Mystérieuse explosion dans une centrale nucléaire iranienne

La centrale nucléaire de Bushehr, au sud de l'Iran. (Fichier/AFP)
La centrale nucléaire de Bushehr, au sud de l'Iran. (Fichier/AFP)
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Publié le Mardi 21 décembre 2021

Mystérieuse explosion dans une centrale nucléaire iranienne

  • Téhéran affirme que l'explosion qui a eu lieu à 5 heures du matin est liée à un exercice de défense aérienne
  • L’Iran promet une réponse «écrasante» à toute attaque israélienne

DJEDDAH: Lundi, une explosion mystérieuse a eu lieu à la centrale nucléaire de Bushehr en Iran, dans un contexte de tension croissante autour des ambitions nucléaires de Téhéran.

Les autorités iraniennes ont déclaré que l'incident qui est survenu à 5 heures du matin était lié à un exercice de défense aérienne, mais ont également averti que Téhéran adresserait une réponse «écrasante» à toute attaque israélienne.

«Cet exercice s’est déroulé avec une préparation et une coordination complètes avec les forces armées», a indiqué le gouverneur adjoint de Bushehr, Mohammadtaqi Irani, alors que des tirs anti-aériens avaient été signalés dans la région.

Cet incident est similaire à un autre survenu ce mois aussi. Les autorités iraniennes avaient alors déclaré que les défenses aériennes avaient tiré un missile dans le cadre d'un exercice militaire, après avoir été informées d'une forte explosion au-dessus de la ville centrale de Natanz, qui abrite le principal centre de recherche nucléaire iranien.

Israël a mené plusieurs attaques contre des installations liées au programme nucléaire iranien, dont une en avril sur le site de Natanz, et a tué plusieurs scientifiques nucléaires iraniens. Le pays s'oppose aux efforts déployés par les puissances mondiales pour relancer l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, et menace depuis longtemps d'une action militaire si la diplomatie ne parvient pas à empêcher Téhéran de se procurer une bombe nucléaire. Israël est le seul pays à posséder un arsenal nucléaire au Moyen-Orient.

L'Iran a déclaré qu'il riposterait à toute action israélienne contre lui. «Si Israël mène des attaques contre l'Iran, nos forces armées attaqueront immédiatement tous les centres, bases, routes et espaces utilisés pour mener l'agression», a déclaré Gholamali Rashid, un commandant supérieur du Corps des gardiens de la révolution islamique.

«Aucune menace du régime sioniste contre les sites nucléaires et les bases militaires de l'Iran n'est possible sans l’autorisation de l'Amérique.»

Les pourparlers avec l'Iran à Vienne en vue de rétablir le pacte nucléaire ont peu progressé depuis qu'ils ont repris le mois dernier, pour la première fois depuis l'élection du président iranien extrémiste, Ebrahim Raisi, en juin. Les négociations devraient reprendre le 27 décembre.

L'accord de 2015 a levé les sanctions contre l'Iran mais a imposé en contrepartie de sévères restrictions sur ses activités nucléaires dans le but de prolonger le temps dont il aurait besoin pour obtenir suffisamment de matière fissile pour une bombe nucléaire.

Les États-Unis se sont retirés de l'accord en 2018 et Donald Trump a réimposé des sanctions qui ont paralysé l'économie iranienne.

Depuis, l’Iran réagit aux sanctions en enrichissant progressivement de l'uranium à des niveaux interdits par l'accord initial.

Les pourparlers de Vienne stagnent. Ils n’avancent plus sur la question qui déterminera si ce sont les États-Unis ou l'Iran qui doivent prendre les premières mesures pour se conformer de nouveau à l’accord.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les dirigeants saoudiens présentent leurs condoléances après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah du Koweït

Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
Le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman d'Arabie saoudite. (File/SPA)
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  • Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées pour lui mercredi après-midi

RIYADH : Le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite ont présenté leurs condoléances à l'émir du Koweït, cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Sabah, mardi, après le décès du cheikh Bader Nasser Al-Hamoud Al-Jaber Al-Sabah.

Dans des messages de condoléances distincts, le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman ont prié Dieu d'avoir pitié du défunt. 

Le prince Mohammed a également envoyé un câble de condoléances à son homologue koweïtien, le cheikh Sabah Al-Khalid Al-Sabah.

Le cheikh Bader est décédé à l'âge de 70 ans et des prières funéraires ont été organisées à son intention mercredi après-midi. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien félicite le président algérien pour sa réélection

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune. (File/SPA/AFP)
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  • Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables.

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a félicité le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune pour sa réélection lors d'un appel téléphonique mercredi.

Le prince héritier a souhaité du succès à Tebbounne et le président a remercié le prince Mohammed pour ses vœux aimables. 

L'ANIE, l'autorité électorale algérienne, a annoncé dimanche que M. Tebboune avait été réélu avec près de 95 % des voix.

Plus de 5,3 millions de personnes ont voté pour M. Tebboune, ce qui représente « 94,65 % des voix », a déclaré Mohamed Charfi, directeur de l'ANIE. 

 


Gaza: la Défense civile annonce 14 morts dans une frappe israélienne sur une école

Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
Des soldats de l'armée israélienne gardent leur position lors d'un raid dans le camp de Tulkarem, le 10 septembre 2024, dans le cadre d'une offensive militaire de grande envergure lancée une semaine plus tôt en Cisjordanie occupée. (Photo AFP)
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  • "Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza.
  • L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes.

TERRITIRES PALESTINIENS : La Défense civile de Gaza a annoncé mercredi que quatorze personnes avaient été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

"Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Il avait précisé plus tôt que "des femmes et des enfants" comptaient parmi les morts.

Une source médicale au dispensaire al-Awda de Nousseirat, l'un des deux établissments où ont été emmenés les morts et les blessés, a fait état à l'AFP d'un bilan de 15 morts et 44 blessés.

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ces bilans.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement du Hamas" dans l'école Al-Jouni.

Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l'école qui est gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritait environ 5.000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa de Deir al-Balah (centre), plusieurs personnes sont arrivées sur des brancards depuis le site de la frappe, a constaté un correspondant de l'AFP.

Certaines étaient visiblement inconscientes, et le correspondant de l'AFP a vu arriver parmi les blessés, au moins un enfant et des femmes.

"Il n'y a aucun lieu sûr dans la bande de Gaza", a commenté Oum Ayman, une Palestinienne qui se trouvait alors sur le parvis de l'hôpital, "les enfants, les personnes âgées, les femmes: qu'ont-ils fait de mal pour finir en morceaux?".

Ces derniers mois, l'armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, les accusant d'abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie.

Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des établissements scolaires depuis que la guerre à Gaza a commencé, après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l'attaque du Hamas en Israël qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 41.084 morts selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants.