Montpellier dit «Gare au Brassens!» pour son 100e anniversaire

Une peinture murale représentant Brassens dans une rue de Sète. Alors que la ville natale du poète et chanteur vient de célébrer le centenaire de sa naissance, sa voisine Montpellier, organise un hommage au chanteur libertaire. (Photo, AFP)
Une peinture murale représentant Brassens dans une rue de Sète. Alors que la ville natale du poète et chanteur vient de célébrer le centenaire de sa naissance, sa voisine Montpellier, organise un hommage au chanteur libertaire. (Photo, AFP)
La Place de la Comédie, au centre de Montpellier. (Photo, Wolfgang Staudt via Wikimedia Commons)
La Place de la Comédie, au centre de Montpellier. (Photo, Wolfgang Staudt via Wikimedia Commons)
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Publié le Mercredi 27 octobre 2021

Montpellier dit «Gare au Brassens!» pour son 100e anniversaire

  • Un hommage au chanteur libertaire, qui s'ouvre par une exposition où des auteurs de bande dessinée contemporains répondent aux portraits d'époque de Robert Doisneau
  • Jusqu'à la fin janvier, la ville organise une pléiade de concerts, de conférences, de cours de guitare pour apprendre à « jouer Brassens », et autres spectacles musicaux
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La Place de la Comédie, au centre de Montpellier. (Photo, Wolfgang Staudt via Wikimedia Commons)

 

MONTPELLIER : Alors que Sète vient de célébrer le centenaire de la naissance de Georges Brassens, sa voisine Montpellier, organise un hommage au chanteur libertaire, qui s'ouvre par une exposition où des auteurs de bande dessinée contemporains répondent aux portraits d'époque de Robert Doisneau.

Sous le cri de ralliement "Gare au Brassens!", Montpellier proposera, jusqu'à la fin janvier, une pléiade de concerts, de conférences, de cours de guitare pour apprendre à "jouer Brassens", et autres spectacles musicaux.

Ce mercredi, lors de deux "siestes acoustiques", les mélomanes pourront même se laisser bercer par les accords de guitare et les improvisations de JP Nataf, Albin de la Simone ou encore Charles Berberian, entrecoupés de récits, installés dans de confortables fauteuils à la Cité des Arts.

L'esprit se veut également irrévérencieux à l'Espace Dominique Bagouet, un pavillon niché dans un parc ombragé du centre-ville, où se tiendra jusqu'au 30 janvier l'exposition qui donne son nom au festival: "Gare au Brassens", allusion à l'une de ses plus célèbres chansons, "Le Gorille".

"J'ai voulu une expo joyeuse, décalée, libre et gratuite", lance peu avant le vernissage son commissaire, Clémentine Deroudille. Sur les quatre murs blancs du pavillon, on découvre le regard que pose sur Brassens quelques-uns des dessinateurs de BD les plus influents. A commencer par un allègre "Brassens danse", en slip, de Joann Sfar (auteur de Le Chat du Rabbin, Petit Vampire), qui lui a déjà consacré deux ouvrages il y a une dizaine d'années.

Au Brassens coloré de Charles Berberian ou d'Albin de la Simone répondent sur le mur d'en face, des photos en noir et blanc signées Robert Doisneau, qui a rencontré Brassens à trois reprises: en 1953, où le chanteur débutant pose sagement avec veste, cravate et guitare dans les rues de Paris, puis dans sa loge de l'Olympia en 1962, où l'on retrouve le Brassens à la pipe, puis une dernière fois, en 1972, dans sa maison de la rue Santos Dumont à Paris.

D'autres photos dévoilent un Brassens intime, posant en costard torse nu au bord de la mer, du côté de Sète, sa ville natale. Il est toujours entouré de copains, ou de ses chers Jeanne et Marcel, qui l'ont recueilli à Paris, ou de sa compagne, "Püppchen". La visite se termine par les manuscrits annotés de deux chansons, "L'orage" et "Pénélope", pour la première fois exposés.

Auteur de classiques de la chanson française Georges Brassens est né le 22 octobre 1921 à Sète. Il est mort le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc, à côté de Montpellier.


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com