Le G20 soutient la stratégie saoudienne sur l’économie circulaire du carbone

CCE est une stratégie énergétique qui prône les «trois R» de l’environnementalisme : réduire, réutiliser et recycler les produits en carbone (Photo, AN)
CCE est une stratégie énergétique qui prône les «trois R» de l’environnementalisme : réduire, réutiliser et recycler les produits en carbone (Photo, AN)
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Publié le Mardi 29 septembre 2020

Le G20 soutient la stratégie saoudienne sur l’économie circulaire du carbone

  • Les ministres de l’énergie des principales économies mondiales approuvent «une approche globale, intégrée, inclusive et pragmatique de la gestion des émissions »
  • Elle ajoute cependant un quatrième R: retirer, une référence aux efforts pour retirer les polluants nocifs de l'atmosphère

DUBAÏ : Les ministres de l'Énergie des principales économies du G20 ont approuvé l'approche de l'Arabie saoudite en matière de gestion des émissions nocives de gaz à effet de serre, dans le cadre d’une campagne globale contre le changement climatique.

À l'issue d'une réunion de deux jours organisée par la présidence saoudienne du G20 à Riyad, les ministres ont publié un communiqué qui reconnait que l'économie circulaire du carbone (CCE), contribution du Royaume au débat mondial sur l'environnement, offre «une approche globale, intégrée, inclusive et pragmatique de la gestion des émissions, et qui peut être modelée pour convenir aux priorités et aux circonstances respectifs des pays ». 

« En englobant le large éventail de voies et d'options disponibles, la CCE tient compte des différentes circonstances nationales, et s'efforce de répondre à nos aspirations mondiales communes », toujours selon le communiqué.

CCE est une stratégie énergétique qui prône les «trois R» de l’environnementalisme : réduire, réutiliser et recycler les produits en carbone. Elle ajoute cependant un quatrième R: retirer, une référence aux efforts pour retirer les polluants nocifs de l'atmosphère.

Les ministres ont discuté des termes du communiqué lors d'une longue séance, tenue à huis clos lundi, et présidée par le prince Abdul Aziz bin Salman, le ministre saoudien de l'énergie. Certains pays auraient insisté sur les mesures de réduction globale de l’utilisation des hydrocarbures.

Le communiqué final représente un succès pour la position du Royaume dont la stratégie verrait les sources d'énergie et les solutions technologiques mobilisées dans la reprise «verte» post-pandémique.

Les ministres de l'Énergie ont reconnu «l'importance primordiale de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en tenant compte de l’efficacité variables des différents systèmes et des circonstances nationales. Chaque pays a ses ressources spécifiques, ainsi que des contextes de développement éclairé en politique, économique, environnemental, social », ont-ils déclaré.

Lors de la réunion virtuelle, leur deuxième cette année, ils ont également souligné l'importance de la sécurité énergétique et de la stabilité du marché dans le cadre de la stratégie de relance économique. Le groupe de réflexion sur l'énergie « a discuté d'une série de mesures, dont l'ajustement de la production d'énergie, le suivi de la consommation et des réserves d'approvisionnement, et la transparence des données.

Ces travaux ont mis en évidence l'importance d'investissements durables en capital pour soutenir la sécurité et la stabilité énergétiques mondiales à court et long terme. Certains experts craignent que l'investissement dans de nouvelles sources d'énergie ne soit affecté par la faiblesse des prix de l'énergie.

«Nous soulignons la nécessité de prévenir les perturbations d'approvisionnement, et de promouvoir des marchés de l'énergie internationaux qui soient ouverts, libres, flexibles, transparents, compétitifs, stables et fiables, ainsi que l'importance de la diversifier les sources d'énergie, les fournisseurs et les routes», ont déclaré les ministres.

Ils ont également noté que «le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre l'accès universel à l'énergie, éliminer les impacts sur les communautés vulnérables et atteindre nos objectifs de développement durable».

En 2018, environ 2,8 milliards de personnes n'avaient toujours pas accès à des installations alimentaires propres, et près de 800 millions de personnes n’ont pas d'électricité, alors qu’un nombre bien supérieur n’y ont qu’un accès limité ou peu fiable, ont noté les ministres.

L'Arabie saoudite présidence le G20 cette année. Le sommet annuel des dirigeants du groupe doit se tenir à Riyad en novembre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.