AlUla: Un musée vivant au cœur du désert

AlUla était la capitale des royaumes des civilisations arabes de Dadan et de Lihyan. (Photo AN).
AlUla était la capitale des royaumes des civilisations arabes de Dadan et de Lihyan. (Photo AN).
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Publié le Mercredi 29 décembre 2021

AlUla: Un musée vivant au cœur du désert

  • Des guides locaux confient à Arab News que de nombreux trésors d’AlUla n’ont toujours pas été découverts
  • Selon le prince héritier, les projets de développement sont «un pas en avant pour développer AlUla de manière à la fois durable et responsable, tout en partageant notre patrimoine culturel avec le monde»

ALULA: Autrefois connue comme ville perdue des morts, AlUla s’est aujourd’hui transformée en un musée vivant qui abrite des civilisations antiques, des sites historiques et des merveilles archéologiques datant de deux cent mille ans.

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La vallée d’AlUla offre un paysage aux contrastes saisissants. (Photo AN).

La ville se situe au nord-ouest de l’Arabie saoudite et elle s’étend sur une superficie de plus de 22 000 km². Elle est connue pour ses montagnes de grès et ses oasis fertiles qui abondent en ressources. Son emplacement en tant qu’ancien carrefour de la péninsule Arabique lui a jadis permis d’être un lieu de repos idéal pour les caravaniers parcourant de longues distances dans la région.

La vallée d’AlUla est un paysage aux contrastes saisissants. On y trouve d’étranges formations rocheuses sculptées par l’homme et la nature, des pétroglyphes, des gravures et une oasis luxuriante qui a prospéré depuis l’Antiquité.

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La vallée d’AlUla offre un paysage aux contrastes saisissants. (Photo AN).

AlUla était la capitale des royaumes des civilisations arabes de Dadan et de Lihyan, qui ont connu un essor remarquable dans l’oasis du désert entre 600 et 300 av. J.-C., en contrôlant les routes commerciales de l’encens qui traversaient la vallée.

Des gravures de chasseurs, armés de lances, à dos de chevaux et de chameaux, peuvent être vues sur les montagnes d’AlUla. Elles avaient une signification religieuse pour les Dadanites et les Lihyanites qui, selon le guide local Abdelkarim al-Hajri, vénéraient tout ce dont ils pouvaient tirer avantage.

«Dans le passé, les Arabes n’adoraient que la trinité divine: l’étoile, le Soleil et la Lune», déclare-t-il. «Pour les Arabes, le chameau avait une signification communautaire, tout comme le taureau, qui représentait la fertilité, et le lion, qui représentait la force et la résilience», explique-t-il.

«L’homme a d’abord recouru aux symboles, avant d’adopter le dessin, puis l’écriture, qui peuvent tous être observés sur ces montagnes», précise M. Al-Hajri. «Certaines personnes affirment qu’il s’agit des différentes langues arabes, mais c’est faux; en réalité, ce sont des écritures arabes différentes – l’arabe étant une langue qui a évolué au fil du temps», poursuit-il.

«Le style actuel d’écriture arabe découle directement de l’écriture nabatéenne», indique-t-il.

 

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La vallée d’AlUla offre un paysage aux contrastes saisissants. (Photo AN)

Les visiteurs de la région peuvent observer les marquages, ainsi que les inscriptions lihyanites et thamoudéennes, avec l’aide de guides locaux, qui confient à Arab News que de nombreux trésors d’AlUla n’ont toujours pas été découverts.

Puis vint le royaume nabatéen, dont les habitants ont vécu et prospéré à Hégra pendant plus de deux cents ans, jusqu’à ce que la ville soit conquise par l’Empire romain en 106 apr. J.-C. Les Nabatéens faisaient partie des nombreuses tribus bédouines nomades qui parcouraient le désert d’Arabie. Ils sont très probablement originaires de l’ouest de la péninsule Arabique – le Hijaz –, en raison des similitudes entre les langues sémitiques parlées et les divinités vénérées dans les deux régions.

