Le siège de l'ONU, trésor d'œuvres d'art

Les peintures murales de Fernand Leger dans la salle de l'Assemblée générale alors que Werner Schmidt des Nations Unies discute d'œuvres d'art aux Nations Unies le 3 novembre 2021 à New York. (Photo, AFP)
Les peintures murales de Fernand Leger dans la salle de l'Assemblée générale alors que Werner Schmidt des Nations Unies discute d'œuvres d'art aux Nations Unies le 3 novembre 2021 à New York. (Photo, AFP)
Une fenêtre en acier inoxydable de Marc Chagall alors que Werner Schmidt des Nations Unies discute d'œuvres d'art aux Nations Unies le 3 novembre 2021 à New York. (Photo, AFP)
Une fenêtre en acier inoxydable de Marc Chagall alors que Werner Schmidt des Nations Unies discute d'œuvres d'art aux Nations Unies le 3 novembre 2021 à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 08 novembre 2021

Le siège de l'ONU, trésor d'œuvres d'art

  • À l'image de l'ONU, née en 1945 pour œuvrer à la paix, ses collections sont l'expression de moments historiques, de tendances artistiques et des particularités des pays donateurs
  • «A l'entrée, les délégués voient un paysage de guerre et de désespoir, et à la sortie, un monde en paix et en harmonie»

NEW YORK : Marc Chagall, Henry Moore, Fernand Léger: en près de huit décennies, le siège des Nations unies à New York a accumulé de précieuses oeuvres d'art, de la part d'Etats et de particuliers, faisant de l'enceinte une étape méconnue mais attrayante de la Grosse Pomme.


Dans ce coeur de la diplomatie internationale, qui abrite des réunions de crises cruciales pour la marche du monde, l'histoire et la géopolitique s'explorent aussi à travers quelque 400 oeuvres, offertes par 150 des 193 pays membres.


"Nous ne sommes pas un musée", prévient néanmoins Werner Schmidt, le fonctionnaire chargé de superviser cette collection, que les touristes pouvaient partiellement visiter avant la crise du Covid, mais qui reste fermée pour l'instant aux regards extérieurs.

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Une tapisserie orne un mur de l'ONU. (AFP). 


À l'image de l'ONU, née en 1945 pour œuvrer à la paix, ses collections sont l'expression de moments historiques, de tendances artistiques et des particularités des pays donateurs. 


Certains d'entre eux ont cessé d'exister, comme l'Allemagne de l'Est, la Yougoslavie ou l'Union soviétique, tandis que d'autres ont vu le jour.

«Guerre et Paix»
Parmi les œuvres les plus spectaculaires, figurent "Guerre et Paix" de l'artiste brésilien Candido Portinari. Ces peintures murales encadrent l'entrée menant à l'Assemblée générale, le cœur de l'Organisation.


"A l'entrée, les délégués voient un paysage de guerre et de désespoir, et à la sortie, un monde en paix et en harmonie", explique M. Schmidt à l'AFP. Une allégorie de l'objectif de l'ONU: régler les différends par le dialogue.


Marc Chagall s'était lui-même rendu à l'ONU en 1964 pour livrer sa "Fenêtre", une peinture sur verre aujourd'hui endommagée. Elle est le fruit d'une collecte effectuée par les fonctionnaires onusiens, après la mort de l'un de ses plus emblématiques secrétaires généraux, Dag Hammarskjöld, et de quinze collaborateurs, dans le crash d'un avion volant vers le Zaïre, à l'époque, en 1961.


Son admiration pour M. Hammarskjöld a également conduit le sculpteur Henry Moore à faire don de sa "Figure couchée", exposée dans les jardins de l'ONU. Une œuvre monumentale de l'artiste américaine Barbara Hepworth, rare femme représentée, se distingue aussi.

Oasis d'or 
Le fonds comprend aussi une scène quotidienne d'une oasis du désert saoudien en or massif, cadeau de l'Arabie saoudite, ainsi qu'un palmier en or avec bouquets de perles en guise de dattes, un don du Bahreïn. 

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La statue le Mal battu par le Bien, dans les jardins de l'INU. (AFP). 


Des pièces africaines, un gigantesque vase chinois, des meubles de designers renommés et une tapisserie décrivant les horreurs de l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl enrichissent la collection. 


D'autres oeuvres racontent un moment du pays qui les ont offertes, comme "L'homme qui se lève" de l'ancien sculpteur est-allemand Fritz Cremer, qui devait refléter le succès du régime communiste mais a suscité l'hostilité des intellectuels du pays. Un peu plus loin, se trouve la sculpture monumentale Saint-Georges et le dragon, offerte par l'Union soviétique, et construite à partir de douilles de missiles nucléaires.


