FII 2021: «L’investissement dans l'humanité» au cœur du débat à la conférence de Riyad

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Publié le Mardi 26 octobre 2021

FII 2021: «L’investissement dans l'humanité» au cœur du débat à la conférence de Riyad

  • Le sommet de la Future Investment Initiative (FII) permettra d’identifier des possibilités de contribution en créant à la fois de la valeur et de l'impact
  • Cet événement annuel offre une plateforme aux leaders, investisseurs et innovateurs mondiaux pour trouver des solutions aux défis de la société

RIYAD : Lors du premier forum de la Future Investment Initiative (FII) organisé à Riyad en 2017, l’un des entrepreneurs milliardaires présents a exhorté l’Arabie saoudite, qui venait tout juste de se lancer dans la stratégie de transformation Vision 2030, à suivre l’exemple de Nike et à simplement «le faire».

Mardi, au début de la cinquième édition de la FII, le Royaume et la FII elle-même ont certainement décidé de se lancer à fond.

En dépit des défis posés par la pandémie et par d’autres questions mondiales, la scène économique saoudienne a largement changé au cours des cinq dernières années, le rythme de la transformation dans le cadre de la Vision s’accélérant à mesure que les mesures sociales, culturelles et économiques entrent en vigueur dans le Royaume.

La FII elle-même a également subi une transformation, devenant un institut permanent et un événement incontournable sur la scène des forums internationaux, bien qu’elle demeure toujours sous les auspices du Fonds d’investissement public (PIF), le fonds souverain de l’Arabie saoudite, dont la valeur s’élève à plusieurs milliards de dollars.

Lors de la première édition de la FII, alors que des milliardaires, entrepreneurs et décideurs de haut niveau des quatre coins du monde se rendaient au Ritz-Carlton de Riyad et au Centre de conférence du roi Abdelaziz, un commentateur futé, doué pour les phrases d’accroche, a qualifié la scène par «le Davos du désert».

Bien que le Forum économique mondial, qui organise l’événement dans les montagnes suisses, s’en soit agacé, l’expression a été adoptée et la FII a de plus en plus pris l’allure du rassemblement annuel dans les Alpes.

Parmi les quelque 4 000 participants figuraient des personnalités telles que Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI, Steven Mnuchin, secrétaire du Trésor des États-Unis, et Larry Fink, directeur général du géant de l’investissement BlackRock, un habitué de la FII. Tous étaient curieux de connaître les détails de la Vision 2030, stratégie que le prince héritier Mohammed ben Salmane avait dévoilée l’année précédente.

Le prince héritier a donné le ton de l’événement et des années suivantes en prononçant un discours liminaire qui dévoilait le message central de ce que serait la vie dans l’Arabie saoudite de l’ère Vision 2030.

Il a promis un «retour à l’islam modéré, ouvert à toutes les religions» et l’éradication des promoteurs de pensées extrémistes, ajoutant : «Nous revenons à ce que nous étions auparavant : un pays d’islam modéré, ouvert à toutes les religions et au monde».

La vedette de ce premier forum était Masayoshi Son, PDG de la société japonaise SoftBank. Plus tôt dans l’année, M. Son avait dévoilé le Vision Fund, le plus grand fonds d’investissement de startups au monde, doté d’un budget de 100 milliards de dollars, dont 45 milliards provenant du PIF, pour investir dans les technologies de pointe qui transformeraient le monde.

Partageant la scène avec Sophia l’androïde, le premier robot à se voir «attribuer» la citoyenneté saoudienne lors d’une cérémonie, M. Son a affirmé au public que «toutes les industries vont être redéfinies. Ces ordinateurs apprendront, liront, et verront tous seuls. C’est un avenir effrayant, mais de toute façon, cela va arriver».

La première édition de la FII a également été marquée par deux autres annonces importantes qui ont laissé une empreinte durable sur l’économie saoudienne et la scène mondiale de l’investissement.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a dévoilé le plan directeur de Neom, la ville du futur de 500 milliards de dollars qui sera construite dans le nord-ouest du Royaume, et qui est devenue depuis le projet phare de la Vision 2030.

