Les USA dénoncent une manœuvre dangereuse d'un hélicoptère iranien près d’un navire US

L’hélicoptère iranien était à 23 mètres de l’USS Essex. (Photo, Archives/Centcom)
L’hélicoptère iranien était à 23 mètres de l’USS Essex. (Photo, Archives/Centcom)
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Publié le Mardi 16 novembre 2021

Les USA dénoncent une manœuvre dangereuse d'un hélicoptère iranien près d’un navire US

  • Un hélicoptère naval aurait volé à 23 mètres d’un navire de l’US Navy et l’aurait contourné trois fois dans le golfe d’Oman
  • «L’équipage de l’Essex a pris les mesures de protection adéquates et a agi conformément au droit international», a dit l’attaché de presse du Pentagone, John Kirby

WASHINGTON: Le Pentagone a accusé lundi l’Iran d’avoir exécuté une manœuvre «dangereuse et non professionnelle». Un hélicoptère naval aurait volé à 23 mètres d’un navire de l’US Navy et l’aurait contourné trois fois dans le golfe d’Oman.

L’attaché de presse du Pentagone, John Kirby, a dit que l’hélicoptère iranien avait contourné l’USS Essex, un navire d’assaut amphibie, trois fois. À un moment donné, il a volé à une altitude d’à peine 3 mètres de la surface de l’eau. Kirby a ensuite précisé que l’incident du 11 novembre n’avait eu aucun effet sur les opérations de l’Essex.

 «Sans entrer dans les détails, l’équipage de l’Essex a pris les mesures de protection adéquates et a agi conformément au droit international», a poursuivi Kirby.

La marine américaine signale de façon régulière les rencontres qu’elle juge dangereuses et non professionnelles avec les forces navales iraniennes dans le golfe Arabique et le golfe d'Oman.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Nouvelles manifestations contre la réforme judiciaire en Israël

Une photo aérienne montre des manifestants soulevant une grande banderole lors d'un rassemblement pour protester contre le projet de loi de refonte judiciaire du gouvernement israélien à Tel Aviv le 27 mai 2023 (Photo, AFP).
Une photo aérienne montre des manifestants soulevant une grande banderole lors d'un rassemblement pour protester contre le projet de loi de refonte judiciaire du gouvernement israélien à Tel Aviv le 27 mai 2023 (Photo, AFP).
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  • Des manifestations ont également lieu dans d'autres villes israélienne
  • La police ne communique pas de chiffres officiels sur le nombre de participants aux manifestations

TEL AVIV: Les Israéliens sont descendus samedi soir dans les rues de Tel-Aviv, pour la 21e semaine consécutive, pour protester contre le projet de réforme controversé du système judiciaire du gouvernement de Benjamin Netanyahou.

Des manifestations ont également lieu dans d'autres villes israéliennes, comme Haïfa (nord) et Beersheva (sud).

Les manifestants se rassemblent chaque semaine depuis janvier à la fois pour dénoncer la réforme et conspuer le gouvernement de M. Netanyahou, inculpé pour corruption dans une série d'affaires.

Ce dernier a annoncé le 27 mars une "pause" dans le projet pour donner une "chance [...] au dialogue", mais la mobilisation contre la réforme reste forte.

"Nous allons poursuivre nos efforts pour arriver à un accord aussi large que possible sur la réforme judiciaire", a déclaré mercredi M. Netanyahu qui se félicitait de l'adoption de la loi de finances pour 2023-2024 par le Parlement.

La police ne communique pas de chiffres officiels sur le nombre de participants aux manifestations mais les médias israéliens ont estimé à des "dizaines de milliers" le nombre de participants à la manifestation de samedi à Tel-Aviv.

Parmi eux, Israël Alva, un entrepreneur en technologie, a dénoncé un budget 2023-2024 "scandaleux" car "il accorde des avantages à certains secteurs et ne tient pas compte de la population en général".

Pour lui, il est important de manifester contre la réforme judiciaire, car "notre ADN est démocratique et libéral. Nous voulons une vie de liberté et non pas qu'on nous dise ce que nous devons faire".

Yael Ben Shalom, étudiante à l'université de Tel-Aviv, manifeste "parce que des gens essaient de prendre le contrôle de notre système et de le transformer en quelque chose de mauvais" et de "ruiner l'avenir du pays", a-t-elle dit.

Pour le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, la réforme du système judiciaire vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l'exécutif juge politisée, au profit du Parlement.

Les détracteurs de la réforme estiment au contraire qu'elle risque d'ouvrir la voie à une dérive illibérale ou autoritaire.


