Pleine d'espoir, la Thaïlande accueille ses premiers touristes sans quarantaine

Quelques centaines de voyageurs étrangers ont atterri lundi en Thaïlande qui rouvre ses portes aux visiteurs internationaux après 18 mois de verrouillage. (Photo, AFP)
Quelques centaines de voyageurs étrangers ont atterri lundi en Thaïlande qui rouvre ses portes aux visiteurs internationaux après 18 mois de verrouillage. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 01 novembre 2021

Pleine d'espoir, la Thaïlande accueille ses premiers touristes sans quarantaine

Quelques centaines de voyageurs étrangers ont atterri lundi en Thaïlande qui rouvre ses portes aux visiteurs internationaux après 18 mois de verrouillage. (Photo, AFP)
  • Ils doivent être vaccinés, fournir un test Covid négatif effectué dans le pays d'origine, en faire un second dans les 24 heures qui suivent leur arrivée, et séjourner une nuit à l'hôtel
  • La pandémie de coronavirus a frappé de plein fouet le royaume, qui dépend beaucoup du tourisme et a enregistré l'an dernier sa pire performance économique depuis la crise financière asiatique de 1997

PHUKET: Quelques centaines de voyageurs étrangers ont atterri lundi en Thaïlande qui rouvre ses portes aux visiteurs internationaux après 18 mois de verrouillage, une lueur d'espoir pour l'industrie du tourisme exsangue depuis la pandémie.  

En fin de journée, l'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok, autrefois l'un des plus fréquentés au monde, avait accueilli 1 500 touristes étrangers, d'après son directeur Kittipong Kittikachorn. Il en attend quelque 70 000 sur l'ensemble de novembre, une goutte d'eau.  

La pandémie de coronavirus a frappé de plein fouet le royaume, qui dépend beaucoup du tourisme et a enregistré l'an dernier sa pire performance économique depuis la crise financière asiatique de 1997.  

Pour remédier à cela, le gouvernement dispense désormais de quarantaine les voyageurs en provenance de plus de 60 pays (Etats-Unis, Chine, Inde, Australie, France, Royaume-Uni...).  

Ils doivent être vaccinés, fournir un test Covid négatif effectué dans le pays d'origine, en faire un second dans les 24 heures qui suivent leur arrivée, et séjourner une nuit à l'hôtel.  

André Winkler, un Allemand de 55 ans, avait l'habitude de passer six mois de l'année en Thaïlande pendant l'hiver et n'était pas revenu depuis le début de la crise.   

« Je suis ravi de retrouver le pays, les Thaïlandais, la nourriture », sourit-il après avoir franchi l'immigration à Suvarnabhumi.   

L'aéroport international de Phuket (sud) a aussi accueilli quelques touristes.  

« Nous allons jouer au golf, nous relaxer », dit Lin Hurley, venu des Pays-Bas avec sa femme.  

La perle de la mer d'Andaman, qui avait reçu plus de 9 millions de visiteurs en 2019, est sinistrée.  

Dans le célèbre quartier chaud de Patong, les go go bars sont vides et, quelques kilomètres plus au nord, la plage reste quasi-déserte.   

« C'est tellement triste de voir que tout est fermé », soupire Yoav Gannod venu d'Australie avec sa femme.  

Quand les groupes de touristes affluaient sur les plages, Dit gagnait jusqu'à 150 dollars par jour en louant des chaises longues et en vendant des jus de fruits.   

Fermé plusieurs mois, son petit commerce vient de rouvrir mais ne génère plus que 30 dollars.  

« Nous avons dû utiliser nos économies, cultiver des légumes, pêcher des poissons pour survivre ».  

« On ne s'attend pas à ce que toutes les chaises longues soient remplies tout de suite », relève-t-il, mais cela sera mieux qu'avec le plan « bac à sable ».   

Ce programme pilote avait permis à Phuket de rouvrir dès juillet aux touristes vaccinés à la condition de rester sur l'île deux semaines avant de pouvoir se rendre ailleurs en Thaïlande.   

Mais il a attiré moins de 60 000 visiteurs en quatre mois.  

« Plus comme ça »   

« La chose la plus importante à laquelle le gouvernement et moi-même pensons en ce moment est de faire en sorte que les moyens de subsistance des gens reviennent à la normale », a déclaré vendredi le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha.   

Le tourisme représente près d'un cinquième de l'économie et l'impact de la pandémie s'est répercuté sur divers secteurs, de la restauration aux transports.  

Le retour des voyageurs sera très progressif: les autorités tablent sur 10 à 15 millions de visiteurs l'année prochaine, bien loin du record de près de 40 millions de 2019.  

Les recettes attendues pour 2022 sont d'environ 30 milliards de dollars. « En 2023, nous pensons qu'elles seront proches du chiffre de 2019 », a déclaré le ministre du Tourisme Pipat Ratchakitprakarn.   

Mais les professionnels sont moins optimistes: les touristes chinois, principal marché pour la Thaïlande, sont toujours soumis à une quarantaine stricte à leur retour chez eux et ne devraient pas revenir avant longtemps.  

