La pilule anti-Covid de Pfizer autorisée aux Etats-Unis

Le traitement de Pfizer, commercialisé sous le nom de Paxlovid, consiste en une combinaison de deux pilules prise deux fois par jour pendant cinq jours, dès le diagnostic et dans les cinq jours après l'apparition des symptômes, indique la FDA. (Photo, AFP)
Le traitement de Pfizer, commercialisé sous le nom de Paxlovid, consiste en une combinaison de deux pilules prise deux fois par jour pendant cinq jours, dès le diagnostic et dans les cinq jours après l'apparition des symptômes, indique la FDA. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 décembre 2021

La pilule anti-Covid de Pfizer autorisée aux Etats-Unis

Le traitement de Pfizer, commercialisé sous le nom de Paxlovid, consiste en une combinaison de deux pilules prise deux fois par jour pendant cinq jours, dès le diagnostic et dans les cinq jours après l'apparition des symptômes, indique la FDA. (Photo, AFP)
  • «Cette autorisation fournit un nouvel outil pour combattre la Covid-19 à un moment crucial de la pandémie, où émergent de nouveaux variants», s'est félicitée une responsable de la FDA
  • Pfizer a annoncé que son traitement antiviral devrait rester efficace contre Omicron

WASHINGTON: La pilule contre la Covid-19 du laboratoire Pfizer a été autorisée en urgence mercredi par l'Agence américaine des médicaments (FDA), une étape importante dans la lutte contre la pandémie qui pourrait permettre à des millions de patients d'accéder à un traitement. 

« Cette autorisation fournit un nouvel outil pour combattre la Covid-19 à un moment crucial de la pandémie, où émergent de nouveaux variants », s'est félicitée une responsable de la FDA, Patrizia Cavazzoni, citée par un communiqué. 

Ce médicament antiviral pourra être administré aux patients à haut risque âgés de 12 ans et plus, précise la FDA. 

Le traitement de Pfizer, commercialisé sous le nom de Paxlovid, consiste en une combinaison de deux pilules prise deux fois par jour pendant cinq jours, dès le diagnostic et dans les cinq jours après l'apparition des symptômes, indique la FDA. 

La pilule du laboratoire américain, dont le vaccin contre le Covid-19 est aussi autorisé aux Etats-Unis, permet de réduire de près de 90% les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque prise dans les premiers jours après l'apparition des symptômes, selon des essais cliniques ayant porté sur plus de 2 200 personnes. 

Aucun décès n'a été enregistré lors de ces essais parmi les patients ayant reçu le traitement. Les participants étaient non vaccinés et présentaient un haut risque de développer un cas grave de Covid-19. 

Pfizer a également annoncé que son traitement antiviral devrait rester efficace contre Omicron. 

Ce nouveau variant, hautement transmissible, a entraîné une hausse des cas aux Etats-Unis, comme dans de nombreux autres pays à travers le monde. 

Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ces traitements représentent un complément clé aux vaccins pour protéger de la Covid-19, notamment car ils sont très faciles à administrer, en pouvant être pris simplement chez soi avec un grand verre d'eau. 

Les Etats-Unis avaient dès novembre commandé à Pfizer 10 millions de traitements de sa pilule anti-Covid pour 5,29 milliards de dollars, le président Joe Biden assurant alors qu'ils seraient distribués gratuitement. 

L'agence européenne des médicaments a également autorisé le Paxlovid en urgence. 

Une demande d'autorisation a également été déposée auprès de la FDA pour une autre pilule, celle du laboratoire Merck, connu sous le nom de MSD en dehors des Etats-Unis.  

Cet autre traitement, le molnupiravir, a reçu un avis positif de la part d'un comité indépendant en dépit d'une efficacité moins haute qu'initialement anticipé et d'inquiétudes concernant les femmes enceintes. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.