Le rédacteur en chef du Times: «On est à l’âge d’or du journalisme»

Witherow a déclaré: «Quand des jeunes me demandent s’ils doivent se lancer dans le journalisme, je leur réponds que c’est le moment idéal.» (Photo, Shutterstock)
Witherow a déclaré: «Quand des jeunes me demandent s’ils doivent se lancer dans le journalisme, je leur réponds que c’est le moment idéal.» (Photo, Shutterstock)
John Witherow s'exprimait lors du Web Summit, la plus grande conférence technologique d’Europe, tenue à Lisbonne. (Photo, AFP)
John Witherow s'exprimait lors du Web Summit, la plus grande conférence technologique d’Europe, tenue à Lisbonne. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 04 novembre 2021

Le rédacteur en chef du Times: «On est à l’âge d’or du journalisme»

  • «Aujourd’hui, on nous dit que ce sont les géants de la technologie qui nous détruisent. Les lecteurs veulent tout avoir gratuitement, nous devons utiliser des attrape-clics, c’est une course vers le bas. Sauf que ce n’est pas vrai», a déclaré Witherow
  • Une étude réalisée en 2018 par trois chercheurs du MIT a révélé que les fausses nouvelles ont 70% plus de chances d’être retweetées que les histoires vraies

LONDRES: Malgré l’essor des grandes entreprises technologiques comme Google et Facebook, l’éditeur du quotidien britannique The Times, John Witherow, a affirmé que vivions à «l’âge d’or du journalisme sérieux».

«Aujourd’hui, on nous dit que ce sont les géants de la technologie qui nous détruisent. Les lecteurs veulent tout avoir gratuitement, nous devons utiliser des attrape-clics, c’est une course vers le bas. Sauf que ce n’est pas vrai», a déclaré mercredi Witherow lors du Web Summit, la plus grande conférence technologique d’Europe, tenue à Lisbonne.

«Le bon journalisme n’a pas besoin d’être sauvé. Il est en plein essor. C’est un âge d’or du journalisme sérieux. Il s’étend à l’audio et au visuel et atteint de nouveaux publics.»

«Quand des jeunes me demandent s’ils doivent se lancer dans le journalisme, je leur réponds que c’est le moment idéal», a-t-il ajouté.

Les compagnies de réseaux sociaux font récemment l’objet d’un contrôle minutieux pour être devenues des refuges pour les fausses nouvelles et la désinformation. Un rapport d’Arab News intitulé «Future of Media: Myth of Digital Transformation» («Le futur des médias: le mythe de la transformation digitale») s’est penché sur la question.

En 2020, 79% des jeunes Arabes s’informaient sur les réseaux sociaux, un pourcentage énorme comparé à seulement 25% en 2015, selon le sondage d’Arab Youth Survey.

Une étude réalisée en 2018 par trois chercheurs du Massachusetts Institute of Technology a révélé que les fausses nouvelles se propagent beaucoup plus vite sur Twitter que les histoires vraies. Selon leurs recherches, les fausses nouvelles ont 70% plus de chances d’être retweetées que les histoires vraies.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.