Le Prince Charles rend hommage à l’amitié de la reine Elizabeth II et du défunt roi Hussein de Jordanie

Le prince Charles de Grande-Bretagne et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, visitent l'ancienne cité romaine de la Décapole de Gadara. (Photo, AFP)
Le prince Charles de Grande-Bretagne et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, visitent l'ancienne cité romaine de la Décapole de Gadara. (Photo, AFP)
Le prince Charles de Grande-Bretagne réagit lorsqu'une femme montre un portrait de lui, lors d'une visite au Centre de soutien communautaire du HCR à Al-Nuzha, en Jordanie. (Photo, Reuters)
Le prince Charles de Grande-Bretagne réagit lorsqu'une femme montre un portrait de lui, lors d'une visite au Centre de soutien communautaire du HCR à Al-Nuzha, en Jordanie. (Photo, Reuters)
Le prince Charles et son épouse Camilla visitent l'ancienne cité romaine de la Décapole de Gadara. (Photo, AFP)
Le prince Charles et son épouse Camilla visitent l'ancienne cité romaine de la Décapole de Gadara. (Photo, AFP)
Le prince Charles et la duchesse de Cornouailles, l'ambassadrice britannique en Jordanie, Bridget Brind, et le prince jordanien, Ghazi ben Mohammed, assistent à une célébration du centenaire de la fondation de l'État jordanien, au Jordan Museum. (Photo, Reuters)
Le prince Charles et la duchesse de Cornouailles, l'ambassadrice britannique en Jordanie, Bridget Brind, et le prince jordanien, Ghazi ben Mohammed, assistent à une célébration du centenaire de la fondation de l'État jordanien, au Jordan Museum. (Photo, Reuters)
Camilla, duchesse de Cornouailles, et présidente de la Women of the World Foundation (WOW) tient dans ses bras la petite fille de Sarah Abou Amira lors d’un évènement organisé par la WOW à la Galerie Manara Arts and Culture à Amman. (Photo, Reuters)
Camilla, duchesse de Cornouailles, et présidente de la Women of the World Foundation (WOW) tient dans ses bras la petite fille de Sarah Abou Amira lors d’un évènement organisé par la WOW à la Galerie Manara Arts and Culture à Amman. (Photo, Reuters)
Le prince Charles de Grande-Bretagne et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, visitent l'ancienne cité romaine de la Décapole de Gadara. (Photo, AFP)
Le prince Charles de Grande-Bretagne et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles, visitent l'ancienne cité romaine de la Décapole de Gadara. (Photo, AFP)
Le prince Charles de Grande-Bretagne et son épouse Camilla visitent la rue à colonnades d'Oum Qais, en Jordanie. (Photo, AP)
Le prince Charles de Grande-Bretagne et son épouse Camilla visitent la rue à colonnades d'Oum Qais, en Jordanie. (Photo, AP)
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Publié le Jeudi 18 novembre 2021

Le Prince Charles rend hommage à l’amitié de la reine Elizabeth II et du défunt roi Hussein de Jordanie

  • Le prince Charles et Camilla ont visité le site archéologique gréco-romain d'Oum Qais, au nord d'Amman
  • «Sa Majesté, le roi Hussein, est monté sur le trône en 1952, la même année que ma chère mère, la reine», a signalé Charles dans un discours au Jordan Museum

AMMAN: Le prince Charles de Grande-Bretagne a rendu hommage mercredi à Amman à l’amitié entre sa mère, la reine Elizabeth II, et le défunt roi Hussein de Jordanie, tous deux monarques de longue date.

«Je ressens cette amitié de la manière la plus personnelle qui soit, car la Jordanie a toujours fait partie de ma vie», a confié Charles dans un discours au Jordan Museum.

«Sa Majesté, le roi Hussein, est monté sur le trône en 1952, la même année que ma chère mère, la reine», a-t-il signalé.

«Les deux monarques se soutiendraient mutuellement au cours des décennies à venir.»

Le roi Hussein est décédé en 1999, devenant ainsi le chef d'État exécutif au pouvoir le plus longtemps au monde.

La visite en Jordanie du prince héritier du trône a commencé un jour après que la reine Elizabeth, 95 ans, a manqué dimanche à Londres un service annuel à la mémoire des soldats tombés au combat «pour s’être fait une entorse au dos».

Cependant, Elizabeth, le monarque britannique au règne depuis le plus longtemps, a fait mercredi sa première apparition publique depuis près d'un mois, en donnant une réception au château de Windsor, à l'ouest de Londres.

Le prince Charles, accompagné de son épouse Camilla, a rencontré mardi le roi de Jordanie Abdallah II, fils et successeur d'Hussein, au début d'une tournée en Jordanie et en Égypte.

Ils ont également visité mercredi le site archéologique gréco-romain d'Oum Qais, au nord d'Amman.

Le couple se rendra jeudi en Égypte, qui accueillera l'année prochaine le sommet des Nations unies sur le climat dans sa station balnéaire de Charm el-Cheikh.

Le prince Charles est le plus ancien membre de la famille royale à voyager à l'étranger. Il représente la reine, qui a cessé ses visites à l'étranger il y a quelques années à cause de son âge.

Il fait l’objet d’une attention particulière ces dernières semaines, en raison des inquiétudes liées à la santé de la reine Elizabeth II.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Etats-Unis arrêtent un responsable de Daesh après un raid en Syrie

Les Etats-Unis ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh (Photo d'illustration, AFP).
Les Etats-Unis ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh (Photo d'illustration, AFP).
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  • Les Etats-Unis ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh
  • La semaine dernière, les forces du commandement central ont déclaré avoir capturé Abou Halil Al-Fadaani

DUBAI : Les forces du Commandement central américain ont mené un raid par hélicoptère dans le nord de la Syrie le 28 septembre, capturant Mamdouh Ibrahim Al-Hajji Cheikh, un représentant de Daesh, a déclaré le Commandement central samedi.

La semaine dernière, les forces du commandement central ont déclaré avoir capturé Abou Halil Al-Fadaani, un responsable des opérations et de la médiation de Daesh en Syrie, dont on a estimé qu'il avait des relations dans l'ensemble du réseau de Daesh dans la région, au cours d'un raid mené le 25 septembre.

Aucun civil n'a été blessé ou tué au cours des deux opérations, précisent les deux communiqués du commandement central.


Les Houthis sommés de libérer les citoyens détenus pour avoir célébré la révolution

Les autorités yéménites et les organisations internationales de défense des droits de l'homme ont demandé aux Houthis de libérer les centaines de citoyens détenus qui sont descendus dans la rue la semaine dernière pour commémorer le 61e anniversaire de la révolution du 26 septembre. (Image de samrl.org)
Les autorités yéménites et les organisations internationales de défense des droits de l'homme ont demandé aux Houthis de libérer les centaines de citoyens détenus qui sont descendus dans la rue la semaine dernière pour commémorer le 61e anniversaire de la révolution du 26 septembre. (Image de samrl.org)
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  • Les Yéménites ont défilé dans les rues de Sanaa avec des drapeaux et ont scandé des slogans à la gloire de la république
  • L'Organisation SAM pour les droits et les libertés, basée à Genève, a condamné les attaques des Houthis contre les rassemblements pacifiques dans les villes qu'ils contrôlent

AL-MUKALLA : Les autorités yéménites et les organisations internationales de défense des droits de l'homme ont demandé aux Houthis, soutenus par l'Iran, de libérer les centaines de citoyens détenus qui sont descendus dans les rues de Sanaa et d'autres villes yéménites la semaine dernière pour commémorer le 61e anniversaire de la révolution du 26 septembre.

Les Yéménites ont défilé dans les rues de Sanaa avec des drapeaux et ont scandé des slogans à la gloire de la république.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des miliciens houthis armés, en uniforme militaire et en civil, qui répriment violemment les rassemblements dans la capitale et dans la ville d'Ibb, traînant des dizaines de personnes dans les rues et les forçant à monter dans des véhicules militaires.

L'Organisation SAM pour les droits et les libertés, basée à Genève, a condamné les attaques des Houthis contre les rassemblements pacifiques dans les villes qu'ils contrôlent. L'organisme a demandé à la milice de cesser de harceler les personnes qui expriment légalement leurs opinions.

Elle a déclaré : « Nous demandons aux Houthis de mettre fin à leurs attaques brutales, de libérer tous les détenus et d'ordonner à leurs acolytes de respecter les droits des personnes à exprimer leurs opinions et à se réunir pacifiquement. »

« En outre, la milice houthie est tenue de poursuivre tous les individus impliqués dans les attaques et les arrestations pour les graves violations qu'ils ont commises. »

Des habitants de Sanaa ont déclaré que les Houthis avaient déployé des forces de sécurité dans toute la capitale, principalement autour de la place Al-Sabeen, en réponse aux appels à manifester contre les arrestations massives qui ont eu lieu après la prière du vendredi.

Amnesty International a demandé aux Houthis de libérer « immédiatement et sans condition » les personnes détenues, ajoutant que les Yéménites avaient été arrêtés et agressés pour avoir commémoré une fête nationale.

« Dans une démonstration de force draconienne, les autorités de facto des Houthis ont procédé à une vague d'arrestations massives, démontrant leur mépris flagrant pour le droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique » dit le communiqué. Grazia Careccia, directrice régionale adjointe d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, a affirmé que « les autorités doivent libérer immédiatement et sans condition toute personne détenue uniquement pour avoir exercé ses droits. »

Les Houthis n'ont pas officiellement commenté ces arrestations, mais des militants de Sanaa, dont le juriste Abdel Wahab Qatran qui a contacté les services de sécurité houthis, affirment que les personnes arrêtées sont interrogées sur leurs « éventuelles affiliations » à des groupes extérieurs.

Selon les analystes, les rassemblements à Sanaa ont lieu à un moment où la pression publique augmente sur les Houthis pour qu'ils indemnisent des milliers d'employés de l'État qui n'ont pas été payés depuis des années.

Ils ajoutent que les Houthis ne reconnaissent pas le soulèvement de 1962 contre les imams.

Faisal Al-Shabibi, un journaliste yéménite, a déclaré à Arab News : « Ils (les Houthis) considèrent les événements du 26 septembre comme une rébellion, et non comme une révolution, comme le font les Yéménites. Ils ont l'intention de transformer progressivement la république en monarchie ».

Les Houthis, qui ont pris le contrôle militaire du Yémen fin 2014, ont arrêté des milliers d'hommes politiques, de militants, de journalistes et de membres du grand public yéménites, et ont forcé des dizaines de milliers de personnes à abandonner leur domicile.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Immigration: la Tunisie reporte la visite d'une délégation européenne

La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, serre la main du président tunisien Kais Saied après un point de presse au palais présidentiel de Tunis le 16 juillet 2023 (Photo Présidence Tunisienne / AFP).
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, serre la main du président tunisien Kais Saied après un point de presse au palais présidentiel de Tunis le 16 juillet 2023 (Photo Présidence Tunisienne / AFP).
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  • La Commission européenne a indiqué chercher avec les autorités tunisiennes "le meilleur moment (pour une visite) pour les deux parties"
  • L'UE a promis une aide budgétaire directe de 150 millions d'euros en 2023, au moment où la Tunisie traverse une grave crise économique

TUNIS: Le président tunisien, Kais Saied, a décidé de reporter la visite d'une délégation de la Commission européenne prévue cette semaine en Tunisie pour examiner les "points à négocier" sur un accord conclu en juillet sur l'immigration, selon un ministre.

La Commission européenne a indiqué qu'elle avait proposé d'envoyer "cette semaine" une délégation "pour poursuivre les discussions sur la mise en œuvre du protocole d'accord" prévoyant une aide financière à la Tunisie pour lutter contre l'immigration clandestine.

M. Saied "a demandé le report pour l'examen des points à négocier dans le cadre de l'accord", a indiqué le ministre de l'Intérieur, Kamel Feki, dans une vidéo diffusée vendredi soir sur le site de son ministère.

Ecartant l'existence d'"un désaccord" avec l'UE sur ce dossier, M. Feki a tenu à souligner que cet "accord préliminaire (...) n'avait pas été encore concrétisé".

La Commission européenne a indiqué pour sa part chercher avec les autorités tunisiennes "le meilleur moment (pour une visite) pour les deux parties", sans préciser les raisons du report.

Signé en grande pompe en juillet à Tunis, l'accord est notamment censé faire baisser le nombre de départ de migrants depuis les côtes tunisiennes, principal point de départ avec la Libye pour des milliers de migrants clandestins qui traversent la Méditerranée centrale vers l'Europe.

En échange, la Tunisie doit recevoir une aide européenne de 105 millions d'euros pour la lutte contre l'immigration clandestine. La Commission a annoncé cette semaine que sur ces 105 millions, quelque 42 millions d'euros allaient être "alloués rapidement".

L'UE a promis aussi une aide budgétaire directe de 150 millions d'euros en 2023, au moment où la Tunisie traverse une grave crise économique.

"Une dose d'aide", selon M. Feki, permettant à la Tunisie "de sortir de l'état de récession économique".

Le partenariat a suscité des critiques notamment d'ONG qui dénoncent l'autoritarisme du président Saied et les abus dont sont victimes les migrants d'Afrique subsaharienne dans ce pays.

A la mi-septembre, la Tunisie avait interdit l'entrée sur son territoire une délégation du Parlement européen qui devait faire le point sur l'accord et rencontrer des membres de la société civile, des syndicalistes et des représentants de l'opposition.

Pour M. Feki, cette délégation était composée de "quatre députés qui ne représentent pas le Parlement européen et qui travaillent d'une façon indépendante et qui ont adhéré à une large campagne de diffamation contre l'Etat tunisien".

"Ils ne sont pas les bienvenus sur le territoire tunisien", a-t-il encore dit.