Le prince Faisal ben Bandar ben Sultan nommé vice-président de la Global Esports Federation

Le prince Faisal ben Bandar ben Sultan al-Saoud, président de la Saudi Esports Federation (SEF), a été nommé vice-président de la Global Esports Federation. (GEF)
Le prince Faisal ben Bandar ben Sultan al-Saoud, président de la Saudi Esports Federation (SEF), a été nommé vice-président de la Global Esports Federation. (GEF)
Short Url
Publié le Vendredi 03 décembre 2021

Le prince Faisal ben Bandar ben Sultan nommé vice-président de la Global Esports Federation

  • Le président de la Saudi Esports Federation a observé ces dernières années la nette augmentation de l’engouement pour les jeux et la participation aux esports dans la région
  • Cela montre que l'Arabie saoudite abrite de nombreux meilleurs talents au monde

Le prince Faisal ben Bandar ben Sultan al-Saud, président de la Saudi Esports Federation (SEF), a été nommé vice-président de la Global Esports Federation à compter du 1er décembre 2021.

Le prince Faisal a observé ces dernières années une forte augmentation de l’engouement pour les jeux et la participation dans le domaine des sports électroniques, tant dans le Royaume qu’au niveau régional.

«Je voudrais remercier le Comité exécutif pour la confiance qu'il m'a accordée en tant que vice-président de la Global Esports Federation, et je m'engage à dépasser toutes les attentes fixées par la communauté mondiale des esports», a déclaré le prince Faisal.

«Je crois que cela nous permettra à tous d'élargir nos horizons et de nous dépasser dans le but de servir l’esport au niveau mondial», a-t-il précisé. «Pour moi, encourager l’industrie a été et sera toujours une mission, et servir la communauté est une passion. Cela ne fait que me rendre encore plus enclin à le faire avec d'excellents partenaires et collègues.

Dans une interview exclusive accordée à Arab News, le prince Faisal a parlé de son nouveau rôle au sein de la Global Esports Federation, de son travail continu avec la SEF, et de l'avenir des sports électroniques dans le Royaume et la région.

Arab News: Toutes nos félicitations pour cette nouvelle responsabilité. Pourriez-vous nous dire ce que vous comptez réaliser en tant que vice-président de la Global Esports Federation?

Le prince Faisal: Depuis le début, avec la fédération saoudienne aussi bien qu’avec la fédération arabe, notre objectif était de développer le domaine des sports électroniques à la fois au niveau régional et mondial. Mon nouveau rôle auprès de la GEF s'inscrit dans la continuité de cette ambition.

Nous avons toujours dit que les jeux et les sports électroniques sont des activités sociales par excellence. Ils ne sont pas limités par l'espace ou les frontières. À la GEF, nous concrétisons véritablement cette conviction à travers notre mantra #worldconnected. Notre objectif est de cultiver la compétitivité tout en développant les communautés et le lien entre le sport, les sports électroniques et la technologie.

Arab News: En tant que président de la Saudi Esports Federation (SEF), vous faites la promotion des esports et des jeux dans le Royaume depuis plusieurs années. Quels sont les projets futurs auxquels nous pouvons nous attendre?

Le prince Faisal: Il y a de nombreux développements excitants à venir l'année prochaine et les années suivantes. Au cours des dernières années, nous avons appris que le potentiel des sports électroniques est bien plus élevé que ce que nous aurions pu imaginer. Par conséquent, nous sommes passés à une approche plus globale au niveau national. Je vous demande, ainsi qu'aux lecteurs, de rester à l'écoute. Nous travaillons sur des initiatives ayant un impact national et mondial en coordination avec de nombreux gouvernements et entités du secteur privé au cours des années à venir.