De plus, le royaume enregistre encore environ 10 000 cas de Covid par jour et seuls 40% de la population a reçu deux doses vaccin. A Bangkok, ce taux est de 80%.  

Près de Phuket, sur l'archipel de Koh Phi Phi, rendu célèbre par le film « La plage », certains craignent le retour du tourisme de masse et ses excès.  

« Avant, les touristes les moins fortunés venaient ici et tout ce qu'ils voulaient, c'était du sexe, de la drogue et de l'alcool », raconte Roger Andreu, employé dans un magasin de plongée.   

« Nous devons gagner de l'argent, mais plus de cette façon là ».  


Un nouvel organe de protection de la propriété intellectuelle permettra d’attirer davantage d’investissements

L’Arabie saoudite a mis en place un organe d’enquête spécialisé dans les litiges relatifs à la propriété intellectuelle. (Reuters)
L’Arabie saoudite a mis en place un organe d’enquête spécialisé dans les litiges relatifs à la propriété intellectuelle. (Reuters)
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  • Le Conseil du ministère public d’Arabie saoudite a approuvé la création du ministère public de la propriété intellectuelle à la mi-février
  • Dans son communiqué, le ministère de la Justice indique que la création de cet organe a été décidée en application de la Stratégie nationale sur la propriété intellectuelle

RIYAD: Des experts en innovation et en économie ont déclaré à Arab News que la mise en place par l’Arabie saoudite d’un organe d’enquête spécialisé dans les litiges relatifs à la propriété intellectuelle permettra de favoriser la réalisation de projets innovants et d’attirer des investissements étrangers dans le pays.

Le Conseil du ministère public d’Arabie saoudite a approuvé la création du ministère public de la propriété intellectuelle à la mi-février.

Dans son communiqué, le ministère de la Justice indique que la création de cet organe a été décidée en application de la Stratégie nationale sur la propriété intellectuelle lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, «qui consiste à mettre en place un environnement distingué pour l’organisation et le développement de services judiciaires dans les domaines de la propriété intellectuelle».

Le communiqué décrit le ministère public de la propriété intellectuelle comme «l’un des principaux facteurs permettant d’atteindre les objectifs de la Vision 2030 du Royaume».

Cet organe est chargé d’enquêter et d’engager des actions pénales dans les cas de violation des droits de propriété intellectuelle stipulés dans le système du droit des marques et le système de protection des droits d’auteur, déférés par l’Autorité saoudienne de la propriété intellectuelle, ainsi que dans le système des brevets et de la topographie pour les circuits intégrés, les variétés végétales et les modèles industriels.

Selon le ministère, «ces poursuites favoriseront le développement du Parlement dans le domaine de la protection judiciaire globale de la propriété intellectuelle. Elles disposeront d’un cadre de procureurs qualifiés qui ont été formés et ont acquis les compétences nécessaires conformément aux normes de compétence juridique pour la protection pénale des cas de violation des droits de propriété intellectuelle, ce qui conduira à la croissance (de ce secteur).»

«La mise en place d’un ministère public de la propriété intellectuelle contribue à créer “un environnement qui attire les technologies internationales, les innovateurs et les inventeurs aux niveaux local et mondial», a affirmé Abdallah Alakeel, président de l’Association saoudienne pour la recherche scientifique et l’innovation.

«L’inventeur, l’innovateur ou le propriétaire d’une entreprise créative ou technique aura la garantie que ses droits dans le Royaume seront protégés et sécurisés grâce à la présence de lois et de règlements clairs», a-t-il souligné.

Abdallah al-Hamed, responsable du conseil en investissement chez GIB Capital, espère que la création de cet organe préservera positivement les droits et confirmera la capacité du détenteur de ces droits à en bénéficier financièrement et intellectuellement de manière claire et authentique. Cela donnera lieu à une nouvelle réflexion sur l’environnement de la propriété intellectuelle et sa capacité en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un «Davos des banlieues» en septembre pour les entreprises des quartiers populaires

Bobigny, banlieue nord-est de Paris, le 17 mars 2021. (AFP)
Bobigny, banlieue nord-est de Paris, le 17 mars 2021. (AFP)
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  • «C'est l'occasion de poser une vision, un plan de développement économique de ces banlieues», estime Aziz Senni, organisateur de «Davos des banlieues»
  • «On dit souvent que la banlieue coûte au budget de l'Etat, on nous dit toujours combien ça coûte sans jamais nous dire combien elle rapporte», dit l'entrepreneur

PARIS: Un forum économique ou "Davos" des banlieues, visant à favoriser l'activité des entreprises des quartiers populaires, sera organisé les 17 et 18 septembre à Paris, ont annoncé jeudi ses organisateurs.

"L'enjeu (...) est d'identifier des leviers pour engager une véritable dynamique économique au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), où vivent plus de 5 millions de Français, dont la plupart sont exposés à un taux de chômage 2,7 fois supérieur à celui de la moyenne nationale", indique le Forum économique des banlieues (FEB).

Dans les locaux du Conseil économique, social et environnemental (Cese), le millier de participants attendus passeront d'abord une journée à plancher sur la situation économique des quartiers populaires et les solutions pouvant y être apportées.

