Goncourt à Mbougar Sarr: «magnifique consécration» selon Macky Sall, des ruptures de stock à Dakar

Le lauréat du Goncourt 2021, Mohamed Mbougar Sarr, le 3 novembre 2021 à Paris après avoir reçu son prix. (Photo, AFP)
Le lauréat du Goncourt 2021, Mohamed Mbougar Sarr, le 3 novembre 2021 à Paris après avoir reçu son prix. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 04 novembre 2021

Goncourt à Mbougar Sarr: «magnifique consécration» selon Macky Sall, des ruptures de stock à Dakar

  • L'attribution du plus prestigieux des prix littéraires français à cet écrivain de 31 ans est une «magnifique consécration qui illustre la tradition d’excellence des hommes et femmes de lettres sénégalais»
  • L'ouvrage était vendu 11.000 FCFA (16,70 euros), dans un pays classé parmi les plus pauvres au monde où le salaire minimum est de 75 euros

DAKAR : Le président sénégalais Macky Sall a salué l'attribution du prix Goncourt à son compatriote Mohamed Mbougar Sarr comme une "magnifique consécration" pour un roman qui était mercredi en rupture de stock dans plusieurs librairies de Dakar.


L'attribution du plus prestigieux des prix littéraires français à cet écrivain de 31 ans est une "magnifique consécration qui illustre la tradition d’excellence des hommes et femmes de lettres sénégalais", a estimé Macky Sall sur Twitter.


Dès l'annonce du prix, les lecteurs à Dakar se sont rués dans les librairies.


"Le stock est épuisé dans nos quatre librairies", a confié à l'AFP une responsable de la librairie "Aux Quatre Vents", une des principales de la capitale sénégalaise, quelques heures après l'annonce du sacre du roman "La plus secrète mémoire des hommes".


L'ouvrage était vendu 11.000 FCFA (16,70 euros), dans un pays classé parmi les plus pauvres au monde où le salaire minimum est de 75 euros.


La librairie n'a pas donné d'indication sur le nombre d'exemplaires vendus.


Le Goncourt a également dopé les ventes des ouvrages antérieurs de Sarr dont "Terre ceinte" (2014) et "Silence du coeur" (2017). Elles "se sont accélérées depuis l'annonce du sacre", a affirmé à l'AFP Paul Sarr, un autre responsable de la même librairie "Aux Quatre Vents", sans donner de chiffre.


Le livre circulait cependant en format numérique mercredi via les réseaux sociaux, a constaté un journaliste de l'AFP.


Mohamed Mbougar Sarr, écrivain inconnu du grand public aussi bien en France qu'au Sénégal, est devenu à 31 ans le premier écrivain d'Afrique subsaharienne à être distingué par le prix Goncourt.


Cette distinction était abondamment rapportée par les médias sénégalais de langue française et saluée sur les réseaux sociaux.


"Tellement plaisant et tellement beau de voir quelqu'un qui excelle dans son domaine. Mbougar Sarr bravo et merci d'avoir hissé le drapeau tout haut", a tweeté le musicien Youssou N'Dour, ancien ministre de la Culture (2012-2013).


Un autre musicien, Omar Pène, ami du lauréat, a estimé sur Twitter que "le Goncourt ne récompense ni une nationalité ni un continent mais une œuvre de très haute facture".


Mbougar "a écrit, et pas au charbon, une page d'histoire. Celle-ci est de celles qui restent", s'est réjoui le poète Amadou Lamine Sall, disciple du défunt président du Sénégal, poète et académicien, Léopold Sédar Senghor, dans un texte publié mercredi.


Il "l’a fait au pays des Grands Blancs dans une langue (le français) qui ne leur appartient plus. Senghor l’a prouvé, il y a bien longtemps !", a-t-il ajouté.


"Cet événement marquera l’histoire de notre pays (...) Quelle fierté il apporte à notre peuple", s'est de son côté enthousiasmé sur Twitter l'ancien Premier ministre Abdoul Mbaye.


Publié par l'éditeur français Philippe Rey (France) et Jimsaan, une maison appartenant aux écrivains Felwine Sarr, Boubacar Boris Diop et Nafissatou Dia, le roman raconte l’histoire de Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais qui découvre à Paris le livre "Le labyrinthe de l’inhumain", paru en 1938, souligne l'Agence de presse sénégalaise.


"Diégane est un ancien élève d’un lycée militaire d’excellence au Sénégal et étudiant en lettres à Paris, ce qui n’est pas loin du parcours de l’auteur", a relevé l'APS.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
Short Url
  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.


AlUla lance un projet de documentation des inscriptions

Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Parmi les sites les plus importants figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanites et d'autres textes anciens d'Arabie du Nord. (SPA)
Short Url
  • La RCU crée un registre numérique complet de plus de 25 000 inscriptions d’AlUla, mettant en lumière 10 langues et écritures issues de différentes périodes historiques
  • Le projet, accompagné de programmes de formation et de publications scientifiques, renforce la préservation et l’étude d’un patrimoine culturel vieux de 3 000 ans

RIYAD : La Commission royale pour AlUla a lancé un projet visant à analyser et documenter plus de 25 000 inscriptions découvertes sur divers sites de la région, datant de l’âge du fer jusqu’à la fin de la période islamique.

