L'Arabie saoudite et Oman s’engagent à renforcer leur coopération

Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s'est rendu à Oman pour une visite de deux jours dans le cadre d'une tournée officielle dans le Golfe. (Photo, SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s'est rendu à Oman pour une visite de deux jours dans le cadre d'une tournée officielle dans le Golfe. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
Le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, reçoit le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, à Mascate. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise. (Photo, SPA)
Short Url
Publié le Mercredi 08 décembre 2021

L'Arabie saoudite et Oman s’engagent à renforcer leur coopération

  • Le Royaume et le sultanat sont convenus de coopérer dans le domaine de l'énergie et du changement climatique
  • Les deux pays ont décidé d’œuvrer pour coordonner leurs positions sur les questions régionales et internationales

RIYAD: L'Arabie saoudite et Oman ont annoncé mardi l'ouverture du premier passage terrestre entre les deux pays voisins du Golfe.

«La route saoudo-omanaise de 725 kilomètres contribuera à la fluidité de la circulation des citoyens des deux pays et à l'intégration des chaînes d'approvisionnement», a déclaré un communiqué conjoint publié à l'issue d'une visite officielle du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

La route relie l'intersection de la route d'Al-Batha près de la capitale, Riyad, au point de passage du Quart Vide (Rub al Khali) à la frontière saoudo-omanaise, pour un coût s’élevant à plus de 1,9 milliard de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,23 euros).

zdfr

Le projet de liaison entre les deux pays, mis en œuvre par le ministère des Transports et de la Logistique, est considéré comme une merveille d'ingénierie compte tenu du terrain difficile et du climat rigoureux du Quart Vide. Il est également considéré comme l'un des projets les plus importants du ministère en raison du rôle qu'il joue dans la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays et dans la facilitation du mouvement des pèlerins et des touristes.

L'ouverture de la route complète également les liens directs du Royaume avec tous les pays du Conseil de coopération du Golfe, et devrait contribuer à augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, qui ont dépassé 10 milliards de riyals saoudiens l'an dernier.

Entre-temps, le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, et le prince, Mohammed, ont eu des entretiens à Mascate, au cours desquels ils ont examiné les perspectives de coopération conjointe et les moyens de les développer dans divers domaines. Ils ont salué la coopération et la coordination réalisées dans les domaines politique, économique, militaire et sécuritaire.

"der"

Les deux parties ont salué les efforts des pays de l'Opep+, menés par le Royaume et avec la contribution d'Oman, qui ont permis la stabilité et l'équilibre des marchés pétroliers. Elles ont aussi souligné l'importance de poursuivre cette coopération en appelant les pays membres à adhérer à l'accord Opep+.

L'Arabie saoudite et Oman sont convenus de coopérer dans le domaine de l'énergie et du changement climatique et de travailler conjointement dans le cadre de l'Initiative verte du Moyen-Orient à l’échelle régionale et mondiale.

«Les deux parties ont ainsi décidé d’accroître les installations qui contribuent à la fluidité du commerce intrarégional et de renforcer la coopération dans le domaine de la sécurité alimentaire», a indiqué le communiqué.

Au cours de la visite, des protocoles d'accord ont été signés dans les domaines du tourisme, de la radio et de la télévision, de l'échange de nouvelles et des médias audiovisuels et imprimés. Plusieurs grandes entreprises saoudiennes et omanaises ont également signé plusieurs accords.

Sur les questions régionales et internationales, les deux pays ont décidé d’œuvrer pour coordonner leurs positions de manière à servir leurs intérêts et à renforcer la sécurité et la stabilité, et ont affirmé leur soutien à tous les efforts visant à parvenir à la paix au Moyen-Orient.

Ils ont appelé à la nécessité de parvenir à un règlement global du conflit palestino-israélien qui garantisse le droit du peuple palestinien à établir son État indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Concernant le Yémen, les deux pays ont prévu de poursuivre leurs efforts afin de trouver une solution politique globale à la crise et mettre fin aux souffrances humaines du peuple yéménite frère.

Le Royaume et le sultanat ont également salué le succès des récentes élections en Irak, et le nouveau gouvernement irakien qui continuera à œuvrer pour la sécurité, la stabilité et le développement du pays.

«Les deux pays se sont également félicités des accords conclus par les parties à la phase de transition au Soudan et ont affirmé leur soutien continu à tout ce qui permettrait d'assurer la sécurité et la stabilité au Soudan», ainsi que la stabilité et la prospérité de son peuple, a ajouté le communiqué.

Ils ont de plus appelé à la nécessité de mettre en œuvre des réformes globales au Liban pour qu'il surmonte ses crises et ne devienne pas le point de départ d'actes terroristes ou criminels qui déstabilisent la sécurité et la stabilité régionales.

Riyad et Mascate ont de plus appelé à la nécessité de trouver des solutions politiques aux crises syrienne et libyenne, et de soutenir les efforts de secours ainsi que la sécurité et la stabilité en Afghanistan afin qu'il ne devienne pas un refuge pour les terroristes et les extrémistes.

Oman a félicité le Royaume d'avoir convoqué une réunion extraordinaire des pays de l'Organisation de la coopération islamique dans le but de discuter de la situation en Afghanistan, qui se tiendra au Pakistan le 19 décembre.

Les deux pays ont également souligné la nécessité de coopérer et de traiter sérieusement et efficacement le programme nucléaire et de missiles de l'Iran, avec toutes ses composantes et répercussions, de manière à contribuer à la sécurité et la stabilité régionales et internationales. Ils ont mis l'accent sur les principes de bon voisinage et de respect des résolutions de l'ONU et de la légitimité internationale, et sur la nécessité d’épargner la région de toute activité déstabilisatrice.

La visite de deux jours du prince héritier à Oman fait suite aux directives du roi Salmane visant à renforcer les relations étroites entre les deux pays, dans le cadre d'une tournée dans le Golfe qui comprend également des visites aux Émirats arabes unis, au Qatar, à Bahreïn et au Koweït.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à «revoir» les liens diplomatiques avec Israël

Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
Short Url
  • Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre"
  • Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël

DOHA: Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.

Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.

Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n'ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.

La déclaration finale appelle également les Etats membres à "coordonner les efforts visant à suspendre l'adhésion d'Israël aux Nations unies".

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes au Qatar - pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.

Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le "soutien indéfectible" de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

"Faire échouer les négociations" 

Dans son discours d'ouverture, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir "faire échouer les négociations".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "rêve que la région arabe devienne une sphère d'influence israélienne. Et c'est une dangereuse illusion", a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

"Demain, ce pourrait être le tour de n'importe quelle capitale arabe ou islamique", a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.

"Le choix est clair. Nous devons nous unir", a-t-il martelé.

Contenir Israël 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque "érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région".

Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d'Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l'Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir "poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région".

Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

"Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu'ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements", a affirmé lors d'une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Short Url
  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Short Url
  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.