Manifestation à Paris contre l'extrême droite

Des manifestants brandissent des fusées éclairantes rouges lors d'une manifestation organisée par l'extrême gauche contre l'extrême droite à Paris, le 27 novembre 2021. (Photo, AFP)
Des manifestants brandissent des fusées éclairantes rouges lors d'une manifestation organisée par l'extrême gauche contre l'extrême droite à Paris, le 27 novembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 27 novembre 2021

Manifestation à Paris contre l'extrême droite

  • «On est là pour s'élever contre l'idéologie de Zemmour digne du IIIe Reich et dont la montée est en partie à mettre sur le compte de la position médiatique»
  • En début de manifestation, des projectiles, récupérés notamment sur un chantier, ont été lancés en direction des forces de l'ordre qui ont riposté avec du gaz lacrymogène, sans faire de blessé, selon une source policière

PARIS : Quelques 3 000 manifestants, selon la préfecture de police de Paris, ont participé samedi dans la capitale à un défilé "contre l'extrême droite et le racisme", rejetant en autres les discours du polémiste Eric Zemmour, a constaté une journaliste de l'AFP.

Très encadré par les forces de l'ordre, le défilé a été émaillé d'incidents sporadiques après son départ du quartier de Menilmontant (XXe arrondissement).

En début de manifestation, des projectiles, récupérés notamment sur un chantier, ont été lancés en direction des forces de l'ordre qui ont riposté avec du gaz lacrymogène, sans faire de blessé, selon une source policière. Le reste de la manifestation s'est déroulé sans accroc.

"On est là pour s'élever contre l'idéologie de Zemmour digne du IIIe Reich et dont la montée est en partie à mettre sur le compte de la position médiatique", a déclaré à l'AFP un manifestant de 34 ans, Franck, refusant de donner son nom. "Zemmour veut renvoyer  des enfants d'immigrés nés comme moi en France, mais je suis français tout autant que lui, voilà pourquoi je manifeste", a-t-il ajouté.

Sur la banderole de tête, on lisait "faire bloc contre le fascisme et l'islamophobie". Dans le cortège, comptant dans ses rangs des membres de l'utlra-gauche, on scandait "Etat, police, fascisme, on n'en veut pas", "anti-capitalisme" ou "la police mutile, la justice aquitte". 

Une manifestante de 18 ans a déclaré à l'AFP, anonymement: "si on a Le Pen-Zemmour au second tour (de la présidentielle), je quitte la France, ça deviendrait vraiment invivable pour des gens de couleur comme moi". 

Comme d'autres dans le cortège, elle incriminait aussi la politique sanitaire du gouvernement: "Le fascisme c'est aussi ces privations de libertés liées au pass (sanitaire), on est de moins en moins libres, à devoir payer pour aller travailler ou sortir", critiquait la jeune femme, cependant vaccinée contre le Covid-19.

Le cortège -composés notamment d'"antifas" vêtus de noir- a été rejoint par une poignée de manifestants Gilets jaunes opposés au pass sanitaire. 


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

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  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
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  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
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  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.