inspectent les dégâts sur le site d'un attentat suicide signalé à l'église Saint-Élie, dans le quartier de Dwelaa à Damas, le 22 juin 2025.  (Photo de LOUAI BESHARA / AFP)
Des personnes et des secouristes inspectent les dégâts sur le site d'un attentat suicide signalé à l'église Saint-Élie, dans le quartier de Dwelaa à Damas, le 22 juin 2025. (Photo de LOUAI BESHARA / AFP)
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  • Le ministère syrien de la Santé a déclaré qu'une attaque contre une église à Damas dimanche avait fait au moins 20 morts.

RIYAD : l'Arabie saoudite a condamné dimanche un attentat suicide contre une église à Damas qui a fait au moins 20 morts.

Dans un communiqué, le ministère syrien de l'Intérieur a déclaré qu'« un kamikaze affilié au groupe terroriste Daech est entré dans l'église Saint-Élie, dans le quartier de Dwelaa, à Damas, où il a ouvert le feu avant de se faire exploser avec une ceinture d'explosifs ».

Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé la position du Royaume, qui rejette les attaques contre les lieux de culte, la terreur infligée aux civils et le sang innocent versé.

Il a réaffirmé le soutien du Royaume à la République arabe syrienne contre toutes les formes de violence, d'extrémisme et de terrorisme. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En Syrie, une attaque a visé une église, faisant 22 morts

Dégâts sur le site d'un attentat suicide à l'église Saint Elias dans le quartier de Dwelaa à Damas, le 22 juin 2025. (AFP)
Dégâts sur le site d'un attentat suicide à l'église Saint Elias dans le quartier de Dwelaa à Damas, le 22 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le ministère syrien des Affaires étrangères, « cet acte criminel qui a pris pour cible des fidèles chrétiens est une tentative désespérée de saper la coexistence nationale et de déstabiliser le pays ».
  • Pour le ministre de l'Intérieur Anas Khattab, « ces actes terroristes n'arrêteront pas les efforts de l'État syrien pour parvenir à la paix civile ».

DAMAS : Un attentat suicide a fait au moins 22 morts dimanche dans une église chrétienne de Damas, selon les autorités syriennes, qui ont accusé un membre du groupe jihadiste État islamique d'en être l'auteur.

Les Nations unies ainsi que de nombreux pays, des États-Unis à la France, ont condamné cette attaque, la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l'ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2011.

La sécurité reste l'un des plus grands défis pour les nouvelles autorités syriennes, que la communauté internationale a appelées à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.

Selon le ministère de l'Intérieur, un « assaillant suicide affilié au groupe terroriste Daech » serait entré dans l'église Saint-Elie, dans le quartier de Dwelaa à Damas, aurait ouvert le feu, puis se serait fait exploser avec une ceinture explosive. 

Selon le ministère syrien des Affaires étrangères, « cet acte criminel qui a pris pour cible des fidèles chrétiens est une tentative désespérée de saper la coexistence nationale et de déstabiliser le pays ».

Toutefois, le patriarcat orthodoxe de Damas a exhorté les nouvelles autorités islamistes à « assumer l'entière responsabilité » de l'attentat, leur demandant d'assurer « l'inviolabilité des églises et la protection de tous les ressortissants » du pays.

Pour le ministre de l'Intérieur Anas Khattab, « ces actes terroristes n'arrêteront pas les efforts de l'État syrien pour parvenir à la paix civile ».

M. Khattab avait récemment déclaré que le groupe EI avait opté pour « des attaques précises contre des cibles stratégiques », et annoncé que des tentatives d'attentat du groupe jihadiste sunnite contre les communautés chrétienne et chiite avaient été déjouées. 

En mai, il avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes.

Ces dernières avaient alors affirmé avoir arrêté des membres d'une cellule de l'EI près de Damas, accusés de préparer des attaques, tandis qu'une autre opération à Alep, dans le nord du pays, s'était soldée par la mort d'un agent de sécurité et de trois membres de l'organisation jihadiste.

Au début de la guerre civile syrienne, en 2011, le groupe État islamique avait pris le contrôle de vastes pans du territoire syrien et irakien, proclamant la création d'un « califat » transfrontalier en 2014.

Les forces kurdes syriennes, soutenues par les États-Unis, l'ont vaincu en 2019, mais les djihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.