Sécurité et liens stratégiques au cœur du 42e sommet du CCG à Riyad

Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
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Publié le Mercredi 15 décembre 2021

Sécurité et liens stratégiques au cœur du 42e sommet du CCG à Riyad

  • Le CCG maintient la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe tout en soutenant et en servant les causes arabes et islamiques
  • Avant le lancement du 42e sommet du CCG, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, s’est rendu dans les cinq pays membres du CCG afin de renforcer les liens

RIYAD: Les dirigeants des pays du Golfe sont arrivés à Riyad, ce mardi, pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui doit explorer les voies d’une coopération et d’une intégration plus étroites dans la région.

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tout d’abord reçu la délégation omanaise, dirigée par le vice-Premier ministre, avant d’accueillir dans la capitale saoudienne le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, vice-président des Émirats arabes unis et émir de Dubaï.

Le prince héritier a ensuite reçu son homologue koweïtien, Mishaal al-Jaber al-Sabah; l’émir qatari, Tamim ben Hamad al-Thani; et le roi Hamad de Bahreïn, à leur arrivée à Riyad.

L’Arabie saoudite préside le sommet, qui fait suite à la tournée du prince héritier dans les États du Golfe la semaine dernière, et mènera des pourparlers sur la sécurité collective, les conflits régionaux et le développement de la région.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, avait souligné que ce sommet se tenait à un moment délicat et sensible. La sécurité de la région constituera un point clé de l’ordre du jour.

Le sommet se tient chaque année pour discuter des progrès réalisés au niveau du renforcement de l’intégration et de l’interdépendance entre les États du Golfe dans les domaines économique, commercial, éducatif et culturel, afin d’améliorer le développement de leurs pays et de leurs populations.

Le 9 février 1981, lors de la première session du sommet du CCG, les ministres des Affaires étrangères ont signé un document fondateur du Conseil de coopération du Golfe, qui comprenait six États: l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, le Qatar, Oman et les Émirats arabes unis. Axé sur les objectifs futurs, il est considéré comme l’un des groupements régionaux les plus réussis.

«Le CCG a été fondé pour promouvoir la sécurité, la stabilité, le développement, la prospérité et le bien-être pour les citoyens des pays du Golfe. Ils sont notre richesse fondamentale et nous permettent de réaliser nos visions et nos espoirs», a déclaré le roi Salmane.

En chiffres, le CCG a réussi à unifier 68 lois et règlements du Golfe, et 116 lois et règlements indicatifs du Golfe. Il a également créé 42 institutions conjointes du Golfe dans le domaine de la coopération technologique et économique, et 26 organisations du Golfe opérant sous l’égide du CCG. Il a également signé 17 accords et stratégies de développement conjoints.

«Les pays du Golfe cherchent toujours à renforcer la coordination et la coopération, et à échanger des expériences dans tous les domaines», a indiqué l’ambassadeur saoudien à Oman, Abdallah al-Anzi, à Arab News.

Au cours des quarante dernières années, le CCG a tenu 41 sommets annuels, quatre sommets extraordinaires, 17 sommets consultatifs et 5 sommets conjoints.

Les pays du CCG figurent en tête de la liste des 30 pays les plus sûrs du monde dans le contexte de la pandémie mondiale.

«Ce qui a été réalisé tout au long de l’histoire du CCG nous rend fiers», a déclaré le président des Émirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane.

«Nous sommes convaincus que l’affection et la coopération qui unissent nos pays et nos peuples sont suffisantes pour accroître la solidité des pays du Golfe en tant qu’entité unique à une époque qui ne fait pas preuve de pitié envers ceux qui sont divisés ou faibles», a-t-il ajouté.

Les conditions sociales ont elles aussi retenu l’attention des dirigeants du CCG. Lors du 23e sommet du CCG à Doha en 2002, les dirigeants ont présenté leurs points de vue sur l’autonomisation des femmes dans les pays du CCG et sur la confirmation de leur rôle économique, social et familial.

Depuis sa création, le CCG a réalisé des progrès dans divers domaines. Les pourparlers ont porté sur la nécessité de renforcer la participation des femmes, de soutenir leur rôle et de leur permettre de prendre part efficacement au développement de la société, ainsi que de faire partie des postes de direction et du processus décisionnel, en mettant l’accent sur les valeurs et les principes islamiques et arabes.

Le CCG a soutenu plusieurs activités dans le domaine culturel, notamment les arts visuels, la narration, la poésie, le cinéma, le théâtre, la musique, le patrimoine et la créativité.

En ce qui concerne la coopération politique, la coordination de la politique étrangère constitue l’un des aspects essentiels du travail du CCG. Celle-ci repose sur plusieurs principes, notamment le bon voisinage, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le respect mutuel de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale des États, et l’adoption du principe du dialogue pacifique pour le règlement des différends.

