Une Libanaise crée des puzzles pour promouvoir des artistes régionaux

La première série de jeux de Pazel présentera des œuvres naturelles, géométriques et figuratives des artistes libanais Bibi Zogbé (1890-1973) et Nabil Nahas (né en 1949), ainsi que du Syrien Anas Albraehe (né en 1991). (Fourni)
La première série de jeux de Pazel présentera des œuvres naturelles, géométriques et figuratives des artistes libanais Bibi Zogbé (1890-1973) et Nabil Nahas (né en 1949), ainsi que du Syrien Anas Albraehe (né en 1991). (Fourni)
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Publié le Samedi 13 novembre 2021

Une Libanaise crée des puzzles pour promouvoir des artistes régionaux

  • Camille Saade a lancé Pazel – du nom de la transcription phonétique du mot «puzzle» –, qui rend hommage à trois artistes multigénérationnels du Liban et de la Syrie
  • «Nous sommes constamment rivés sur nos écrans; je pense que cette activité constitue une diversion», explique Camille Saade

DUBAΪ: Les puzzles qui représentent des œuvres de grands artistes comme Vincent van Gogh, Gustav Klimt ou Hokusai, sont monnaie courante de nos jours. Mais une entrepreneuse libanaise a pour ainsi dire changé la donne en introduisant des artistes arabes.

Camille Saade a lancé Pazel – du nom de la transcription phonétique du mot «puzzle» –, qui rend hommage à trois artistes multigénérationnels du Liban et de la Syrie.

Ce projet culturel découle de la passion que cultive Saade pour l'art. «À chaque fois que je visitais des musées et des expositions, j'adorais leurs boutiques et leurs magasins et les objets qu'ils vendaient. J'avais l'habitude d'acheter des puzzles chaque fois que je le pouvais», confie-t-elle de Beyrouth à Arab News.

«Le 17 octobre 2019, lorsque les manifestations ont commencé à Beyrouth, nous étions enfermés à la maison et j’étais en train de faire l'un de ces puzzles. Ma sœur se trouvait à mes côtés et je lui ai dit: “Il n’existe pas de jeux aussi amusants et éducatifs qui reflètent notre art, notre culture.” C'est ainsi que l'idée m'est venue. J'espère que ce sera quelque chose de nouveau et de frais, et que les gens l'apprécieront.»

Pazel rend hommage à trois artistes multigénérationnels du Liban et de la Syrie. (Fourni)
Pazel rend hommage à trois artistes multigénérationnels du Liban et de la Syrie. (Fourni)

Elle espère faire connaître certains artistes régionaux talentueux qui ne sont peut-être pas aussi connus que leurs homologues étrangers. «Si je parle de Picasso ou de Damien Hirst à mes amis, même s’ils ne sont pas amateurs d'art, ils sauront de qui il s’agit. Mais ils ne connaissent pas, par exemple, Abdel Rahman Katanani. Ils me demandent: “Qui est-ce?”. C'est donc aussi un moyen de sensibiliser les gens à la culture et de les éduquer», explique Saade.

La jeune entrepreneuse reversera également un pourcentage des bénéfices de Pazel à la Beirut Heritage Initiative, lancée l'année dernière dans le but de restaurer le patrimoine architectural et culturel de Beyrouth.

Pour l'aider à donner forme à son idée, Saade a rencontré le marchand d'art et galeriste libanais Saleh Barakat. Il lui a présenté quelques artistes ainsi que leurs œuvres. «Il était très enthousiaste, dès le début. Il encourage tout projet qui fait la promotion de l'art», déclare-t-elle. «Nous avons essayé de trouver des artistes qui étaient partants et prêts à jouer le jeu.»