Neutre en carbone et durable, la nouvelle métropole fonctionnerait grâce à une armée de robots et serait équipée de technologies numériques et d’une intelligence artificielle de pointe.

Ce projet permettrait également de créer un nouveau pôle urbain pour l'innovation et l'entreprise dans une région sous-peuplée de l'Arabie saoudite. D'autres mégaprojets ont suivi, comme le projet de la mer Rouge, le complexe de villégiature de Qiddiya, l'oasis du désert d'Al-Ula avec ses racines culturelles historiques et le projet de Diriyah Gate à la périphérie de Riyad.

La deuxième grande annonce de ce premier FII a été le dévoilement d'une feuille de route financière pour le PIF, visant à en faire le plus grand fonds souverain, avec un objectif de 2 000 milliards de dollars d'actifs sous gestion d'ici 2030.

Le PIF était destiné à être le principal vecteur de la mise en œuvre de la transformation de la Vision 2030 et à améliorer considérablement le profil du Royaume auprès de la communauté financière internationale.

Le deuxième forum du FII, en octobre 2018, a été quelque peu occulté par le meurtre tragique du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul au début du mois, qui a conduit certains cadres de haut niveau et organisations médiatiques à rester à l'écart. Le prince héritier avait toutefois exprimé sur scène ses regrets et sa condamnation lors du discours d'ouverture.

Il était difficile pour un visiteur de constater une nette différence. Les chiffres de fréquentation étaient aussi bons que lors du lancement inaugural ; si certains visages familiers manquaient aux grandes sessions plénières, une armée de cadres plus jeunes de nombreuses grandes banques, institutions financières et autres investisseurs mondiaux étaient heureux de conclure des accords lors de l'événement.

Quelque 60 milliards de dollars d'accords et de protocoles d'accord ont été signés en 2018, dans divers secteurs, notamment l'énergie, le logement, la santé et la technologie.

L'événement de 2018 a attiré huit chefs d'État, 20 ministres internationaux et a été suivi par 2,8 millions de téléspectateurs dans le monde entier.

En 2019, lorsque Yasir Al-Rumayyan, le gouverneur du PIF, a déclaré que le FII était «l'un des trois meilleurs rassemblements au monde», les affaires se sont poursuivies comme d'habitude, avec une participation à l'événement encore plus importante d'environ 6 000 personnes et des millions de téléspectateurs dans le monde entier depuis plus de 110 pays.

Comme la plupart des événements internationaux de l'année dernière, le FII 2020 a été affecté par le début de la pandémie de COVID-19, qui a empêché sa tenue au mois d'octobre comme à l’accoutumée.

Le quatrième FII s'est donc tenu virtuellement en janvier de cette année, organisé à partir de Riyad avec l'aide de centres satellites à New York, Paris, Pékin et Mumbai.

Le thème retenu était «La néo-renaissance», en référence à la renaissance de la vie économique mondiale après le choc de la pandémie de l'année précédente. L'événement a également développé ce qui allait être un thème permanent et un élément majeur du cinquième événement qui débute aujourd'hui à Riyad: L'importance des normes ESG environnementales, sociales et de gouvernance dans la finance mondiale.

Au cours des cinq années qui se sont écoulées depuis le premier «Davos dans le désert», beaucoup de choses ont changé. Le FII lui-même est désormais une organisation à but non lucratif dirigée par le PIF sous la houlette de son directeur général, Richard Attias, une figure marquante des événements annuels.

Son programme se résume à «l'impact sur l'humanité». Entre-temps, l'économie saoudienne s'est développée et a progressé avec le FII.

Elle est parvenue à sortir du choc de la pandémie de l'année dernière et l'Arabie saoudite a contribué, plus particulièrement, à piloter les marchés mondiaux de l'énergie durant la crise la plus grave qu'ils aient connue depuis de nombreuses années, en dirigeant, avec la Russie, l'organisation OPEP+.

Tous les indicateurs économiques du Royaume vont dans la bonne direction, et son PIB devrait se redresser fortement cette année après la récession liée à la pandémie.

La hausse des prix du pétrole contribuera largement à l'augmentation des recettes publiques, qui pourront également être utilisées pour financer la Vision 2030 en cours. La croissance non pétrolière devrait également connaître une forte hausse.

