Yémen : 100 Houthis tués en 24 heures dans des raids aériens de la coalition à Marib

Une photo prise depuis une position pro-gouvernementale yéménite montre de la fumée s'échappant lors des combats avec les Houthis sur la ligne de front d'Al-Juba au sud de Marib. (Dossier/AFP)
Une photo prise depuis une position pro-gouvernementale yéménite montre de la fumée s'échappant lors des combats avec les Houthis sur la ligne de front d'Al-Juba au sud de Marib. (Dossier/AFP)
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Publié le Lundi 20 décembre 2021

Yémen : 100 Houthis tués en 24 heures dans des raids aériens de la coalition à Marib

  • L'ambassadeur d'Iran dans la capitale yéménite Sanaa a quitté la ville samedi à bord d'un avion médical irakien
  • Le porte-parole du mouvement a déclaré que la médiation irakienne entre l'Iran et l'Arabie saoudite a conduit à l'évacuation

AL-MUKALLA : La coalition arabe a annoncé dimanche avoir effectué 19 raids, tué 100 combattants houthis et détruit 14 véhicules militaires au cours des dernières 24h dans la province de Marib.

Sur le terrain, de violents combats entre les troupes gouvernementales et les Houthis ont éclaté samedi et dimanche à l'extérieur de la ville de Marib, indiquent des responsables locaux et des médias.

Les combats les plus intenses ont été enregistrés dans le district de Juba, au sud de Marib, où les Houthis ont intensifié leurs attaques dans le but d’anéantir les défenses du gouvernement sur une chaîne de montagnes stratégique qui surplombe des parties de la ville.

Les Houthis n'ont enregistré aucun gain territorial dimanche et ont été contraints de battre en retraite après avoir subi de lourdes pertes, déclarent des responsables.

Des milliers de combattants et de civils ont été tués depuis février, lorsque les Houthis ont renouvelé leur offensive pour prendre le contrôle de la ville riche en énergie, le dernier bastion du gouvernement dans le nord.

Par ailleurs, l'ambassadeur d'Iran dans la capitale yéménite contrôlée par les Houthis, Sanaa, a quitté la ville samedi à bord d'un avion médical irakien, déclarent le porte-parole du mouvement et les médias locaux.

Mohammed Abdul Salam a précisé qu'une médiation irakienne entre l'Iran et l'Arabie saoudite a conduit à l'évacuation médicale d'Hassan Erlo via l'aéroport de Sanaa, démentant les informations des médias sur les tensions entre le mouvement et l'Iran et les rumeurs selon lesquelles il aurait été blessé lors de frappes aériennes de la coalition arabe.

« Un accord irano-saoudien via Bagdad a conduit à l'évacuation de l'ambassadeur iranien à Sanaa dans un avion irakien en raison de son état de santé », a déclaré Salam sur Twitter.

À Téhéran, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que son ambassadeur avait été rapatrié par avion après avoir contracté le Covid-19 lors de son séjour dans la capitale.

Le Wall Street Journal a rapporté vendredi que les Houthis avaient envoyé une demande à la coalition arabe pour permettre l'évacuation de l'ambassadeur iranien, une décision qui a été interprétée comme suggérant une possible rupture entre les rebelles yéménites et l'Iran.

Hassan Erlo, un officier du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, s'est rendu au Yémen en octobre de l'année dernière et a ensuite été nommé ambassadeur d'Iran auprès des Houthis.

Des responsables et des experts yéménites pensent qu'Erlo a orchestré l'offensive meurtrière de la milice pour occuper la ville centrale de Marib et a également dirigé d'autres officiers iraniens, irakiens et libanais qui ont fourni aux rebelles des conseils militaires.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Ministère qatari des Affaires étrangères: Rien ne justifie la fin de la présence du Hamas à Doha

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Doha. (Photo, AFP)
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Doha. (Photo, AFP)
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  • Le Qatar a annoncé qu’il réévaluait son rôle de médiateur dans les pourparlers de cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien Hamas
  • Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, a affirmé que «cette médiation est détournée pour des intérêts politiques»

DUBAÏ: Le Qatar, dont les efforts de médiation se poursuivent dans le cadre de la guerre à Gaza, a déclaré aujourd’hui que rien ne justifiait la fermeture d’un bureau du groupe palestinien Hamas à Doha.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a ajouté lors d’une conférence de presse que le Qatar demeurait investi dans la médiation, mais qu’il réévaluait son rôle en raison de la «frustration causée par les attaques» dont ses efforts font l’objet.

La semaine dernière, le Qatar a annoncé qu’il réévaluait son rôle de médiateur dans les pourparlers de cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien Hamas, craignant que ses efforts ne soient sapés par des politiciens cherchant à marquer des points.

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, a affirmé que «cette médiation est détournée pour des intérêts politiques, et cela nécessite que le Qatar entreprenne une évaluation complète de ce rôle».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Le cabinet saoudien réaffirme son engagement en faveur de la sécurité et de la stabilité régionales

Le roi Salmane a présidé la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. (SPA)
Le roi Salmane a présidé la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. (SPA)
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  • Le cabinet saoudien appelle la communauté internationale à s’acquitter de ses obligations en mettant un terme aux attaques israéliennes contre les civils à Gaza
  • Il a salué les résultats de la 2e réunion ministérielle du dialogue stratégique entre le Conseil de coopération du Golfe et les pays d’Asie centrale

RIYAD: Le roi Salmane a informé aujourd’hui le Conseil des ministres des récentes dynamiques régionales et des affaires mondiales, rapporte l’agence de presse saoudienne (SPA).

Le cabinet a réaffirmé l’engagement du Royaume à promouvoir la sécurité et la stabilité à l’échelle mondiale et régionale.

Il appelle la communauté internationale à s’acquitter de ses obligations en mettant un terme aux attaques israéliennes contre les civils à Gaza et à soutenir le droit du peuple palestinien à l’autodétermination en plaidant pour la création d’un État palestinien selon les frontières de 1967 et doté de sa propre capitale.

Le Conseil des ministres a salué les résultats de la 2e réunion ministérielle du dialogue stratégique entre le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et les pays d’Asie centrale.

Il a également accueilli les participants à la réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), qui se tiendra dimanche et lundi prochains à Riyad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux membres du Hezbollah tués par l'armée israélienne

De la fumée s'échappe du site d'une frappe aérienne israélienne sur le village de Majdel Zoun, près de la frontière sud du Liban, au milieu des tensions transfrontalières persistantes alors que les combats se poursuivent entre Israël et les militants du Hamas à Gaza (Photo, AFP).
De la fumée s'échappe du site d'une frappe aérienne israélienne sur le village de Majdel Zoun, près de la frontière sud du Liban, au milieu des tensions transfrontalières persistantes alors que les combats se poursuivent entre Israël et les militants du Hamas à Gaza (Photo, AFP).
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  • Le Hezbollah libanais échange quotidiennement des tirs avec Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas
  • Dans un communiqué, la puissante formation a déploré la mort d'un de ses membres dans la localité où la frappe de drone a eu lieu

BEYROUTH: Le Hezbollah a annoncé mardi la mort de deux de ses membres tués dans des frappes de l'armée israélienne, qui a indiqué avoir éliminé "deux terroristes importants" dans le sud du Liban.

Le Hezbollah libanais échange quotidiennement des tirs avec Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, il y a plus de six mois.

Israël réplique en bombardant des cibles de plus en plus en profondeur au Liban et ses drones visent régulièrement des combattants et responsables du mouvement pro-iranien.

Un drone israélien a visé "un ingénieur du Hezbollah, membre de la défense aérienne", a indiqué à l'AFP une source proche du parti chiite.

La frappe s'est produite dans la région côtière de Tyr, à environ 35 kilomètres au nord de la frontière avec Israël, selon un photographe de l'AFP qui a vu le véhicule entièrement carbonisé.

Dans un communiqué, la puissante formation a déploré la mort d'un de ses membres dans la localité où la frappe de drone a eu lieu.

De son côté, l'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé un terroriste important de l'unité de défense aérienne du Hezbollah dans le sud du Liban" à une vingtaine de kilomètres de la frontière.

L'homme était "impliqué dans la planification et l'exécution d'attaques terroristes contre Israël et dans les activités de l'unité aérienne du Hezbollah", a ajouté l'armée israélienne.

L'armée israélienne a également annoncé avoir "éliminé un terroriste important des forces al-Radwan", l'unité d'élite du Hezbollah.

Tensions 

Le Hezbollah avait annoncé la mort d'un de ses combattants dans la nuit de lundi à mardi, l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) faisant état de bombardements israéliens intensifs durant la nuit sur le sud du Liban.

Depuis environ une semaine, le Hezbollah, allié du Hamas, a intensifié ses frappes contre des sites militaires israéliens sur fond de tensions entre Israël et l'Iran.

Dimanche soir, le Hezbollah avait annoncé avoir abattu un drone israélien au-dessus du Liban, et l'armée israélienne avait confirmé.

Lundi soir, la puissante formation a annoncé avoir visé un quartier général militaire dans le nord d'Israël avec des "dizaines" de roquettes Katioucha, "en réponse" à des raids sur des villages du sud du Liban.

Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre ont fait 378 morts du côté libanais, parmi lesquels 252 combattants du mouvement libanais ainsi que quelque 70 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée. Des dizaines de milliers d'habitants ont dû fuir la zone de part et d'autre de la frontière.