«À la lumière de l’intégration remarquable qu’il a réalisée, le CCG n’est plus seulement un outil permettant d’accroître les acquis de nos peuples, mais est devenu un édifice régional qui amorce le processus d’instauration de la sécurité et de la paix régionales et internationales grâce à son rôle efficace dans le développement de solutions et d’initiatives politiques pour les pays en crise de la région», a noté le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa.

En pratique, on peut dire que le CCG a réussi à réaliser de nombreux succès en politique étrangère qui ont contribué à maintenir la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe et à soutenir et servir les causes arabes et islamiques.

Parmi les plus importantes, citons la libération du Koweït, le soutien à la cause palestinienne, ainsi que le soutien à la stabilité et à la souveraineté de la Syrie, de l’Irak, du Yémen, du Liban et de la Libye.

La coopération militaire entre les pays du Golfe se caractérise par un travail intense de construction et de développement des forces de défense et de sécurité. La coopération s’est développée qualitativement et quantitativement depuis la formation du conseil.

«Nous continuerons avec nos frères, les dirigeants des pays du CCG, à contribuer à faire progresser le processus de coopération entre nos pays pour réaliser les espoirs de nos peuples, et à faire avancer les objectifs du CCG», a déclaré le sultan d’Oman, Haïtham ben Tariq al-Saïd.

La présence de forces militaires conjointes pour les États du CCG est l’un des fondements importants de l’établissement d’un système de défense conjoint qui vise à assurer la sécurité pour protéger les États du CCG, défendre leur indépendance et protéger leurs capacités et leurs acquis.

En 1982, les pays du Golfe ont formé une force militaire conjointe, le «bouclier de la péninsule», dans le but de prévenir et de répondre aux agressions militaires contre tout pays membre du CCG.

La coopération en matière de sécurité au sein du CCG a donné lieu à la signature de nombreux accords, mémorandums d’entente et de coopération, et lettres d’intention.

Plusieurs comités spécialisés et équipes de travail techniques ont été formés dans divers domaines de coordination et de coopération en matière de sécurité, et de nombreux centres et missions ont été créés afin de soutenir et renforcer le processus de coopération en matière de sécurité dans le Golfe.

L’unité est l’un des principaux objectifs du CCG, et lors du 41e sommet (sommet du sultan Qabus et du cheikh Sabah), le thème du destin commun a été mis en avant, avec la signature de la déclaration d’AlUla mettant fin au conflit du Golfe avec le Qatar.

Cette déclaration vise à renforcer la cohésion entre les États membres, à garantir le retour de l’action commune du Golfe à son cours normal et à réaliser les aspirations des citoyens des États du CCG face à toute menace pesant sur l’un de ces États.

«L’unité et l’intégration des États du CCG, ainsi que le renforcement de la consultation et de la coopération entre leurs dirigeants, sont des conditions indispensables à la consolidation de la sécurité et de la stabilité de la région, ainsi qu’à la réalisation de la croissance économique et de la coopération dans tous les domaines, ce qui fait l’objet du consensus de nos peuples et de notre société», a expliqué l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.

Le sommet d’AlUla est considéré comme l’un des événements importants de l’histoire du CCG, après le rétablissement des relations entre les pays frères.

La déclaration d’AlUla «renforce les liens d’amitié et de fraternité entre nos pays et nos peuples pour servir leurs aspirations», avait affirmé le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

«J’espère qu’ensemble, nous pourrons soutenir notre action commune dans le Golfe et dans les pays arabes pour préserver nos acquis et réaliser les espoirs et les aspirations de nos peuples. Je prie Allah le Tout-Puissant de préserver nos patries et d’assurer le bien-être de nos peuples», a déclaré l’émir du Koweït, cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah.

Avant le lancement du 42e sommet du CCG, le prince héritier saoudien s’est rendu, la semaine dernière, dans les cinq pays membres du CCG, dans le cadre de l’une des tournées les plus importantes pour renforcer les liens entre le Royaume et les pays du Golfe.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Al-Azhar Al-Sharif condamne les crimes terroristes contre les civils à Gaza

Des Palestiniens récupèrent des corps enterrés à l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 avril 2024. (Reuters)
Des Palestiniens récupèrent des corps enterrés à l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 avril 2024. (Reuters)
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  • Al-Azhar réitère la nécessité pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités et de «mettre fin à l’agression frénétique contre la population de Gaza»
  • Al-Azhar mentionne que les corps de centaines de Palestiniens, parmi lesquels des patients, ont été retrouvés dans des fosses communes au complexe médical Nasser à Khan Younès

LE CAIRE: Al-Azhar Al-Sharif, la plus ancienne et la plus importante institution d’enseignement de l’islam sunnite, a fermement condamné «les crimes terroristes commis contre les civils dans la bande de Gaza».