L'Irak dévoile un projet routier et ferroviaire du Golfe à la Turquie

Le Premier ministre irakien Mohamed Shia Al-Sudani assiste samedi à une réunion avec des représentants du ministère des Transports à Bagdad (Photo, AFP).
Le Premier ministre irakien Mohamed Shia Al-Sudani assiste samedi à une réunion avec des représentants du ministère des Transports à Bagdad (Photo, AFP).
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  • «Nous voyons dans ce projet durable un pilier de l'économie qui ne sera plus fondée sur le pétrole», a déclaré le Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani
  • Chaque pays qui le souhaite «pourra réaliser une partie du projet», a expliqué la commission des Transports du Parlement irakien qui estime que le projet pourrait être achevé «d'ici trois à cinq ans»

BAGDAD : Bagdad a présenté samedi un ambitieux projet de construction d'une route et d'une voie ferrée reliant le Golfe à la frontière turque, deux ouvrages destinés à faire de l'Irak un passage incontournable du flux de marchandises entre le Moyen-Orient et l'Europe.

Le projet, évalué à 17 milliards de dollars par le gouvernement irakien, en est au stade embryonnaire: le premier coup de pelle de ce corridor de 1.200 km n'a pas encore été donné.

Selon le souhait de Bagdad, la route et le chemin de fer devront être réalisés en coopération avec des pays de la région -- le Qatar, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman, la Jordanie, la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite -- invités samedi dans la capitale irakienne à la présentation du programme, baptisé «Route du développement».


L'entreprise égyptienne Intella délocalise son siège en Arabie saoudite après l'essor de l'IA en Arabie saoudite.

Exploitant un modèle commercial de type « logiciel de service », Intella est rentable depuis sa création en 2021, mais investit massivement dans la recherche et le développement. (Fournie)
Exploitant un modèle commercial de type « logiciel de service », Intella est rentable depuis sa création en 2021, mais investit massivement dans la recherche et le développement. (Fournie)
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  • Le royaume devient une plaque tournante pour les entreprises technologiques, affirme le PDG et fondateur d'Intella, Nour Taher
  • Le secteur de l'intelligence artificielle en Arabie saoudite attire de plus en plus d'acteurs régionaux et internationaux à mesure que la demande continue de grimper, Intella, basée en Égypte, étant la dernière à rejoindre le domaine

LE CAIRE : Nour Taher, PDG et fondatrice de l'entreprise, a déclaré en exclusivité à Arab News qu'Intella avait commencé à transférer son siège social dans le Royaume après avoir connu un succès massif dans le pays. 

Cette délocalisation est la preuve que l'Arabie saoudite progresse dans le domaine de l'intelligence artificielle et se positionne à l'avant-garde de la révolution de l'IA au Moyen-Orient. 

« L'Arabie saoudite est en train de devenir une plaque tournante pour les entreprises technologiques, et nous avons l'intention de jouer un rôle central dans l'écosystème technologique saoudien », a précisé Nour Taher. 

« L'Arabie saoudite est actuellement notre plus grand marché, 70 % de notre chiffre d'affaires étant réalisé dans ce pays. Nous venons de prendre la décision d'y transférer notre siège social afin de mieux servir nos clients existants et d'étendre nos activités. Nous sommes également inspirés par la Vision 2030 de l'Arabie saoudite sur laquelle nous sommes alignés », a-t-elle ajouté. 

Intella est l'une des principales entreprises de deep tech de la région qui aspire à créer une technologie d'IA en langue arabe adaptée à un large éventail de dialectes.  

« Notre mission est de saisir les données vocales et de les convertir en texte, que nous analysons ensuite pour en extraire des informations précieuses », a expliqué Taher. 

Des produits alimentés par l'IA 

L'entreprise propose une large gamme de produits dans les domaines de la transcription vocale, de l'exploration de données et de la saisie d'informations par l'IA. 

« Notre avantage unique réside dans notre capacité à accumuler de vastes ensembles de données, que nous continuons d'enrichir avec chaque conversation saisie. En exploitant la puissance de la technologie, nous sommes en mesure de révéler des informations et des modèles qu'il aurait été impossible de détecter par des moyens traditionnels », explique-t-elle. 

Intella propose Intella Contact Center Intelligence, un outil de transcription et d'analyse pour les centres d'appels ; Intella Surveys, un outil de saisie en temps réel pour les entreprises ; et Intella Voice, un transcripteur de voix arabe multi-dialectal qui atteint un taux de précision moyen de 95,7 % pour 25 dialectes. 

« Nous transcrivons les différents dialectes saoudiens tels que le Najdi, le Hejazi, le Gulf et le Faifi avec une précision supérieure à 95 %, même lorsque plusieurs dialectes sont entremêlés dans une même conversation », explique Taher.

Opportunités futures

Intella a déjà consolidé sa position dans le Royaume, la majorité de sa clientèle provenant d'Arabie saoudite, et a finalisé de nombreux partenariats. 

Taher a expliqué que les produits d'IA de l'entreprise sont adaptés aux centres de contact, aux organismes gouvernementaux, aux entreprises, aux agences de médias et aux établissements d'enseignement.