Les princes héritiers saoudien et bahreïni président le 2nd Conseil de coordination

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et son homologue bahreïni, le prince Salmane ben Hamad, président le 2nd Conseil de coordination saoudo-bahreïni à Manama. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et son homologue bahreïni, le prince Salmane ben Hamad, président le 2nd Conseil de coordination saoudo-bahreïni à Manama. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et son homologue bahreïni, le prince Salmane ben Hamad, président le 2nd Conseil de coordination saoudo-bahreïni à Manama. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et son homologue bahreïni, le prince Salmane ben Hamad, président le 2nd Conseil de coordination saoudo-bahreïni à Manama. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et son homologue bahreïni, le prince Salmane ben Hamad, président le 2nd Conseil de coordination saoudo-bahreïni à Manama. (Photo, SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et son homologue bahreïni, le prince Salmane ben Hamad, président le 2nd Conseil de coordination saoudo-bahreïni à Manama. (Photo, SPA)
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Publié le Vendredi 10 décembre 2021

Les princes héritiers saoudien et bahreïni président le 2nd Conseil de coordination

  • Les deux parties se sont engagées à renforcer le travail conjoint et activer plusieurs initiatives
  • Les deux princes héritiers ont exprimé leur satisfaction à l’égard des résultats positifs obtenus lors des réunions et des recommandations et initiatives adoptées

RIYAD: Les princes héritiers saoudien et bahreïni ont présidé jeudi la 2nde rencontre du Conseil de coordination saoudo-bahreïni au palais de Sakhir dans la capitale, Manama.

Le prince héritier saoudien est arrivé à Bahreïn depuis le Qatar plus tôt le jeudi, dans le cadre d’une visite éclair des pays voisins du Golfe, visant à renforcer les liens.

Le prince héritier bahreïni, Salmane ben Hamad, «a accueilli son frère, le prince Mohammed, et la délégation qui l’accompagne, dans leur deuxième pays, le Bahreïn», selon un communiqué de l’agence de presse saoudienne.

Il a salué les relations historiques qui lient les deux royaumes et leurs peuples, soulignant le désir de son pays de développer et de consolider la coopération bilatérale vers des horizons plus larges.

Le prince Mohammed a mis l’accent sur l’importance du Conseil de coordination saoudo-bahreïni et de ses sous-comités «en tant qu’outil efficace» pour élever les relations afin de progresser davantage, de profiter des opportunités disponibles et d’y investir.

Les deux parties ont également examiné le rapport publié par le Secrétariat général du conseil, et les résultats, recommandations et initiatives des réunions des comités.

Les deux princes héritiers ont «exprimé leur satisfaction à l’égard des résultats positifs obtenus lors des réunions et des recommandations et initiatives adoptées, qui renforceront la coopération existante dans divers domaines», selon le communiqué.

Riyad et Manama sont convenu de «continuer à renforcer la coopération et la consultation sur les questions régionales et internationales et de pousser leurs efforts politiques pour plus de sécurité, de stabilité et de prospérité.

Un accord a été conclu sur plusieurs initiatives qui coïncideront avec les consultations politiques prévues entre les ministères des Affaires étrangères des deux royaumes, et qui visent à contrer l’idéologie extrémiste chez les jeunes saoudiens et bahreïnis, ainsi qu’à tarir ses sources de financement.

Les deux parties se sont engagées à renforcer le travail conjoint et à activer plusieurs initiatives dans les domaines de la sécurité, de l’armée, de la cyber-sécurité, du commerce, de l’économie, du changement climatique, des énergies renouvelables, des infrastructures, de l’éducation, du sport, de la culture, de la santé, des médias et du divertissement, et du tourisme.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.