Chaque boîte Pazel colorée est livrée avec cinq cents pièces de puzzle. (Fourni)
Chaque boîte Pazel colorée est livrée avec cinq cents pièces de puzzle. (Fourni)

La première série de jeux de Pazel présentera des œuvres naturelles, géométriques et figuratives des artistes libanais Bibi Zogbé (1890-1973) et Nabil Nahas (né en 1949), ainsi que du Syrien Anas Albraehe (né en 1991). «Ils ont quelque chose en commun, car tous les trois ont quitté leur pays», précise Saade. «Bibi, une artiste féminine qui était en avance sur son temps, a quitté le Liban pour l'Argentine. Nabil Nahas est parti aux États-Unis pendant la guerre civile, et Anas a dû fuir la Syrie. Ils ont rencontré le succès en dehors de leur pays.»

Pendant le confinement lié à la Covid-19, les puzzles et les autres jeux de société sont devenus très populaires. Bien que ce soit un passe-temps amusant pour les jeunes, le puzzle peut également présenter des avantages cognitifs, estime Saade, qui s’est penchée sur la question. «Un puzzle dispose de nombreux atouts. D’abord, il convoque votre capacité à résoudre les problèmes, stimule la reconnaissance spatiale. Cette discipline est très axée sur les détails. Les puzzles font travailler la mémoire; ils sont ainsi recommandés pour lutter contre la maladie d'Alzheimer. Les enfants autistes aiment généralement jouer à des puzzles. Si j’en crois mon expérience personnelle, cela ressemble à la méditation. C'est une activité antistress dans laquelle votre cerveau ralentit littéralement. Vous ne pensez à rien et vous vous concentrez uniquement sur l’œuvre d'art qui est devant vous. Nous sommes constamment rivés sur nos écrans; je pense que cette activité constitue une diversion», explique-t-elle.

Camille Saade lance Pazel, transcription phonétique du mot «puzzle». (Fourni)
Camille Saade lance Pazel, transcription phonétique du mot «puzzle». (Fourni)

Chaque boîte Pazel colorée est livrée avec cinq cents pièces de puzzle ainsi qu’une petite fiche qui répertorie les détails de l'œuvre présentée. Une biographie de l'artiste figure au dos de la boîte pour la rendre encore plus éducative. Le plus important pour Saade, toutefois, c’est la peinture elle-même. «Je voulais que l'œuvre d'art soit la pièce maîtresse de l'emballage», note-t-elle.

Pazel a été conçu à Beyrouth, mais Saade aimerait que son idée intéresse les amateurs d'art arabe, à Paris et à Dubaï notamment. Étant donné que les start-up et les jeunes entrepreneurs libanais sont dans l’incertitude – l'économie du pays reste instable –, la volonté de Saade de rester au Liban pour proposer une nouveauté s’inscrit à contre-courant.

«À certains moments, j'étais réticente; j'ai hésité en raison de la fluctuation de la monnaie. Je pensais que ce n'était peut-être pas le bon moment et que je devais attendre. Mais, encore une fois, je me suis dit: “Attendre quoi?” Je ne pense pas que les choses changeront de sitôt. Alors, j'ai pris le risque et je me suis lancée», conclut-elle.


« Chants de silence dans la nature » : l’artiste chinois Shu Li à l’honneur à Riyad

« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Shu Li, figure majeure de l’art contemporain chinois est reconnu comme académicien de l’Académie russe des arts.
  • Shu Li mêle avec dextérité les techniques traditionnelles chinoises à une sensibilité contemporaine. Ses paysages méditatifs, peuplés de montagnes brumeuses et de lacs calmes, s'inspirent des reliefs saoudiens et invitent à la contemplation.

RIYAD : La Fondation Art Pure Gallery, institution culturelle saoudienne fondée en 1999 et dédiée à la promotion de la culture, au soutien des jeunes artistes et professionnels, ainsi qu’à la sensibilisation artistique, organise, en partenariat avec l’ambassade de la République populaire de Chine en Arabie saoudite, l’exposition exceptionnelle « Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li. Inaugurée le 24 juin, cette exposition se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad.

Figure majeure de l’art contemporain chinois, Shu Li a occupé des postes prestigieux au sein d’institutions culturelles nationales. Son travail a été exposé dans plus de vingt pays, notamment au musée Rockefeller et au musée Léonard de Vinci en Italie. Il a reçu de nombreuses distinctions internationales, dont des prix en Russie, en Belgique, aux États-Unis, en Ukraine et en Inde, et il est reconnu comme académicien de l’Académie russe des arts.