Arab News: Plus tôt cette année, la Fédération saoudienne d'esports a organisé Gamers Without Borders, le plus grand jeu caritatif d'esports au monde, qui cherchait à lutter contre le coronavirus dans le monde en collectant 10 millions de dollars (1 dollar américain = 0,86 euro). L’Arabie saoudite, continuera-t-elle à accueillir ce type d’évènement?

Le prince Faisal: Oui, absolument. À la fédération, notre objectif est de consacrer les sports électroniques et les jeux à l’amélioration de l'humanité. De l'aide humanitaire à l'éducation et plus encore, nous pensons que le jeu et les esports peuvent être une force pour le bien. Notre ambition est de ramener Gamers Without Borders (GWB) mais avec une nouvelle cause chaque année. Nous espérons que le monde surmontera la pandémie et que nous pourrons nous concentrer sur l'amélioration et le développement plutôt que sur la lutte contre une crise mondiale.

Arab News: En octobre, l'Arabie saoudite a participé à un match d'esport contre le Japon au Tokyo Game Show, et un match retour est prévu dans le Royaume l'année prochaine. Ces matchs de haut niveau contre d'autres nations seront-ils plus fréquents dans les années à venir?

Le prince Faisal: Nous avons un partenariat à long terme avec la Japan Esports Federation pour le développement de la communauté esports dans les deux pays. Ce partenariat s'inscrit dans le cadre de la Vision 2030 partagée par nos deux pays. Notre objectif est de bâtir ces relations bilatérales et multilatérales à l'échelle mondiale afin de véritablement rassembler les communautés, apprendre les uns des autres et se développer ensemble.

Arab News: Mosaad al-Dossary a remporté la Grande Finale de la FIFA eWorld Cup 2018 à Londres et la FIFA en particulier joue énormément dans les compétitions esports. Que pensez-vous de la popularité croissante du jeu parmi les Saoudiens et du fait qu'ils battent les meilleurs du monde dans des jeux comme la FIFA et autres?

Le prince Faisal: Nous avons plusieurs individus et organisations parmi les plus talentueux. Quelques exemples qui me rendent fier incluent Falcon Esports, une équipe basée en Arabie saoudite qui vient de remporter le championnat européen Fortnite Grand Royale. Leur prix était de plus de 600 000 dollars. C'est un succès non seulement au niveau individuel mais cela montre également comment nous exportons désormais des organisations esports de premier plan au niveau mondial.

Lors des éliminatoires 2021 de l'EA FIFA pour l’Asie de l’Ouest, 6 des 8 meilleurs joueurs étaient saoudiens. Il y a quelques jours, lors des qualifications pour le FGS 22 pour le Moyen-Orient, 13 des 16 meilleurs joueurs étaient saoudiens. De plus, en 2017, Sary al-Jefri a remporté le championnat du monde Tekken.

Cela montre que l'Arabie saoudite abrite certains des meilleurs talents au monde. Ce sont ces talents qui inspireront les autres et deviendront des modèles pour un professionnalisme réussi et responsable. Et lorsque nous combinons ces joueurs talentueux et ces organisations avec le soutien que nous offrons en tant que pays, il est facile de comprendre pourquoi nous nous développons rapidement afin de devenir l'un des leaders de l'industrie au niveau mondial.

Arab News: Y aura-t-il d'autres compétitions internationales – comme la FIFA eWorld Cup – organisées en Arabie saoudite et au Moyen-Orient dans les années à venir?

Le prince Faisal: Notre objectif est de devenir une plaque tournante mondiale. Cela consiste en partie à développer davantage nos relations avec les éditeurs et à montrer que nous excellons dans l'organisation de tournois et la formation de talents dans le domaine des sports électroniques. Le tournoi GWB en est un excellent exemple. Après le succès massif de la première année, PUBG Mobile nous a approchés pour co-organiser leur premier tournoi caritatif mondial sur invitation.

Cela montre la confiance qu’ils ont maintenant en SEF. Grâce à cela, de nombreuses autres conversations ont été lancées.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Short Url
  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Short Url
  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.