Critique: Rupture, le film saoudien primé, une peinture abstraite sur grand écran

Rupture est réalisé par Hamzah K. Jamjoom. (Photo/Huda Bashatah)
Rupture est réalisé par Hamzah K. Jamjoom. (Photo/Huda Bashatah)
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Publié le Lundi 20 décembre 2021

Critique: Rupture, le film saoudien primé, une peinture abstraite sur grand écran

Rupture est réalisé par Hamzah K. Jamjoom. (Photo/Huda Bashatah)
  • La frustration de l’héroïne du film d'être liée à son mari, sa famille et sa domesticité donnant amplement matière à réflexion
  • Le film de Jamjoom est porteur d’un message sans équivoque sur l'autonomisation des femmes dans la société

DJEDDAH: Rupture, du réalisateur Hamzah K. Jamjoom, qui a remporté le premier prix dans la catégorie Meilleur film saoudien au Festival du film de la mer Rouge, se déroule comme une peinture abstraite. Parfois, une telle œuvre d'art est fascinante pour sa myriade de couleurs et ce que suscitent ses concepts. Mais c'est souvent un puzzle que le spectateur peine à recomposer. De la même façon, l’œuvre de Jamjoom est une œuvre d'art brillante qui défie la compréhension facile, de l'avis de cette critique. Il faut suivre le film sans laisser son attention vaciller ne serait-ce que quelques minutes — et c'est, en d'autres termes, un ensemble d'images animées qui véhiculent un tas de sens cachés. Le résultat est métaphorique et magnifique. 

Rupture, un thriller psychologique complexe, raconte l'histoire d'une femme saoudienne enceinte qui doit faire la distinction entre la réalité et les rêves, les hallucinations et les représentations de la mort provoquées par la drogue, avant qu'un tueur ne s’en prenne à elle et sa famille. L'acteur américain Billy Zane, l'actrice saoudienne Sumaya Rida, et l'acteur saoudien Fayez Ben Jurays sont les vedettes du film. 

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Rupture, un thriller psychologique compliqué. (Photo Fournie) 

Le réalisateur saoudien entoure son œuvre de messages percutants, notamment des discussions sur les conflits culturels et la ligne étroite entre liberté individuelle et dépendance – la frustration de l’héroïne du film d'être liée à son mari, sa famille et sa domesticité donnant amplement matière à réflexion. 

L'intrigue – qui se déroule de manière dissimulée, souvent à travers des cadres sombres qui accentuent le mystère du récit – suit un couple arabe de différents horizons culturels qui se déplace à Londres pour y faire soigner la grossesse à risques de l’épouse. Malgré les conseils de son médecin et le désarroi de son mari, Malak, la femme et future mère, est déterminée à passer par cette dure épreuve. Mais lorsque le mari, Rakan, doit rentrer chez lui pour des nécessités familiales urgentes, Malak est laissée seule à combattre ses propres démons, séparer les faits réels des fruits de son imagination et éloigner les tendances hallucinatoires qui la troublent à travers d'horribles cauchemars.  

Le film de Jamjoom est porteur d’un message sans équivoque sur l'autonomisation des femmes dans la société. 

On peut soutenir que malgré les excellentes qualités de production telles que le montage parfait et des représentations très performantes, Rupture n'est pas évident à comprendre et n'est peut-être pas la tasse de thé de tout le monde.  

L'histoire aurait pu être moins compliquée. Mais les défis surmontés par le réalisateur et les acteurs font en sorte que le film mérite d’être vu. Zane se présente comme un concierge sévère prêt à prêcher sa morale à la femme enceinte, rôle tenu par Rida, dont la façon d’exprimer la peur et la panique ajoute à la tristesse et à l'obscurité du récit. Jurays semble avoir du mal à s'imprégner de son personnage, ne parvenant pas à faire apparaître à l’écran la terrible peur de perdre éventuellement la femme qu'il adore. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com