BAGDAD: L'administration Trump a averti l'Irak qu'elle fermerait son ambassade à Bagdad si le gouvernement ne prenait pas de mesures fermes et rapides, pour mettre fin au lancement continuel de roquettes et autres attaques des milices soutenues par l'Iran et des éléments armés, contre les intérêts américains et leurs alliés dans le pays, ont déclaré lundi des responsables américains, irakiens et autres.
Alors que la nouvelle de la mise en garde suscitait une vive émotion à Bagdad, l’armée irakienne déclarait qu’une roquette Katioucha était tombée près de l’aéroport de Bagdad, tuant cinq civils irakiens et blessant grièvement deux autres personnes.
Un responsable américain a déclaré que la mise en garde de l’administration avait été adressée tant au président qu’au premier ministre irakiens, mais qu’il ne s’agissait pas d’un ultimatum à effet immédiat. Le responsable n'était pas autorisé à discuter officiellement de la question, et s'est exprimé sous le couvert d'anonymat.
La mise en garde reflète la frustration et la colère croissantes de l’administration face aux tirs de roquettes continus de la part de groupes soutenus par l'Iran, dans ou à proximité de l’enceinte de l'ambassade américaine à Bagdad, alors qu’elle intensifie la pression sur l’Iran en appliquant à nouveau l’imposition de sanctions écrasantes. La fermeture de l'ambassade et le retrait du personnel américain de Bagdad signifieraient toutefois le retrait marquant d'un pays dans lequel les administrations successives ont investi des quantités importantes d'argent et de vies.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com