Hong Kong: le média pro-démocratie Stand News ferme après une vague d'arrestations

Menotté, Patrick Lam, le rédacteur en chef du média indépendant et pro-démocratie de Hong Kong, Stand News, est conduit par la police hors de ses locaux (Photo, AFP).
Menotté, Patrick Lam, le rédacteur en chef du média indépendant et pro-démocratie de Hong Kong, Stand News, est conduit par la police hors de ses locaux (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 30 décembre 2021

Hong Kong: le média pro-démocratie Stand News ferme après une vague d'arrestations

  • Ce coup de filet survient au moment où la communauté internationale s'inquiète de l'implacable reprise en main à Hong Kong depuis les manifestations de 2019
  • Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénoncé «une attaque ouverte contre la liberté de la presse déjà en lambeaux à Hong Kong»

HONG KONG: Le média en ligne hongkongais défenseur de la démocratie Stand News a annoncé mercredi sa fermeture après avoir été visé par des perquisitions et sept arrestations pour "publication séditieuse", le dernier épisode en date de la répression exercée sur la presse locale par les autorités fidèles à Pékin.

Ce coup de filet survient au moment où la communauté internationale s'inquiète de l'implacable reprise en main à Hong Kong depuis les manifestations pour la démocratie de 2019.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénoncé "une attaque ouverte contre la liberté de la presse déjà en lambeaux à Hong Kong" et Amnesty international a accusé "les autorités d'instrumentaliser la législation hongkongaise".

Le chef de la police de sécurité nationale de Hong Kong, Steve Li, a déclaré que Stand News était accusé d'avoir publié des articles et billets de blog "séditieux" entre juillet 2020 et novembre 2021.

"Ils ont décrit des manifestants à Hong Kong comme 'portés disparus' ou 'violés'... Ce sont des allégations malfaisantes sans aucune base factuelle", a dit M. Li.

Il a nié que la police s'attaque aux médias, assurant que les publications écrivant des articles impartiaux n'auraient pas de problèmes.

Mercredi à la mi-journée, la police a été vue sortant des cartons de Stand News. Selon M. Li, des ordinateurs, téléphones, documents et 500.000 dollars de Hong Kong (56.856 euros) en espèces ont été saisis.

En outre, 61 millions de HKD d'avoirs appartenant à Stand News ont été gelés, a-t-il ajouté.

Plus de 200 agents ont perquisitionné mercredi au siège de Stand News et aux domiciles de plusieurs de ses employés. 

Un journaliste de l'AFP a vu le rédacteur en chef de la publication, Patrick Lam, conduit menotté à l'intérieur des bureaux de Stand News.

Autres arrestations?

Selon les médias locaux, la police a également arrêté l'ex-rédacteur en chef Chung Pui-kuen et quatre ex-membres du conseil d'administration ayant démissionné en juin, dont la star de la pop cantonaise Denise Ho, l'avocate et ancienne membre du Conseil législatif de Hong Kong Margaret Ng ainsi que l'ex-journaliste de l'Apple Daily Chan Pui-man, épouse de M. Chung.

M. Li n'a pas exclu d'autres arrestations, certaines personnes recherchées ne se trouvant pas sur le territoire hongkongais.

Le rédacteur en chef adjoint de Stand News, Ronson Chan, également président de l'Association des journalistes de Hong Kong, a raconté que son domicile avait été fouillé et que du matériel informatique avait été saisi. Mais il n'a pas été arrêté.

"A cause de la situation actuelle, Stand News va cesser son activité immédiatement et arrêtera d'actualiser son site (internet) et tous ses réseaux sociaux", a annoncé la publication.

Stand News a également indiqué que tout son personnel avait été licencié, que son rédacteur en chef Patrick Lam avait démissionné et que le site internet serait mis hors-ligne prochainement.

"Stand News était indépendant au plan éditorial et se consacrait à protéger les valeurs fondamentales de Hong Kong comme la démocratie, les droits humains, la liberté, l'Etat de droit et la justice", a poursuivi le média, créé en 2014 et nominé en novembre pour le Prix de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF).

Deuxième média visé

Mais John Lee, l'adjoint de la cheffe de l'exécutif hong-kongais Carrie Lam, a affirmé que les personnes arrêtées étaient des "éléments malfaisants (...) abusant de leurs fonctions (...) d'employés de médias".

Pendant les manifestations de 2019, plusieurs journalistes de Stand News avaient eu maille à partir avec la police.

Dans un épisode resté célèbre, une de ses reporters avait filmé en direct l'attaque ultraviolente réalisée par un groupe d'individus masqués contre des manifestants pour la démocratie dans une station de métro, continuant à filmer alors que les assaillants s'en prenaient à elle.

Stand News était la cible ces derniers mois de vives critiques des autorités.

C'est le deuxième média local réduit au silence par les autorités.

En juin, le journal défendant la démocratie Apple Daily avait fermé après le gel de ses actifs et l'arrestation de ses principaux dirigeants, en vertu d'une nouvelle loi drastique sur la sécurité nationale imposée par Pékin en juillet 2020.

Plusieurs opposants hongkongais ayant fui à l'étranger ont condamné les arrestations de mercredi.

"Le Parti communiste chinois continue à poursuivre les journalistes et médias qui osent le contredire et dire la vérité", a tweeté l'opposant Nathan Law, en exil au Royaume-Uni.

"Stand News représente un des derniers vestiges du journalisme indépendant à Hong Kong et nous ne sommes pas sûrs qu'il puisse survivre à cette répression", a estimé pour sa part Brian Leung, un représentant du mouvement Hong Kong Democracy Council, dont le siège est aux Etats-Unis.

L'Association des journalistes de Hong Kong et le Foreign Correspondent Club, qui représentent respectivement les journalistes locaux et étrangers, se sont déclarés "profondément préoccupés".

Le porte-parole de la diplomatie de l'Union européenne, Peter Stano a dénoncé une "poursuite de la détérioration de la liberté de la presse" à Hong Kong.

Ces "perquisitions (...) montrent une fois de plus que la loi sur la sécurité nationale et d'autres dispositions sont appliquées de manière arbitraire et sélective pour lutter contre les voix critiques", a estimé le ministère allemand des Affaires étrangères.


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.