«Banquet»: une exposition à Paris met papilles et narines en ébullition

Le chef français Thierry Marx (à gauche), au château de Chambord, le 22 juillet 2020, avant une visite du président français sur le thème des "camps d'été d'apprentissage". (Ludovic Marin / Pool / AFP)
Le chef français Thierry Marx (à gauche), au château de Chambord, le 22 juillet 2020, avant une visite du président français sur le thème des "camps d'été d'apprentissage". (Ludovic Marin / Pool / AFP)
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Publié le Samedi 20 novembre 2021

«Banquet»: une exposition à Paris met papilles et narines en ébullition

  • Imaginé avant la pandémie de Covid-19, «Banque» vient célébrer le «bien manger ensemble»
  • Trois espaces font parcourir le thème du banquet sous ses aspects chimiques, sensoriels, sociologiques

PARIS : Chaud devant ! La Cité des Sciences à Paris met les petits plats dans les grands pour célébrer le banquet avec une expérience sensorielle innovante, où sciences et gastronomie se marient savoureusement.

Maître-mot de l'exposition, le plaisir. Celui de cuisiner un repas d'exception, de déguster, de se rassembler à table pour faire la fête, à travers un voyage immersif dont on ressort en appétit.

Imaginé avant la pandémie de Covid-19, "Banquet" vient célébrer le "bien manger ensemble", à l'occasion du onzième anniversaire de l'entrée du repas gastronomique français au patrimoine de l'Unesco.

Tous les sens, en particulier le goût et l'odeur, sont conviés à cette expérience immersive "conviviale et ludique", où la science vient ajouter son grain de sel, explique à l'AFP Vincent Blech, commissaire de l'exposition.

Trois espaces font parcourir le thème du banquet sous ses aspects chimiques, sensoriels, sociologiques... Un menu concocté sous l'égide du chef étoilé Thierry Marx et du physico-chimiste Raphaël Haumont, le duo fondateur du Centre français d'innovation culinaire.

On pénètre d'abord dans une grande cuisine, théâtre de la transformation des aliments. Dans une mise en scène vivante, le visiteur peut interagir avec des élèves de l'école Ferrandi pour adopter le "geste juste", comme le découpage subtil des légumes en julienne, brunoise, mirepoix...

Pour passer l'étape cruciale de la cuisson, Raphaël Haumont surgit en incrustation miniature dans un four où dore un poulet, un faitout où mijote un bouillon de légumes.

L'expert en cuisine moléculaire décrypte en direct les procédés chimiques à l’œuvre, et nous parle de l'importance du contrôle des températures pour ne pas laisser se volatiliser les molécules aromatiques. On peut voyager au cœur de l’œuf pour le voir devenir à la coque ou mollet; tenter des mariages de saveurs guidé par l'intelligence artificielle; partager des inspirations des chefs Mory Sacko, Anne-Sophie Pic et Sébastien Bras...

L'acte II du parcours propose ensuite d'amuser nos sens avec des expériences gustatives et olfactives parfois déroutantes.

Notre nez doit deviner diverses senteurs comme celle de la bêta-ionone, cette odeur de violette présente dans les légumes et le vin rouge que beaucoup ne perçoivent pas, pour des raisons génétiques.

- Effet «waouh!» -

En croquant dans une graine de coriandre, c'est la rétro-olfaction qu'on expérimente, pour réaliser que l'odorat compose 80% du goût.

Une dégustation de madeleine truquée démontre l'influence de la vue sur le goût perçu, avant d'écouter des sons de mastication révélant l'importance du bruit (craquement, croustillement...) dans le plaisir gustatif.

Vient le moment de passer à table, et d'explorer le banquet à travers les âges et les civilisations. Ce rendez-vous à "fonction universelle a existé à toutes les époques, dans toutes les cultures", souligne Vincent Blech.

Honorer les dieux, des mariés, rassembler autour d'une cause commune, montrer sa richesse... Les occasions varient "mais toujours, le banquet fait unité", analyse le commissaire. "C'est avec l'apparition du feu, du foyer, de la cuisine qu'on a commencé à se construire en société", abonde Raphaël Haumont.

Pour la touche finale, les visiteurs sont conviés à s'assoir autour d'une grande table pour partager le "banquet du futur". Des plats virtuels y sont servis dans une explosion de sons, d'odeurs et d'images déferlant sur la nappe, en accord avec les mets.

"Il se passe quelque chose dans ce banquet de demain: les gens sont de plus en plus connectés, pourtant ils ne regardent plus leurs smartphones mais leur assiette", se félicite Raphaël Haumont. Pour lui, si l'Unesco a placé le repas gastronomique au patrimoine de l'humanité, "ça n'est pas pour les plats, mais le lien entre les plats".

Les grosses volailles servies sur torpilleurs auront peut-être disparu à l'avenir, mais "l'effet +waouh!+, cet émerveillement quand arrive le plat, sera toujours là", avance-t-il.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.