BRUXELLES: Lundi, l’Union européenne (UE) a imposé des sanctions à quatre ministres récemment nommés au sein du gouvernement syrien, leur reprochant de partager «la responsabilité de la répression violente de la population civile par le régime syrien». Les quatre personnes, dont les ministres du Commerce intérieur, de l’Information et du Travail, se sont vus imposer des gels d’avoirs et des interdictions de voyager en Europe.
Ces nouvelles sanctions portent à 287 le nombre d’individus en Syrie visés par les mesures de l’UE. Soixante-dix autres «entités», y compris des organisations, des banques et des entreprises, figurent également sur la liste noire, notamment en raison des liens qu’ils ont avec le régime.
L’UE a commencé à imposer ces sanctions en 2011. Les mesures comprennent également une interdiction des importations de pétrole, des restrictions en matière d’investissement, un gel des avoirs de la Banque centrale détenus dans l’UE, ainsi que des limites à l’exportation d’équipements et de technologies qui pourraient être utilisés pour réprimer les civils ou surveiller leurs téléphones et leur accès à Internet.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com