Ou encore la reproduction de la tablette métallique, ou "gerege", un passeport à l'époque de Gengis Khan qui assurait certains privilèges à ses détenteurs. 


L'amphithéâtre de l'Assemblée générale est flanqué de deux fresques abstraites du peintre Fernand Léger. Aux yeux du président américain de l'époque, Harry Truman, elles ressemblaient à "du bacon et des œufs" et à "un lapin sorti d'un chapeau". Personne n'a jamais osé le contredire, se souvient Werner Schmidt. 

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Une fenêtre en acier inoxydable de Marc Chagall alors que Werner Schmidt des Nations Unies discute d'œuvres d'art aux Nations Unies le 3 novembre 2021 à New York. (Photo, AFP)

Les États-Unis n'ayant pas accordé de visa à Fernand Léger pour les peindre sur place, le peintre français s'était tourné vers d'autres mains pour réaliser ses tableaux. Un cadeau de Nelson Rockefeller, grand mécène de l'ONU. 


Ses héritiers ont récemment repris une tapisserie qui était prêtée, représentant le "Guernica" de Pablo Picasso. Elle avait présidé pendant des décennies l'entrée du Conseil de sécurité, pour rappeler à ses délégués les conséquences des conflits armés. 


Tout pays peut faire don d'une œuvre. "Il faut que ce soit un art qui ne dérange pas les autres pays, qui parle à tout le monde dans le même langage positif", conclut M. Schmidt. 


L'Onyx Arena de Djeddah accueille la finale de la série estivale MDLBeast

La soirée a été marquée par des performances électrisantes, avec en tête d'affiche les Black Eyed Peas, qui ont captivé le public avec leurs tubes internationaux et leur énergie débordante. (Photo Fournie)
La soirée a été marquée par des performances électrisantes, avec en tête d'affiche les Black Eyed Peas, qui ont captivé le public avec leurs tubes internationaux et leur énergie débordante. (Photo Fournie)
Après Black Eyed Peas, un membre du trio électronique italien Meduza a clôturé la soirée avec ses rythmes progressive house. (Photo Fournie)
Après Black Eyed Peas, un membre du trio électronique italien Meduza a clôturé la soirée avec ses rythmes progressive house. (Photo Fournie)
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  • La soirée a été marquée par des performances électrisantes, avec en tête d'affiche le groupe Black Eyed Peas, qui a captivé le public avec ses tubes.
  • Le chanteur principal, Will.i.am, a remercié les fans de les accueillir à nouveau en Arabie saoudite, dédiant une chanson à « l'unité, la collaboration et la solidarité ».

DJEDDAH : MDLBeast a clôturé sa série estivale 2025 par une finale spectaculaire vendredi à l'Onyx Arena de Jeddah.

La soirée a été marquée par des performances électrisantes, avec en tête d'affiche les Black Eyed Peas, qui ont captivé le public avec leurs tubes mondiaux et leur énergie débordante.

Le chanteur principal will.i.am a remercié les fans de les accueillir à nouveau en Arabie saoudite, dédiant une chanson à « l'unité, la collaboration et la solidarité ».

« Et si nous ne disposons pas encore de ces éléments dans nos vies, alors nous devons les rechercher, en particulier auprès de nos familles, et rechercher l'amour », a-t-il ajouté, envoyant un message puissant de connexion et d'espoir qui a profondément résonné auprès du public.

La soirée a débuté avec Sharkk, sensation locale de la musique électronique, suivi de Bayou, star régionale du R&B, dont le mélange d'influences moyen-orientales et de pop contemporaine a suscité des applaudissements enthousiastes. 

Après Black Eyed Peas, un membre du trio électronique italien Meduza a clôturé la soirée avec ses rythmes progressive house.

« L'énergie du public à Djeddah est vraiment électrique, c'est quelque chose de spécial », a déclaré Meduza pendant son set.

La série estivale MDLBeast de cette année a attiré des milliers de personnes, avec des performances de stars mondiales telles que Swae Lee, Ty Dolla $ign, Don Diablo, Metro Bomin, Quavo, Central Cee et R3HAB, aux côtés de talents régionaux émergents tels que Leen, Bayou, Jeed, Saud et Shancoty.

Rehab, originaire de Djeddah, qui a assisté aux quatre semaines, a déclaré : « L'énergie ici à Onyx est électrique. Voir des artistes internationaux comme les Black Eyed Peas et Ty Dolla $ign aux côtés de nos propres talents saoudiens montre à quel point notre scène musicale a évolué.