Dans un communiqué, Al-Azhar condamne ces attaques «dont l’atrocité a été révélée par les nombreuses informations selon lesquelles des centaines de corps d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de membres du personnel médical ont été enterrés dans des fosses communes dans les environs des complexes médicaux Nasser et Al-Shifa».

«De même, des dizaines de corps ont été retrouvés “éparpillés” dans des centres d’hébergement et de déplacement, des tentes et des quartiers résidentiels dans la bande de Gaza.»

Al-Azhar affirme au monde que «ces fosses communes sont une preuve indéniable que ces atrocités et ces horreurs sont devenues un comportement quotidien normal pour Israël».

L’institution appelle les peuples du monde à s’unir pour protester de manière à dissuader les régimes qui soutiennent ces crimes.

Elle réclame un procès international urgent contre «le gouvernement terroriste d’occupation, qui ne connaît plus le sens de l’humanité ni du droit à la vie et qui commet des génocides tous les jours».

Al-Azhar réitère par ailleurs la nécessité pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités, de «mettre fin à l’agression frénétique contre la population de Gaza et aux souffrances et catastrophes humanitaires sans précédent qui en découlent, et de garantir la protection des civils et l’acheminement d’une aide humanitaire suffisante et durable dans toutes les parties de la bande de Gaza».

L’institution présente aussi ses «sincères condoléances au peuple palestinien et aux familles des martyrs, priant Allah Tout-Puissant de leur accorder son immense miséricorde et son pardon, à rassurer les cœurs de leurs familles et de leurs proches, et à accélérer le rétablissement des malades».

Citant des articles de presse, Al-Azhar mentionne que, depuis samedi, les corps de centaines de Palestiniens, parmi lesquels des patients, ont été retrouvés dans des fosses communes au complexe médical Nasser à Khan Younès.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’UE assouplit les règles en matière de visas pour l’Arabie saoudite, Oman et Bahreïn

L’ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Christophe Farnaud. (Photo fournie)
L’ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Christophe Farnaud. (Photo fournie)
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  • Les citoyens saoudiens, omanais et bahreïnis peuvent désormais bénéficier de visas à entrées multiples d’une durée de cinq ans
  • Il s’agit d’«une étape importante dans la promotion des contacts interpersonnels», affirme l’ambassadeur

RIYAD: Les citoyens saoudiens, omanais et bahreïnis pourront se rendre plus facilement en Europe à la suite d’une décision de la Commission européenne visant à assouplir les règles en matière de visas.

Jeudi, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, a déclaré à des journalistes à Riyad que les nouvelles règles relatives aux visas Schengen constituaient «une étape importante dans la promotion des contacts interpersonnels et la facilitation des échanges entre les citoyens de l’UE et du Conseil de coopération du Golfe [CCG]».

En vertu des nouvelles règles, un visa à entrées multiples sera normalement délivré pour une durée de cinq ans aux demandeurs retenus, y compris à ceux qui présentent une demande pour la première fois.

«Le processus est le même, mais la durée du visa est plus longue, ce qui leur permet de se rendre dans 29 pays européens en utilisant le même visa à entrées multiples, valable pour une durée de cinq ans», a expliqué M. Farnaud.

Ce dernier a déclaré qu’il était important de placer le changement de visa «dans le contexte des relations stratégiques entre cette région et l’Europe».

L’espace Schengen regroupe 29 pays européens, dont 25 sont des États membres de l’UE: la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie, la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Hongrie, Malte, les Pays-Bas, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Finlande et la Suède, ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Les États membres mettront en œuvre cette décision dès qu’ils auront reçu les notifications, a assuré M. Farnaud.

«Comme nous le savons, la notification a été faite mercredi. Donc, à partir de maintenant, les États membres peuvent délivrer ces visas, à moins qu’il n’y ait une raison technique qui les oblige à attendre quelques jours», a-t-il précisé.

«Je suis très heureux d’avoir pu travailler sur ce projet et je dois dire que j’ai reçu de nombreuses réponses très positives de la part des citoyens, notamment des Saoudiens. Je pense que c’est une excellente nouvelle», a ajouté M. Farnaud.

L’envoyé a indiqué que l’Europe travaillait également sur la mise en place de visas électroniques, «mais cela prendra un certain temps».

«Je ne peux pas vous dire combien de temps exactement, car cela implique des décisions de la part des États membres sur des aspects techniques. Ce projet se concrétisera donc, mais cela prendra un certain temps», a-t-il indiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com