« La musique nous connecte tous », déclare SOUNDSTORM DJ

Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Short Url
Publié le Dimanche 19 décembre 2021

« La musique nous connecte tous », déclare SOUNDSTORM DJ

  • Le DJ et producteur Kayan décrit à Arab News les opportunités offertes aux artistes féminines saoudiennes locales au festival
  • Le DJ suédois Alesso clôturera l'événement sur la scène BIG BEAST dimanche soir

RIYAD : Des milliers de festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique.

La DJ et productrice Kayan, qui s'est produite pendant les quatre jours du festival, a partagé avec Arab News son point de vue sur la connectivité et le pouvoir de la musique.

« Il y a tellement de magie dans la musique, le son et la connectivité, et sa faculté à nous aider à ressentir certaines choses, nous inspirer et nous aider à surmonter certaines émotions est incroyable », dit-elle.

Quels que soient votre âge et votre genre préféré, il y a quelque chose pour chaque festivalier à Ban Ban.

Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)
Les festivaliers du monde entier ont afflué dans le désert pour le SANDSTORM de MDLBEAST à Ban Ban pour exprimer leur passion pour la musique. (Une photo de Saleh AlGhannam)

« J'ai toujours été profondément connectée à la musique, la musique a toujours fait partie de ma vie et créer des histoires et des moments à partager avec la musique est quelque chose que j'aime vraiment faire », explique la DJ.

Kayan se spécialise dans la musique électronique avec son DJing et sa production, mélangeant des sons orientaux et occidentaux pour créer un style distinctif.

Sa passion pour la musique a commencé lorsqu'elle a appris à jouer du violon et, grâce à son travail à la radio, Kayan a commencé à créer son propre son, ce qui l'a amenée à se produire devant des milliers de personnes.

« Il y a toujours un genre de musique qui rassemble tout le monde. Pour moi, ça a toujours été de la musique électronique car c'est ce que j’aime », dit-elle à Arab News.

Kayan a collaboré pour la première fois avec MDLBEAST lors du Noor Riyadh Festival en 2021.

« Nous avons créé quelque chose de beau et de magique ensemble pour le Noor Riyadh Festival. Ce fut un grand honneur de travailler avec une équipe d'artistes aussi professionnels », souligne-t-elle.

« C'est ma deuxième expérience de travail avec MDLBEAST. C'est énorme et c'est un rêve devenu réalité. Je suis très honorée de travailler avec une équipe professionnelle d'artistes nationaux et internationaux. Je me sens très chanceuse, heureuse et honorée de faire partie de son festival », déclare-t-elle.

SANDSTORM comptait huit scènes différentes, dont BIG BEAST, DANCE BEAST, DWN BEAST et quatre scènes UNDERGROUND. Il offrait également une scène privée, chaque section jouant des genres différents pour le plaisir de tous les festivaliers.

Kayan s'est produite samedi sur la scène UNDERGROUND 1 et a décrit la musique comme des lignes de base lourdes incorporant de nombreux synthétiseurs qui se fondent dans une mélodie rythmique, « c'est fort, puissant mais toujours mélodique".

Kayan explique que ses performances de violon sont improvisées pendant le spectacle, et se nourrissent des émotions de la foule.

« Quand je joue du violon, je ne mémorise pas le morceau que je vais jouer. J'improvise ce que je ressens sur le moment en fonction de l'énergie de la foule. Je l'étudie et je m'y connecte et cela inspire mon son », dit-elle.

La DJ ajoute que le son a le pouvoir de transmettre les émotions à travers ses ondes. Ce ne sont pas seulement des battements consécutifs, c'est une forme de communication et de mise en relation des esprits.

« La musique affecte l'esprit humain comme le cerveau, les fréquences cérébrales, la fréquence cardiaque, tout se synchronise avec la vitesse de la musique, ce qui encourage le cœur et le cerveau à se comporter d'une certaine manière, et provoque différentes émotions », précise-t-elle.

« Dans un événement ou un festival où vous avez cinq personnes qui écoutent une musique à une certaine vitesse – comme la musique rapide que les gens apprécient ici – imaginez qu’elles soient toutes connectées à une onde et à une fréquence à ce moment particulier. »

Kayan révèle également à Arab News les nombreux artistes qu'elle attend avec impatience de voir se produire, dont de nombreuses artistes féminines locales.

« Les artistes que j’attends le plus sont les artistes locales, nous avons tellement de talent et cette plate-forme est le moyen pour elles de s'exprimer musicalement, nous avons tellement de DJ féminines et artistes locales brillantes », déclare-t-elle.

« C’est très stimulant et inspirant. Je pense que la musique va au-delà du genre, au-delà de toute limitation, y compris au-delà des barrières linguistiques pour nous en tant que femmes artistes saoudiennes. Avoir enfin une plate-forme professionnelle appropriée pour exprimer notre art et notre musique me rend très heureuse », ajoute-t-elle.

Le festival SANDSTORM de MDLBEAST se terminera le dimanche 19 décembre avec le DJ suédois Alesso sur la scène BIG BEAST.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
Short Url
  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
Short Url
  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Short Url
  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.