LONDRES: Les pirates informatiques affiliés au gouvernement iranien sont désormais capables de craquer des systèmes de messagerie cryptés tels que Telegram et WhatsApp, selon des rapports de sécurité numérique publiés vendredi.
Publié par la société de technologie de cybersécurité Check Point Software Technologies et l'organisation de défense des droits de l'homme axée sur la sécurité numérique Miaan Group, les rapports montrent que l'opération de piratage iranien comprend un vaste éventail de cibles allant des dissidents nationaux aux minorités religieuses et ethniques, ainsi que des militants anti-gouvernementaux à l'étranger et même du grand public.
«Le comportement de l’Iran sur Internet, de la censure au piratage, est devenu plus agressif que jamais», a déclaré Amir Rashidi, directeur des droits numériques et de la sécurité à Miaan qui est aussi l’un des investigateurs du rapport, au New York Times.
Les hackers iraniens ont franchi avec succès les cryptages mis en place par les applications de messagerie en infiltrant les téléphones mobiles et les ordinateurs soi-disant sécurisés, en utilisant des logiciels malveillants dissimulés en applications Android.
Les rapports tombent après que les États-Unis ont récemment émis des avertissements sur les tentatives de l’Iran de cybersabotage et d’influencer ses prochaines élections en novembre.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com