« Comme je ne pouvais pas voyager cet été, j'ai vraiment apprécié de passer mon temps pendant les week-ends et j'ai apprécié chaque performance. »

Un autre fan, Sahal Marwan, a ajouté : « MDLBeast est en train de transformer la scène du divertissement en Arabie saoudite. Même s'il fait très chaud dehors, l'Onyx Arena climatisée offre un environnement idéal pour que les amateurs de musique puissent profiter pleinement de l'expérience.

« Mais surtout, c'est incroyable de voir un mélange aussi dynamique d'artistes internationaux et locaux partager la scène. »

MDLBeast se prépare déjà pour le prochain XP Music Futures et son festival phare Soundstorm, qui se tiendra en décembre à Riyad. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou, réchappe à un incendie

La photo montre une façade de la mosquée-cathédrale de Cordoue le 12 juin 2023. Un incendie s'est déclaré le 8 août 2025 dans la célèbre mosquée-cathédrale de Cordoue, dans le sud de l'Espagne, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO visité par plus de 2 millions de personnes en 2024. (AFP)
La photo montre une façade de la mosquée-cathédrale de Cordoue le 12 juin 2023. Un incendie s'est déclaré le 8 août 2025 dans la célèbre mosquée-cathédrale de Cordoue, dans le sud de l'Espagne, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO visité par plus de 2 millions de personnes en 2024. (AFP)
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  • Un incendie d’origine probablement accidentelle s’est déclaré dans la mosquée-cathédrale de Cordoue vendredi soir, sans faire de victimes ni de dégâts majeurs grâce à une intervention rapide des pompiers
  • Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ce joyau andalou millénaire a été sauvé in extremis, évitant un drame comparable à celui de Notre-Dame de Paris

MADRID: Les images ont fait craindre une catastrophe semblable à celle de Notre-Dame de Paris, mais la mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou dans le sud de l'Espagne, a échappé au pire après un incendie apparemment accidentel qui a éclaté vendredi soir avant d'être éteint rapidement.

"Le monument est sauvé!", a lancé le maire de la ville, José María Bellido, à la radio Cadena Ser, assurant qu'un "désastre" avait été évité grâce à l'efficacité des pompiers.

Le sinistre s'était déclaré aux alentours de 21H00 heures locales (19H00 GMT) dans cet édifice millénaire célèbre notamment pour sa forêt de colonnes de marbre.

Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des flammes oranges et de la fumée s'échappant des hauts murs du monument, notamment au-dessus de la porte de San José (sur le côté sud de la mosquée), qui donne accès à l'intérieur et au célèbre patio des orangers.

Edifiée comme une mosquée par les émirs et califes omeyyades entre les VIIIe et Xe siècles, le bâtiment a été consacré cathédrale après la reconquête chrétienne en 1236, et des éléments catholiques ont été ajoutés, dont une vaste chapelle centrale au XVIe siècle.

Classée au patrimoine mondial par l'Unesco en 1984, la mosquée-cathédrale de Cordoue a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2024 selon son site internet.

- "Etincelle" -

L'incendie a été déclaré éteint par M. Bellido peu après minuit (22H00 GMT). L'élu a salué "l'intervention rapide et magnifique des pompiers de Cordoue".

"Les pompiers ont agi si rapidement et si efficacement qu'ils ont contrôlé le feu", s'est également réjoui l'évêque émérite de Cordoue, Mgr Demetrio Fernández.

"La situation est sous contrôle grâce à Dieu et aux pompiers", a-t-il conclu.

M. Bellido a précisé que des équipes de pompiers et de la police locale resteraient sur place toute la nuit pour "éviter tout risque" de nouveau départ de feu.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le feu s'est déclaré dans la chapelle centrale, située dans la zone dite d'Almanzor, avant de s'étendre à une partie de la couverture des voûtes, mais sans aller plus loin. L'étendue précise des dégâts n'a pas été établie à ce stade.

La direction de la mosquée-cathédrale stockait dans cette chapelle, selon le maire, du matériel de nettoyage et du matériel audiovisuel, qui a peut-être été à l'origine du sinistre. "Il semble qu'il pourrait s'agir d'une batterie ou d'un contact électrique qui aurait produit une première étincelle", a-t-il expliqué.

Plusieurs médias espagnols ont évoqué une machine balayeuse qui aurait pris feu.

La construction de l'édifice a commencé au VIIIe siècle sous l'émirat d'Abd al-Rahman Ier sur le site d'une basilique chrétienne. Il a été agrandi en plusieurs phases au cours des quatre siècles suivants. L'agrandissement d'Almanzor (Al Mansur) date de la fin du Xe siècle.

En 2001, un petit incendie avait déjà endommagé le monument, et notamment vingt-cinq documents anciens conservés dans la salle des archives des conseils de la cathédrale.


