On ne sait pas ce qu’il convient d’imaginer pour ceux qui se permettent encore et toujours de faire un mauvais usage des valeurs du travail. Des fonctions qu’ils assument et des missions dont ils assurent la responsabilité. A un certain moment, on avait espéré que les défaillances et les manquements pouvaient peut-être servir à l’émergence d’idées et contribuer au jaillissement du sens de la responsabilité et du devoir. Qu’ils permettent aux dirigeants de connaître réellement la réalité de la Tunisie et des Tunisiens. Mais en vain.
On peut longuement discourir sur l’état actuel de l’infrastructure en Tunisie. On évoquera comme d’habitude le manque de moyens et d’encadrement nécessaires. Il reste que tous les arguments évoqués pour justifier les manquements sont indéfendables, car les projets et les stratégies bien élaborés, charpentés autour de données et de réformes portées par de grandes idées, qui tardent encore à voir le jour, mais qui auraient dû nous épargner des images et des séquences devenues habituelles chaque année, notamment lors des fortes précipitations en automne.
Le modèle tunisien en politique liée à l’infrastructure impose toujours l’idée conservatrice selon laquelle l’évolution et les innovations se trouvent affectées par des considérations contre nature. Depuis longtemps, rares sont les responsables qui ont osé remettre les problèmes de l’infrastructure au centre des priorités et des débats.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.