La RCU souhaite protéger le patrimoine culturel et faire progresser la recherche sur l’histoire de l’écriture dans le nord-ouest de l’Arabie, a-t-elle annoncé récemment dans un communiqué de presse.

Le projet vise à établir un registre numérique complet des inscriptions d’AlUla grâce à une analyse linguistique et à la numérisation 3D, tout en reliant chaque découverte à son contexte historique et culturel.

La diversité des langues et des écritures — au nombre de 10 — souligne le rôle historique d’AlUla en tant que carrefour des civilisations et centre d’échanges culturels.

Parmi les sites les plus remarquables figure Jabal Ikmah, qui abrite des textes dadanitiques et d’autres inscriptions nord-arabiques anciennes, reconnues par le Registre Mémoire du monde de l’UNESCO en 2023 pour leur valeur documentaire.

--
Plusieurs vallées, dont celle de Wadi Abu Oud, recèlent des inscriptions rupestres et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et des symboles tribaux. (SPA)

Jabal Al-Aqra présente également une collection d’inscriptions arabo-islamiques anciennes associées aux routes de pèlerinage, tandis que les chemins reliant Dadan et Hegra comptent parmi les plus anciennes inscriptions arabes liées au commerce et aux voyages.

Plusieurs vallées, dont Wadi Abu Oud, renferment des inscriptions lihyanites et des gravures rupestres représentant la vie quotidienne et les symboles tribaux, offrant un aperçu des interactions humaines avec l’environnement naturel à travers différentes époques.

Parmi les exemples les plus remarquables figure l’inscription de Zuhayr, datant de la 24ᵉ année après l’Hégire. Elle fournit une preuve précieuse de la contribution d’AlUla à la diffusion précoce de l’écriture arabe et de son rôle dans l’enregistrement des transformations historiques qui ont façonné la région.

Le projet inclut également des programmes de formation pour les étudiants en archéologie et les personnes intéressées par le patrimoine documentaire, ainsi que des initiatives de sensibilisation du public.

Les résultats seront publiés dans une série de revues scientifiques spécialisées afin de soutenir la recherche et l’éducation dans les domaines de la langue, de l’histoire et de l’archéologie.

Par cette initiative, indique le communiqué, la RCU réaffirme son engagement à protéger un patrimoine culturel couvrant plus de 3 000 ans.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tea Trunk, la nouvelle culture du thé haut de gamme signée AVANTCHA

Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Le Tea Trunk révèle une sélection de thés et accessoires, pensée pour transformer chaque moment en expérience raffinée. (Fournie)
Short Url
  • Le Tea Trunk d’AVANTCHA allie design, fonctionnalité et savoir-faire pour transformer la dégustation du thé en expérience d’exception
  • Fabriqué à la main et proposé avec une sélection de thés et accessoires exclusifs, il symbolise l’élégance contemporaine du rituel du thé

DUBAÏ : Le concept de dégustation du thé prend une nouvelle dimension.

Le Tea Trunk incarne l’évolution ultime de la volonté d’AVANTCHA de créer des pièces intemporelles capables de transformer les rituels du quotidien en expériences extraordinaires.

Conçu pour les connaisseurs et les collectionneurs, le Tea Trunk allie un artisanat d’exception à une fonctionnalité sans égale, offrant une expérience unique qui redéfinit le rituel moderne du thé.

Le Tea Trunk est bien plus qu’un objet de luxe : c’est une déclaration de goût raffiné. Chaque détail – du noyau en bois massif enveloppé de cuir véritable aux fermoirs en acier inoxydable poli et aux finitions appliquées à la main – reflète l’engagement d’AVANTCHA envers l’art et la perfection.

Cette pièce exclusive est autant une œuvre de design qu’un objet utilitaire, chaque malle étant fabriquée individuellement pour garantir qu’aucune ne soit identique.

À l’ouverture, le Tea Trunk révèle une sélection soigneusement choisie des meilleurs thés et accessoires AVANTCHA. Il comprend une gamme sophistiquée d’essentiels du thé : six verres à double paroi, une théière Kata, deux théières Solo, et bien plus encore, offrant une expérience complète à ceux qui apprécient le rituel du thé. Le plateau supérieur sert de surface de préparation raffinée, avec une balance intégrée pour un dosage précis, tandis que des roulettes dissimulées facilitent son déplacement dans les résidences, les espaces événementiels et les hôtels de luxe.

« Chaque élément du Tea Trunk a été pensé pour sublimer l’expérience du thé, alliant art, fonctionnalité et raffinement », explique Marina Rabei, cofondatrice d’AVANTCHA. « Il ne s’agit pas seulement de thé, mais de créer des moments riches de sens, ancrés dans la tradition et magnifiés par le design contemporain. »

L’héritage d’AVANTCHA en matière d’artisanat et de luxe s’étend aux destinations et marques les plus prestigieuses au monde, avec des expériences de thé sur mesure pour Cartier, Gucci et Fendi, ainsi que des collaborations avec des résidences royales et des hôtels emblématiques tels que The Royal Atlantis, Emirates Palace et Four Seasons.

En savoir plus: avantcha.com/pages/tea-trunk

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp