Emmanuel Macron rencontrera le pape François à Rome le 26 novembre

Le président français Emmanuel Macron embrasse le pape François à la fin d'une audience privée au Vatican, le 26 juin 2018. (Photo, AFP)
Le président français Emmanuel Macron embrasse le pape François à la fin d'une audience privée au Vatican, le 26 juin 2018. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 18 novembre 2021

Emmanuel Macron rencontrera le pape François à Rome le 26 novembre

Le président français Emmanuel Macron embrasse le pape François à la fin d'une audience privée au Vatican, le 26 juin 2018. (Photo, AFP)
  • Emmanuel Macron se rendra la semaine prochaine d'abord en Croatie puis à Rome
  • A Rome, où il arrivera le 25 novembre, le président signera avec les dirigeants italiens le traité du Quirinal

PARIS: Le président français Emmanuel Macron sera reçu par le pape François le 26 novembre à Rome au cours d'un déplacement dans la capitale italienne et auparavant en Croatie, a annoncé jeudi l'Elysée. 

Il s'agit de la deuxième visite du président français au pape depuis le début de son quinquennat après celle de juin 2018. 

Emmanuel Macron se rendra la semaine prochaine d'abord en Croatie puis à Rome. Cette petite tournée européenne lui permettra de « préparer la présidence française du Conseil de l'Union européenne » (UE) qui débute le 1er janvier pour six mois, relève la présidence française. 

La rencontre avec le pape interviendra alors que l'Eglise catholique traverse une période difficile en France après les révélations choc de la commission Sauvé qui a estimé, dans son rapport publié en octobre, à 330 000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l'objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l'Eglise. 

Avant son déplacement à Rome, M. Macron est attendu à Zagreb les 24 et 25 novembre pour « la première visite officielle d'un président français en Croatie depuis l'indépendance du pays » en 1991. Cette visite « donnera lieu à la signature d'un partenariat stratégique et de l'accord entre gouvernements finalisant la fourniture de Rafale à la Croatie ». 

Zagreb avait annoncé en mai l'achat de 12 avions de combat Rafale d'occasion pour moderniser ses forces armées, s'engageant ainsi dans sa plus importante commande d'armement depuis la guerre des Balkans et l'indépendance.  

La Croatie est l'un des deux derniers pays de l'UE, avec la Hongrie, où Emmanuel Macron ne s'est pas encore rendu depuis le début de son quinquennat. 

A Rome, où il arrivera le 25 novembre, le président signera avec les dirigeants italiens le traité du Quirinal, « qui favorisera la convergence des positions françaises et italiennes, ainsi que la coordination des deux pays en matière de politique européenne et étrangère, de sécurité et de défense, de politique migratoire, d'économie, d'enseignement, de recherche, de culture et de coopération transfrontalière », a indiqué l'Elysée. 

Ce traité « va créer un réflexe franco-italien », a déclaré jeudi le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune lors d'une visite dans un lycée parisien en compagnie de son homologue italien, Vincenzo Amendola. « Peut-être que c'est ce qui manquait parce que comme on pense la même chose, on pense qu'on n'a pas besoin de travailler ensemble », a-t-il dit. 

M. Amendola a salué une « relation de symbiose entre la France et l'Italie qui a servi l'Union européenne », lors d'une rencontre avec les lycéens en section binationale français/italien »Esabac ». Il a estimé que le prochain semestre sous présidence française de l'UE serait »décisif » face aux défis climatique et migratoire notamment.  

M. Beaune s'est également félicité de la participation de l'Italie au groupement européen de forces spéciales Takuba, à l'initiative de la France, aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger. 

A la « dizaine de pays européens » contribuant à Takuba devraient s'en ajouter plusieurs dans les mois qui viennent, a-t-il dit. 

Après une période tendue lorsque le patron de la Ligue, Matteo Salvini, était ministre de l'Intérieur, les relations entre les deux « sœurs latines » se sont nettement apaisées avec l'arrivée au pouvoir de Mario Draghi en février. 

Le Traité du Quirinal (nom du siège de la présidence italienne) avait été annoncé en 2017, sur le modèle du traité franco-allemand. 


France: à Marseille, un écologiste perd un deuxième frère dans un assassinat

Le parquet a ouvert une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Les investigations ne font que commencer et le lien éventuel avec le narcobandistime n'est pas établi à ce stade. (AFP)
Le parquet a ouvert une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Les investigations ne font que commencer et le lien éventuel avec le narcobandistime n'est pas établi à ce stade. (AFP)
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  • L'AFP a appris de sources concordantes qu'il s'agissait du petit frère d'Amine Kessaci, confirmant une information du journal régional La Provence
  • Connu pour son combat auprès des proches des victimes du narcobanditisme, le Marseillais de 22 ans, s'est également engagé en politique, auprès du Parti Les Ecologistes

MARSEILLE: Un jeune militant écologiste de 22 ans, Amine Kessaci, engagé aux côté des victimes du narcobanditisme à Marseille, dans le sud de la France, a perdu un deuxième frère cette semaine dans un assassinat, a appris l'AFP auprès de sources concordantes.

Jeudi, aux alentours de 14H30 (13H30 GMT), un jeune homme de 20 ans, inconnu des services de police et de justice, a été abattu par balle dans le 4e arrondissement de Marseille, à deux pas de la plus grande salle de concert de la ville, a indiqué dans un communiqué le procureur de la ville, Nicolas Bessone, sans donner l'identité de la victime.

L'AFP a appris de sources concordantes qu'il s'agissait du petit frère d'Amine Kessaci, confirmant une information du journal régional La Provence.

Connu pour son combat auprès des proches des victimes du narcobanditisme, le Marseillais de 22 ans, s'est également engagé en politique, auprès du Parti Les Ecologistes.

"Une moto s'est portée à hauteur du véhicule de la victime qui venait de se garer. Le passager arrière de la moto a tiré à plusieurs reprises sur la victime, qui était toujours dans son véhicule. Plusieurs étuis de 9 mm ont été retrouvés sur place", détaille le procureur.

Christine Juste, adjointe écologiste au maire de Marseille et proche d'Amine Kessaci, a confirmé à l'AFP, en pleurs, l'identité de la jeune victime. "J'ai énormément de peine pour mon ami et sa maman, aucune mère ne devrait vivre cela, la perte de deux enfants".

Le parquet a ouvert une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Les investigations ne font que commencer et le lien éventuel avec le narcobandistime n'est pas établi à ce stade.

En 2020, Brahim, le grand frère d'Amine Kessaci a été abattu lors d'un triple assassinat par arme à feu et son corps a été retrouvé carbonisé dans un véhicule près de Marseille.

Les violences liées au narcotrafic sont fréquentes à Marseille et la consommation de drogue, notamment dans la rue, est en hausse. Un phénomène expliqué selon des élus locaux par une "précarisation générale" dans ce qui se trouve être également la métropole la plus pauvre du pays.

Selon un décompte de l'AFP, 14 personnes ont perdu la vie dans des narchomicides depuis le début de l'année dans le département français des Bouches-du-Rhône, où se trouve Marseille.


Le «fabriqué en France» s'invite à l'Elysée ce week-end

Le président Emmanuel Macron prononce un discours lors de l'inauguration de l'exposition « Fabrique en France » à l'Élysée, à Paris, le 25 octobre 2024. (AFP)
Le président Emmanuel Macron prononce un discours lors de l'inauguration de l'exposition « Fabrique en France » à l'Élysée, à Paris, le 25 octobre 2024. (AFP)
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  • La 5e édition de l'exposition Fabriqué en France met en avant 123 produits issus de tous les territoires, y compris l’outre-mer, avec une forte représentation de l’industrie et de l’artisanat
  • L’évènement introduit cette année une sélection stratégique de 20 innovations nationales et accueille pour la première fois des produits numériques, dans un contexte plus large de valorisation du savoir-faire français

PARIS: Du veston de berger brodé en Ardèche au ballon dirigeable du Vaucluse, en passant par le fauteuil roulant en bois de Dordogne, 123 produits seront à l'honneur à l'Elysée samedi et dimanche lors de la 5e édition de l'exposition Fabriqué en France.