Malgré les défis de ces deux dernières années, la FII est devenue partie intégrante de la scène mondiale de l'investissement et du circuit des forums internationaux.

Le FII vient de le faire et le fera à nouveau à Riyad à partir de mardi.

 

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Automobile: les équipementiers français pressent Bruxelles d'imposer un contenu local

 Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi. (AFP)
Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi. (AFP)
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  • Les équipementiers européens "contribuent pour 75% à la valeur d'un véhicule et représentent 1,7 million d'emplois" en Europe
  • Mais "les surcapacités mondiales, les importations subventionnées (par le pays exportateur, NDLR) et un déséquilibre commercial accru érodent les fondations de notre industrie"

PARIS: Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi.

Dans cette missive adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et datée du 12 décembre, les dirigeants des équipementiers Valeo, Forvia et OPmobility demandent à la Commission "des mesures claires sur le contenu local lors des annonces du 16 décembre".

Les équipementiers européens "contribuent pour 75% à la valeur d'un véhicule et représentent 1,7 million d'emplois" en Europe, mais "les surcapacités mondiales, les importations subventionnées (par le pays exportateur, NDLR) et un déséquilibre commercial accru érodent les fondations de notre industrie", écrivent Christophe Périllat (Valeo), Martin Fisher (Forvia) et Félicie Burelle (OPmobility).

"Les perspectives actuelles indiquent que 350.000 emplois et 23% de la valeur ajoutée des automobiles dans l'UE sont en danger d'ici 2030 si des mesures fortes ne sont pas prises de manière urgente", ajoutent-ils.

Ces équipementiers soutiennent "la position des ministres français en faveur de +flexibilités ciblées+ dans la réglementation sur (les émissions de) CO2 si elle est assortie de conditions de critères de contenu local, dans l'intérêt des emplois, du savoir-faire dans l'automobile" et de "l'empreinte carbone" en Europe.

Les constructeurs automobiles européens et l'Allemagne notamment réclament depuis des semaines de nets assouplissements dans l'interdiction de vendre des voitures neuves thermiques ou hybrides prévue à partir de 2035.

Les annonces de la Commission sont attendues mardi après-midi.

La semaine dernière, plusieurs ministres français avaient envoyé une lettre aux commissaires européens pour dire qu'ils acceptaient des "flexibilités ciblées", à condition qu'elles s'accompagnent d'une règlementation incitative à la production en Europe.

"On est prêt à faire preuve de flexibilité", avait ensuite expliqué Roland Lescure, ministre français de l'Economie. "Si vous voulez vendre encore un peu de moteurs thermiques en 2035 très bien, mais il faut qu’ils soient faits en Europe", avec "au moins 75% de la valeur ajoutée faite en Europe", avait-il ajouté.


Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits

Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
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  • L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation
  • "Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux"

MADRID: Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays.

En Espagne, les plateformes de location de courte durée suscitent un vif débat, surtout dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers.

L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation, ajoutant que la plateforme basée aux Etats-Unis devait désormais "corriger les manquements constatés en supprimant les contenus illégaux".

"Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux", a critiqué le ministre de la Consommation, Pablo Bustinduy, cité dans le communiqué.

"Aucune entreprise en Espagne, aussi grande ou puissante soit-elle, n'est au-dessus des lois", a-t-il poursuivi.

L'Espagne a accueilli en 2024 un nombre record de 94 millions de visiteurs, ce qui en fait la deuxième destination touristique dans le monde derrière la France. Ce chiffre pourrait être battu cette année.

Mais si le tourisme est un moteur de l'économie, de nombreux Espagnols dénoncent la congestion des infrastructures, la disparition des commerces traditionnels, remplacés par des boutiques touristiques, et surtout la flambée des loyers, les propriétaires de logements se tournant vers la location touristique, y compris sur Airbnb, nettement plus rentable.

Face à cette poussée de colère, plusieurs régions et municipalités ont annoncé des mesures ces derniers mois, à l'image de la mairie de Barcelone (nord-est), qui a promis de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques, qui expireront en novembre 2028.

 


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
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  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.