Grèce: 400 migrants arrivés dans un bateau turc débarquent à Kos

Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU, plus de 2.500 personnes ont fait la traversée de la mer Egée cette année à partir de la Turquie voisine (Photo, AFP).
Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU, plus de 2.500 personnes ont fait la traversée de la mer Egée cette année à partir de la Turquie voisine (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 31 octobre 2021

Grèce: 400 migrants arrivés dans un bateau turc débarquent à Kos

  • La Grèce demandait depuis vendredi à la Turquie de récupérer le bateau
  • Devant le refus turc, les autorités grecques ont finalement autorisé les migrants à débarquer sur l'île de Kos, en mer Egée

ATHENES: Près de 400 migrants ont débarqué dimanche d'un navire battant pavillon turc que la Grèce a autorisé à accoster, même si elle accuse la Turquie d'avoir violé un accord migratoire, selon les autorités grecques. 

La Grèce demandait depuis vendredi à la Turquie de récupérer le bateau.

Devant le refus turc, les autorités grecques ont finalement autorisé les migrants à débarquer sur l'île de Kos, en mer Egée. Selon les gardes-côtes, ils ont été transportés dans un entre d'accueil, où ils vont être placés en quarantaine et testés pour le coronavirus.

Selon le ministère des Migrations, 382 personnes ont débarqué et six d'entre elles ont été interpellées pour être interrogées. Les nationalités n'ont pas été précisées.

Le ministre des Migrations, Notis Mitarachi, a dénoncé sur Twitter "encore un autre voyage dangereux et illégal à partir des côtes turques sans que les autorités turques s'en soient aperçues".

A cause d'un problème de moteur, le navire dérivait au large de l'île de Karpathos quand il avait émis un signal de détresse.

Selon les gardes-côtes grecs, le navire avait quitté la Turquie alors que soufflaient des vents violents, et aucun des passagers n'avait de gilet de sauvetage.

Samedi, la Grèce a accusé la Turquie d'avoir sciemment permis le départ du bateau, en violation de l'accord de mars 2016 qui prévoyait un réel effort d'Ankara pour limiter les migrations à partir de son territoire en échange d'une aide financière de milliards d'euros de la part de l'UE.

"La Turquie, une fois de plus, n'a pas accompli ses devoirs envers l'Union européenne. Elle ne va pas accepter le retour du bateau battant pavillon turc et parti d'un port turc évidemment au vu et au su des garde-côtes turcs, et elle continue de faire fi de la vie humaine", avait commenté samedi le ministre grec de la Marine marchande Giannis Plakiotakis.  

Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU, plus de 2.500 personnes ont fait la traversée de la mer Egée cette année à partir de la Turquie voisine, contre 9.700 en 2020, année pour laquelle le HCR a recensé plus de 100 morts ou disparus. 

Les îles grecques de l'est de la mer Egée sont les premières à pouvoir être atteintes depuis les côtes turques par les embarcations en tous genres et de toutes tailles qu'utilisent les migrants.

Mardi dernier, quatre migrants dont deux enfants sont morts noyés lorsque leur bateau a coulé au large de l'île de Chios.


Nucléaire: la Russie opposée à la suspension par l'Iran de la coopération avec l'AIEA

"Nous souhaitons que la coopération entre l'Iran et l'AIEA se poursuive, nous souhaitons que tous respectent la déclaration répétée à maintes reprises par l'Iran selon laquelle ce pays n'a pas et n'aura pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse. (AFP)
"Nous souhaitons que la coopération entre l'Iran et l'AIEA se poursuive, nous souhaitons que tous respectent la déclaration répétée à maintes reprises par l'Iran selon laquelle ce pays n'a pas et n'aura pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse. (AFP)
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  • Pour entrer en vigueur, le texte voté nécessite toutefois encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation
  • Ces derniers jours, les responsables iraniens avaient dénoncé l'absence, à leurs yeux, de "condamnation" de l'agence internationale après les attaques israéliennes et américaines sur les installations nucléaires du pays

MOSCOU: La Russie est opposée à la suspension par l'Iran, son allié au Moyen-Orient, de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a indiqué jeudi son chef de la diplomatie, après le vote la veille par le Parlement iranien en faveur d'une suspension.

"Nous souhaitons que la coopération entre l'Iran et l'AIEA se poursuive, nous souhaitons que tous respectent la déclaration répétée à maintes reprises par l'Iran selon laquelle ce pays n'a pas et n'aura pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.

A l'issue d'une guerre de douze jours avec Israël, pendant laquelle des sites nucléaires iraniens ont été touchés par des frappes israéliennes et américaines, le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA.

Pour entrer en vigueur, le texte voté nécessite toutefois encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation.

Ces derniers jours, les responsables iraniens avaient dénoncé l'absence, à leurs yeux, de "condamnation" de l'agence internationale après les attaques israéliennes et américaines sur les installations nucléaires du pays.

La coopération sera "forcément affectée", avait résumé pour sa part le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaeil Baqaei.

Cette décision de Téhéran a été vivement critiquée par le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, qui a estimé en réponse que ce travail était "une obligation juridique", et non "pas une faveur".

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend, comme Moscou, un droit au nucléaire à des fins civiles.

La Russie, via son agence atomique Rosatom, dispose de plusieurs centaines de spécialistes sur le site de la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud-ouest de l'Iran.

 


Ukraine: des attaques russes font un mort et deux blessés dans la région de Kherson

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adresse aux membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe après la signature d'un accord sur la création d'un tribunal spécial chargé de juger les hauts responsables de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au Conseil de l'Europe à Strasbourg, dans l'est de la France, le 25 juin 2025. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adresse aux membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe après la signature d'un accord sur la création d'un tribunal spécial chargé de juger les hauts responsables de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au Conseil de l'Europe à Strasbourg, dans l'est de la France, le 25 juin 2025. (AFP)
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  • Les villes ukrainiennes sont ciblées quotidiennement par des frappes russes, tandis que les troupes russes grignotent depuis des semaines du terrain dans la région de Soumy (nord-est de l'Ukraine)
  • Sur le plan diplomatique, les pourparlers sont dans l'impasse, malgré la pression des Etats-Unis. Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions entières (Kherson, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia), en plus de la Crimée annexée

KIEV: Des attaques aériennes russes ont fait un mort et deux blessés en Ukraine, dans la région méridionale de Kherson, ont annoncé les autorités locales jeudi matin.

Dans le village de Tavriyske, une frappe aérienne russe a tué un habitant né en 1987, a annoncé le gouverneur Oleksandr Prokoudine sur Telegram.

Selon l'administration militaire régionale, "des bombes guidées ont touché un immeuble résidentiel", blessant un autre homme, âgé de 34 ans, qui se trouvait à son domicile.

Par ailleurs, dans le district de Korabelny, un bombardement russe nocturne a blessé une septuagénaire, qui a été prise en charge par les secours, a rapporté la municipalité de Kherson sur Telegram.

Les villes ukrainiennes sont ciblées quotidiennement par des frappes russes, tandis que les troupes russes grignotent depuis des semaines du terrain dans la région de Soumy (nord-est de l'Ukraine).

Sur le plan diplomatique, les pourparlers sont dans l'impasse, malgré la pression des Etats-Unis. Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions entières (Kherson, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia), en plus de la Crimée annexée, des demandes jugées inacceptables par l'Ukraine.

Le président Volodymyr Zelensky a signé mercredi un accord avec le Conseil de l'Europe pour instituer un tribunal spécial, dans l'objectif de poursuivre et juger les responsables du "crime d'agression contre l'Ukraine".


Trump affirme que les Etats-Unis auront des discussions avec l'Iran «la semaine prochaine»

Une image satellite montre une vue rapprochée des bâtiments détruits du Centre de technologie nucléaire d'Isfahan, après qu'il ait été frappé par des frappes aériennes américaines, le 22 juin. (Reuters/MAXAR)
Une image satellite montre une vue rapprochée des bâtiments détruits du Centre de technologie nucléaire d'Isfahan, après qu'il ait été frappé par des frappes aériennes américaines, le 22 juin. (Reuters/MAXAR)
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  • Donald Trump a affirmé mercredi que les Etats-Unis auraient des discussions avec l'Iran "la semaine prochaine"
  • "Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas"

LA HAYE: Donald Trump a affirmé mercredi que les Etats-Unis auraient des discussions avec l'Iran "la semaine prochaine", évoquant un possible accord au sujet du programme nucléaire de Téhéran.

"Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas", a dit le président des Etats-Unis lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Otan à La Haye.