La tomme de chèvre de Saint-Pierre-et-Miquelon, la vanille Bleue de la Réunion et des bijoux de Mayotte, notamment, mettront en valeur les territoires d'outre-mer pour cet évènement, qui doit être inauguré vendredi en fin d'après-midi par Emmanuel Macron.

Les objets, exposés dans les jardins, les salons et la cour d'honneur du palais de l'Elysée, proviennent de tous les départements de métropole et d'outre-mer. Ils ont été sélectionnés par un jury présidé par le chef pâtissier et chocolatier Pierre Hermé.

Une large majorité (59%) des lauréats appartient au secteur industriel, près d'un tiers à l'artisanat (29%) et le reste à la production alimentaire (10%), selon l'Elysée.

Pour la première fois, deux produits numériques ont également été retenus, dont la messagerie chiffrée Olvid, développée par des experts français en cybersécurité et déployée dans les ministères.

Autre nouveauté de cette édition: une sélection spécifique de 20 produits et services jugés stratégiques pour la nation, conçus par les filières industrielles du Conseil national de l'industrie, sera également présentée au public.

La société Ecotrain, basée en Haute-Garonne, viendra notamment présenter sa navette ferroviaire électrique destinée à circuler sur de petites lignes rurales, menacées d'abandon, pour désenclaver des territoires isolés.

Organisée après le salon Made in France, l'exposition précède aussi la première déclinaison du sommet Choose France dédiée aux investisseurs français, prévue lundi, et "s'inscrit dans une large séquence consacrée aux entreprises et au savoir-faire français" qui se prolongera avec la Semaine de l'industrie (17-23 novembre), souligne l'Elysée.

Gratuite et ouverte au public, l'exposition avait attiré près de 10.000 visiteurs l'an passé, une affluence comparable aux Journées du patrimoine.

Pour cette édition, la billetterie ouverte début novembre a été fermée, l'évènement étant déjà complet, a indiqué l'Elysée.


Un homme tué par balle en plein jour à Marseille

LE centre de Marseille, photo d'illustration. (AFP)
LE centre de Marseille, photo d'illustration. (AFP)
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  • En arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours, l'homme d'environ 25 ans, a été grièvement touché au thorax, ont indiqué les marins-pompiers de Marseille
  • Les faits se sont déroulés vers 14H30 dans le quartier populaire de Saint Just, situé à l'est de la ville

MARSEILLE: Un homme a été tué par balle, en plein jour, à proximité de la plus grande salle de concert de Marseille située dans le 4e arrondissement, a-t-on appris auprès de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.

En arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours, l'homme d'environ 25 ans, a été grièvement touché au thorax, ont indiqué les marins-pompiers de Marseille à l'AFP, confirmant une information de La Provence.

Les faits se sont déroulés vers 14H30 dans le quartier populaire de Saint Just, situé à l'est de la ville.

Les deux suspects, actuellement recherchés, se seraient enfuis sur un deux-roues, selon une source proche du dossier.

L’identité de la victime n'a pas été confirmée à ce stade, a fait savoir la préfecture de police.

Le lien entre cet homicide et le narcobanditisme n'a pas encore été établi, mais Marseille est régulièrement secouée par des "narchomicides" sur fond de trafic de stupéfiants et de guerre des gangs pour le contrôle des points de vente de drogue dans la seconde ville de France.

Le 9 octobre déjà, un homme avait été mortellement visé par des tirs en plein jour dans un quartier populaire du centre de Marseille, soit très certainement un 14e narchomicide depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône, selon un décompte de l'AFP. Deux personnes avaient été interpellées quelques heures après le meurtre, selon le parquet de Marseille.