Ses œuvres sont présentes dans des lieux emblématiques tels que le Musée national d’art de Chine, la Grande Salle du Peuple ou encore les bureaux du Parti communiste chinois. L’artiste a également publié plus de vingt catalogues retraçant son parcours.

« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)

Dans ses peintures, Shu Li mêle avec dextérité les techniques traditionnelles chinoises à une sensibilité contemporaine. Ses paysages méditatifs, peuplés de montagnes brumeuses et de lacs calmes, s'inspirent des reliefs saoudiens et invitent à la contemplation.

L’artiste explique : « L’art n’est pas seulement une expérience visuelle, mais aussi un voyage émotionnel. Dans mes peintures à l’huile, je m’efforce de capturer les instants fugaces de beauté qui embellissent notre quotidien. Mon travail est un dialogue entre la toile et le monde qu’elle représente, un monde où la lumière danse sur les surfaces et où les couleurs parlent plus fort que les mots. »

Il ajoute : « Chaque œuvre que je crée est une exploration de la texture, de la forme et du potentiel riche et vibrant des peintures à l’huile. Je m’inspire du monde naturel, de l’expérience humaine et des multiples façons dont l’art peut nous relier à ces deux éléments. J’invite les spectateurs non seulement à voir mon travail, mais aussi à le ressentir, à faire partie de l’histoire que chaque peinture raconte. »

« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)
« Chants de silence dans la nature » de l’artiste chinois Shu Li se tiendra jusqu’au 25 juillet 2025 à Riyad. (Photo Fournie)

L’exposition s’inscrit dans la dynamique de coopération culturelle entre la Chine et l’Arabie saoudite, symbolisant une volonté commune de promouvoir les échanges artistiques et de renforcer les liens entre ces deux grandes civilisations.

L’art contemporain chinois reflète une riche fusion entre traditions millénaires et influences modernes. Depuis la fin du XXe siècle, les artistes chinois explorent des formes diverses — peinture, sculpture, installation, vidéo afin d’exprimer les tensions entre héritage culturel, urbanisation rapide et changements sociaux. Ils combinent souvent techniques classiques avec des approches innovantes, questionnant l’identité, la mémoire collective et les enjeux contemporains.

La scène artistique chinoise est aujourd’hui reconnue mondialement, avec des artistes emblématiques qui contribuent à redéfinir les contours de l’art contemporain à l’échelle internationale.

 

 


TeamLab Borderless Jeddah fête un an d'art numérique fascinant

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)
Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)
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  • Un an après son inauguration, le TeamLab Borderless continue d'attirer les visiteurs curieux dans un monde où l'art numérique réagit au mouvement, à la lumière et à la saison.
  • Il a accueilli des visiteurs de plus de 25 pays, en particulier des jeunes et des amateurs d'art.

JEDDAH : Un an après son inauguration dans le quartier historique de Jeddah, le TeamLab Borderless continue d'attirer les visiteurs curieux dans un monde où l'art numérique réagit au mouvement, à la lumière et à la saison. 

Les œuvres d'art interactives de TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, garantissant ainsi que chaque visite est unique. (Photo Fournie)
Les œuvres d'art interactives de TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, garantissant ainsi que chaque visite est unique. (Photo Fournie)

Il s'agit d'un centre culturel qui reflète leurs aspirations et introduit de nouvelles façons de s'intéresser à l'art contemporain.

Le musée a une structure ouverte qui permet l'exploration et l'engagement. Les œuvres d'art interactives réagissent aux mouvements des visiteurs et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à une autre.

En bref

TeamLab Borderless fait partie d'une initiative plus large du ministère de la culture d'Arabie saoudite visant à transformer des sites patrimoniaux en plates-formes pour l'art contemporain.

Dans une interview accordée à Arab News lors du lancement du musée, Toshiyuki Inoko, le fondateur de TeamLab Borderless, a expliqué le concept du musée, notant que "tout est en relation continue". 

TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Fourni)
TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Photo Fournie)

"Même si chaque élément est indépendant, il n'y a pas de frontières entre eux, et ils s'influencent même les uns les autres", a-t-il déclaré.

De nombreuses installations reflètent des rythmes naturels. Dans "Proliferating Immense Life", par exemple, les fleurs changent en fonction des mois. 

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Fourni)
Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)

Les installations "Forest of Lamps" et "Flowers in Infinite Transparency" évoluent également au fil des saisons, tandis que "Memory of Topography" présente un paysage statique qui se transforme subtilement grâce au mouvement.

Inoko a également révélé que plusieurs œuvres d'art ont été conçues exclusivement pour le musée de Djeddah. 

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Fourni)
Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Photo Fournie)

"L'œuvre de l'escalier, où l'on voit une cascade de sable, est une œuvre unique à Djeddah", a-t-il déclaré.

"À travers ces chutes de sable, on voit de gigantesques fleurs qui tentent de pousser très puissamment. Elles continuent de pousser, elles continuent de tomber, et elles poursuivent ce cycle à jamais".

TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Fourni)
TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Photo Fournie)

TeamLab Borderless fait partie d'une initiative plus large du ministère de la culture d'Arabie saoudite visant à transformer les sites patrimoniaux en plates-formes pour l'art contemporain.

Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise à renforcer les secteurs culturel et créatif et à élever la position du Royaume en tant que centre mondial de l'art et de la technologie. 

Les œuvres d'art interactives du TeamLab Borderless réagissent au mouvement et évoluent avec le temps, de sorte qu'aucune visite n'est identique à l'autre. (Fourni)
TeamLab Borderless Jeddah fête le premier anniversaire de son ouverture en juin 2024. (Photo Fournie)

Le musée est un exemple de cette ambition, un espace où l'art est en mouvement constant et où chaque visite devient un voyage unique et personnel.

"Le message que nous voulions transmettre au monde et aux visiteurs est que le monde lui-même est en relation continue et que tout s'affecte mutuellement", a déclaré M. Inoko. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


AlUla devient le point chaud de l'été pour les photographes et les amateurs d'astronomie

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
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  • Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles.
  • L'organisme DarkSky International a récemment désigné AlUla Manara et la réserve naturelle d'Al-Gharameel comme le premier parc de ciel étoilé d'Arabie saoudite et de la région du Golfe.

RIYADH : Selon un rapport de l'Agence de presse saoudienne, AlUla est de plus en plus reconnue comme un haut lieu estival pour les amateurs de photographie et d'astronomie.

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. 

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)

Des sites comme la réserve naturelle d'Al-Gharameel et la formation de l'Arch Rock, ainsi que d'autres sites du désert, attirent des photographes du Royaume et de l'étranger, qui capturent des scènes nocturnes avec des étoiles, des galaxies et des terrains rocheux spectaculaires sur fond de coucher de soleil, a ajouté la SPA.

AlUla Manara, géré par la Commission royale pour AlUla, sert de plaque tournante pour les amateurs d'astronomie, en proposant des ateliers, des programmes d'observation et des événements publics qui encouragent l'intérêt pour l'espace et la photographie nocturne.  

Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)
Son ciel clair et peu lumineux et ses paysages saisissants en font un cadre idéal pour la photographie nocturne et l'observation des étoiles. (Photo SPA)

L'organisme DarkSky International a récemment désigné AlUla Manara et la réserve naturelle d'Al-Gharameel comme le premier parc de ciel étoilé d'Arabie saoudite et de la région du Golfe, saluant ainsi les efforts déployés pour réduire la pollution lumineuse et promouvoir l'astrotourisme.

Des photographes venus du monde entier ont fait l'éloge du cadre naturel et des installations d'AlUla, soulignant son fort potentiel en tant que destination mondiale pour l'astrophotographie, rapporte la SPA.

Les initiatives touristiques à AlUla comprennent notamment le camping nocturne, des visites guidées et des activités qui permettent aux visiteurs de se connecter à la nature et au cosmos, pour une expérience complète sous les étoiles. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com