L’astrolabe d’Al-Battuti relie les cultures et les siècles au Louvre Abu Dhabi

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  • Présenté dans une frise chronologique d’outils astronomiques — des cartes stellaires antiques aux modèles de l’ère spatiale — l’astrolabe apparaît comme un moment charnière dans l’évolution de la navigation céleste
  • « C’est un pont entre les mondes », déclare Amine Kharchach, responsable de l’interprétation et du contenu créatif du Children’s Museum. « C’est là où l’artisanat d’antan rencontre la curiosité humaine intemporelle. »

Un instrument scientifique vieux de plusieurs siècles est à l’honneur au Children’s Museum du Louvre Abu Dhabi — et il attire l’attention bien au-delà de la finesse de son design.

Dans le cadre de l’exposition Picturing the Cosmos: Adventures Through the Universe, le musée présente un rare astrolabe en laiton du XVIIIᵉ siècle attribué à l’astronome marocain Muhammad ibn Ahmad Al-Battuti. Probablement fabriqué à Meknès, cet astrolabe est un symbole saisissant de la manière dont les civilisations anciennes naviguaient grâce aux étoiles — et de la façon dont le savoir circulait librement entre cultures et continents.

L’exposition interactive entraîne les visiteurs dans un voyage à travers l’espace et le temps, explorant la relation de l’humanité avec le cosmos à travers l’art, la science et des expériences participatives. Des instruments anciens aux technologies spatiales modernes, elle est conçue pour éveiller la curiosité des enfants et des familles — mais la pièce maîtresse reste sans conteste l’astrolabe d’Al-Battuti.

« Cette pièce est un rappel saisissant du haut niveau de pensée scientifique atteint dans le monde islamique », explique Fakhira Al Kindi, assistante conservatrice principale au Louvre Abu Dhabi. « Elle reflète une époque où l’astronomie, les mathématiques et la vie quotidienne étaient profondément liées — que ce soit pour déterminer les heures de prière ou pour naviguer entre les régions. »

L’astrolabe fonctionne comme une représentation bidimensionnelle du ciel. En mesurant la hauteur des étoiles au-dessus de l’horizon, il permettait de calculer l’heure et de déterminer sa position — plusieurs siècles avant le GPS moderne. Les inscriptions minutieuses gravées sur ses plaques montrent qu’il était destiné à être utilisé dans de grandes villes telles que La Mecque, Le Caire, Jérusalem et Tunis, ainsi que dans des centres marocains comme Fès, Meknès et Marrakech.

Al Kindi souligne que l’une des caractéristiques artistiques majeures est la plaque dite « araignée », qui cartographie 27 étoiles et apporte à l’objet une profondeur à la fois scientifique et culturelle. « Ce n’est pas seulement un instrument, c’est un outil magnifiquement façonné qui rendait l’univers accessible. »

Présenté dans une frise chronologique d’outils astronomiques — des cartes stellaires antiques aux modèles de l’ère spatiale — l’astrolabe apparaît comme un moment charnière dans l’évolution de la navigation céleste.

« C’est un pont entre les mondes », déclare Amine Kharchach, responsable de l’interprétation et du contenu créatif du Children’s Museum. « C’est là où l’artisanat d’antan rencontre la curiosité humaine intemporelle. »

Kharchach précise que l’astrolabe figure dans la section « Calculer » de l’exposition, aux côtés d’un cadran solaire, d’un globe céleste, d’un sextant et d’une maquette de la sonde Hope des Émirats arabes unis. « Nous avons voulu simplifier une science complexe à travers une expérience interactive qui permette aux enfants d’apprendre en jouant — et en explorant », explique-t-il.

Mais l’expérience ne se limite pas aux jeunes visiteurs. L’exposition est pensée pour encourager la participation des familles. « Pendant qu’un parent s’immerge dans le contexte historique de l’objet, l’autre peut aider l’enfant à relever un défi — cela devient une découverte partagée. »

Depuis son ouverture en juillet 2023, Picturing the Cosmos a accueilli plus de 650 000 visiteurs — dont la grande majorité sont des familles. Selon Kharchach, cette affluence reflète un intérêt croissant pour des expériences éducatives qui allient patrimoine, interactivité et plaisir.

En mettant en lumière l’astrolabe d’Al-Battuti — aux côtés d’une collection plus large d’artefacts — le Louvre Abu Dhabi offre bien plus qu’un regard vers le passé. Il invite une nouvelle génération à explorer comment la science, la créativité et les échanges culturels ont toujours façonné notre vision de l’univers.

Cette exposition s’inscrit dans le rôle plus large du musée au sein du Saadiyat Cultural District — l’un des plus vastes projets culturels au monde — visant à partager les histoires des Émirats arabes unis, de la région et du monde à travers l’art, le savoir et le dialogue.