Hégra, une ville antique de 52 000 m2, était la principale ville méridionale du Royaume. Elle abrite aujourd’hui plus de cent tombes bien conservées, la plus grande étant Qasr al-Farid ou «Le château solitaire». C’est l’un des sites les plus célèbres et les plus fréquentés d’AlUla. Hégra est également le premier site du Royaume inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).

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Les Nabatéens étaient habiles à exploiter les ressources naturelles en eau, à tel point que les voyageurs sollicitaient leur aide lorsqu'ils passaient par les terres arides.

À Hégra, ils ont puisé dans les réserves souterraines d’eau et ils ont conçu des systèmes de canaux pour pouvoir orienter les ressources et les stocker. Le nom «nabatéen» est dérivé du mot arabe «Nabatu», qui signifie «l’eau qui jaillit du puits».

Les tombes de Hégra sont construites pour contenir les restes de familles ou de groupes dont le statut est reconnaissable à la taille ou aux ornements de ces dernières demeures. Plus haut dans les montagnes, se trouvent des tombes plus simples, où les personnes de statut social inférieur sont enterrées.

L’une des divinités vénérées par les Nabatéens était Dusarès, un aigle qui gardait l’entrée de plusieurs tombes à Hégra. L’oiseau est désormais sans tête et une théorie suggère que les Romains l’ont décapité pour revendiquer la terre et s’assurer que le dieu des Nabatéens périsse avec eux.

 

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L’orientaliste français Charles-Auguste Huber s’est rendu à AlUla entre 1878 et 1884, lorsqu’il était chargé par la France d’explorer la péninsule Arabique. (Photo fournie).

De l’autre côté des tombes de Hégra, entre deux montagnes de grès abruptes, se trouve Al-Diwan («la cour»). Elle est taillée dans le flanc de la colline pour rester à l’abri du vent. C’est une grande salle carrée contenant trois bancs de pierre en guise de salle de réunion pour les dirigeants nabatéens qui discutaient des affaires de la ville et de ses habitants. C’est l’un des rares exemples d’architecture non funéraire de la ville.

Dans le cadre de l’initiative Vision 2030, le plan directeur «Voyage dans le temps» a été lancé en avril. Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, président de la Commission royale pour AlUla, le décrit comme «un pas en avant pour développer AlUla de manière à la fois durable et responsable, tout en partageant notre patrimoine culturel avec le monde».

La réserve naturelle de Charaan, l’un des projets stratégiques menés par la Commission, s’étend sur une superficie de 1 500 km², avec un relief varié, des montagnes et des vallées couvertes de fleurs sauvages, ainsi que des zones désertiques abritant une variété d’animaux sauvages.

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Représentation de la façade sud de Rawdat al-Naga, dessinée par Charles-Auguste Huber dans la réserve de Charaan, entre 1878 et 1884. (Photo fournie).

L’orientaliste français Charles-Auguste Huber a dessiné la façade sud de Rawdat al-Naga, dans la réserve de Charaan, entre 1878 et 1884, lorsqu’il était chargé par la France d’explorer la péninsule Arabique.

En traversant les montagnes de Rakab, il a déclaré: «Nous avons traversé des montagnes qui auraient été envahies par les touristes si elles se trouvaient en Europe.»

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En traversant les montagnes de Rakab, il a déclaré: «Nous avons traversé des montagnes qui auraient été envahies par les touristes si elles se trouvaient en Europe.» (Photo fournie).

L’un des monuments les plus célèbres d’AlUla est le cadran solaire de Tantora, qui se trouve dans la vieille ville. Le festival Winter at Tantora a commencé la semaine dernière, coïncidant ainsi avec la saison de plantation traditionnelle à AlUla, connue sous le nom d’«Al-Marba'aniya».

Le festival d’une durée de six semaines porte le nom du cadran solaire en raison du rôle essentiel que celui-ci a joué dans la vie des gens et l’événement annuel est une date clé du calendrier. Il s’inscrit également dans le cadre de l’événement «AlUla Moments», qui se tient pour la troisième fois et permet aux visiteurs de découvrir une gamme d’activités et de participer à une exploration culturelle.

Les billets peuvent être réservés sur le site officiel, Experiencealula.com.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com