La seconde journée sera consacrée à la mise en relation d'entrepreneurs des quartiers avec de grandes entreprises, avec pour objectif de décrocher 100 millions d'euros de commandes.

"C'est l'occasion de poser une vision, un plan de développement économique de ces banlieues", estime auprès de l'AFP l'entrepreneur Aziz Senni, organisateur de ce "Davos des banlieues", clin d'œil à la ville suisse où se tient chaque année le Forum économique mondial.

"On dit souvent que la banlieue coûte au budget de l'Etat, on nous dit toujours combien ça coûte sans jamais nous dire combien elle rapporte", poursuit-il. "On a là un tissu économique qu'on pourrait développer, en créant des emplois locaux, des stages, des alternances".

Chaque intervenant sera invité à formuler des propositions pour les entreprises des quartiers populaires, qui seront consignées dans un Livre blanc.

Le Premier ministre Gabriel Attal, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ou les anciens ministres Jean-Louis Borloo et Najat Vallaud-Belkacem y sont attendus, selon le FEB.

Côté acteurs privés, le fondateur de Free Xavier Niel, la directrice générale de la Fédération bancaire française Maya Atig ainsi que l'ex-président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux ont confirmé leur participation, indique-t-on de même source.

Les organisateurs souhaitent mettre l'accent sur les TPE et PME créées depuis plus de deux ans et moins éligibles aux aides publiques à l'entrepreneuriat, a expliqué Aziz Senni.

Le Forum économique des banlieues souhaite faciliter l'accès de 250 000 de ces entreprises installées dans les QPV aux marchés publics et privés.


Saudi Mobily connaîtra la plus forte croissance dans le secteur des télécommunications au Moyen-Orient en 2024

Brand Finance a également placé le PDG de l'entreprise, Salman bin Abdulaziz Al-Badran, parmi les 10 premiers chefs d'entreprise de l'indice mondial de protection des marques. (Shutterstock)
Brand Finance a également placé le PDG de l'entreprise, Salman bin Abdulaziz Al-Badran, parmi les 10 premiers chefs d'entreprise de l'indice mondial de protection des marques. (Shutterstock)
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  • Saudi Mobily a été classée comme l'entreprise à la croissance la plus rapide dans le secteur des télécommunications au Moyen-Orient en 2024 par le cabinet de conseil en marketing Brand Finance.
  • Brand Finance évalue les labels sur la base de plusieurs critères principaux, notamment l'indice de force de la marque, l'impact de l'entreprise sur l'augmentation du chiffre d'affaires et des bénéfices, et les prévisions de croissance future

RIYADH : Saudi Mobily a été classée comme l'entreprise à la croissance la plus rapide dans le secteur des télécommunications au Moyen-Orient en 2024 par le cabinet de conseil en marketing Brand Finance.

La liste révèle que la valeur de l'entreprise a augmenté d'environ 18 % par rapport à l'année précédente, conservant ainsi sa position de leader parmi les plus grandes entreprises du secteur au Moyen-Orient.

Les classements et les chiffres récemment publiés s'alignent sur l'objectif de l'Arabie saoudite de développer et de promouvoir la transformation numérique dans le Royaume et d'améliorer les services fournis dans le domaine des technologies de l'information et de la communication.

"Mobily est devenue le meilleur choix pour les particuliers et les entreprises, car ses réalisations au niveau de la marque reflètent ses performances exceptionnelles dans la fourniture de services numériques intégrés et pionniers dans le Royaume et sa réalisation de grands progrès dans le développement de l'infrastructure numérique", a déclaré Noura Al-Shiha, vice-présidente principale de la marque et de la communication d'entreprise chez Mobily.

Brand Finance a également placé le PDG de l'entreprise, Salman bin Abdulaziz Al-Badran, parmi les 10 premiers chefs d'entreprise de l'indice mondial de protection des marques.

Cette place est principalement attribuée aux diverses initiatives qu'il a lancées depuis qu'il a rejoint la société, également appelée Etihad Etisalat Co, en 2019, et à son rôle central dans l'amélioration de la croissance de la marque de l'entreprise.

Al-Shiha a déclaré que l'inclusion du PDG de Mobily dans l'indice mondial de protection des marques reflète son intérêt à faire de l'entreprise l'un des noms commerciaux les plus forts au monde. 

Brand Finance évalue les labels sur la base de plusieurs critères principaux, notamment l'indice de force de la marque, l'impact de l'entreprise sur l'augmentation du chiffre d'affaires et des bénéfices, et les prévisions de croissance future.

La majorité des investissements de Mobily se concentrent sur le développement de l'infrastructure et l'adoption de nouvelles technologies telles que l'informatique en nuage et l'Internet des objets, l'augmentation des centres de données et l'élargissement de la portée du déploiement du réseau 5G. 

Cherchant à offrir une expérience moderne à ses clients, l'entreprise souhaite les placer au centre de son attention en adoptant l'approche "Customer First". Cette stratégie vise à atteindre les objectifs de la Saudi Vision 2030, qui s'efforce d'améliorer la qualité de vie des familles et des individus dans le Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com