Les meilleurs films du monde arabe de 2021

Souad d'Ayten Amin. Photo Fournie
Souad d'Ayten Amin. Photo Fournie
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Publié le Mardi 04 janvier 2022

Les meilleurs films du monde arabe de 2021

  • Nommé aux Oscars, le film de la réalisatrice tunisienne a ravi le public du monde entier, et cela ne nous étonne pas
  • Envoûtant, magnifique et accablant, le premier long métrage de Sallam, profondément ancré dans la vie palestinienne, annonce un grand avenir

DUBAÏ: D’un réalisme magique primé à un puissant thriller sur les réfugiés, découvrez les films de réalisateurs arabes qui ont attiré notre attention l'année dernière.

 

Feathers

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Réalisateur: Omar el-Zohairy

Avec: Samy Bassouny, Mohamed Abd el-Hady, Fady Mina Fawszy

Le mari d'une femme est transformé en poulet, ce qui la force ainsi à prendre soin de sa famille. Quand il revient, elle le tue. L'histoire du premier long métrage primé d'Omar el-Zohairy semble tirée d’un conte de fées classique – comme un conte de Grimm qui vous tiendrait éveillé longtemps après sa lecture. Ce n'est pas le point de départ du chef-d'œuvre très controversé d'El-Zohairy qui a fait sensation, mais ce que cela lui permet de faire: dépeindre la souffrance des femmes dans les zones rurales d'Égypte dans une réalité insoutenable, le tout magnifiquement filmé par un perfectionniste visionnaire ayant du talent à revendre.

 

Casablanca Beats

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Réalisateur: Nabil Ayouch

Avec: Anas Basbousi, Ismaïl Adouab, Zineb Boujemaa, Meryem Nekkach

Dans un quartier populaire de Casablanca, au Maroc, se trouve un centre culturel appelé Positive School of Hip Hop. De nombreux jeunes Marocains plongés dans la pauvreté et les innombrables réalités oppressantes de la société moderne s'y rendent chaque jour pour créer de la musique, perfectionner leur voix et se frayer un chemin vers le bonheur. Le film de fiction d'Ayouch pénètre dans ce refuge de la vie réelle pour raconter l'histoire d'un enseignant nommé Anas qui offre à ses élèves un espace pour poursuivre leurs rêves et s'exprimer librement. Bien que le film explore le monde triste et violent dans lequel vivent les étudiants, il s'agit finalement d'une affirmation pleine d'espoir, souvent joyeuse, du pouvoir de la musique.

 

Souad

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Réalisatrice: Ayten Amin

Avec: Bassant Ahmed, Basmala Elghaiesh, Hussein Ghanem, Hagar Mahmoud

Pour de nombreuses jeunes femmes des petites villes du monde arabe, le seul moyen de s'exprimer véritablement, de communiquer avec le monde extérieur et de découvrir leurs passions ce sont les réseaux sociaux. Le film d'Amin explore la double vie que mènent ces filles: le visage qu'elles montrent à leurs parents pour répondre à leurs attentes, et le visage qu'elles se choisissent dans le monde anonyme d'Internet. Tourné avec des acteurs non professionnels, le film est à la fois profondément réfléchi et parfaitement détendu, la touche délicate d'Amin laissant sa puissante empreinte.

 

Europa

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Réalisateur: Haider Rashid

Avec: Adam Ali, Erfan Rashid, Gassid Mohammed

À la frontière entre la Turquie et la Bulgarie, un jeune réfugié irakien nommé Kamal (Adam Ali) pense qu'il est proche de la liberté. Alors qu'il s’en rapproche, ses guides se retournent contre lui, le forçant à s'échapper dans la forêt bulgare, où il est poursuivi par des mercenaires impitoyables connus sous le nom de «chasseurs de migrants». Tourné comme un thriller classique qui vous tient en haleine, avec des plans serrés, un montage et un son fulgurants, ainsi que le jeu exceptionnel d'Ali, le film de Rashid est simple mais performant en tant que thriller. Il est aussi obsédant en raison de la réalité troublante qu'il dépeint, amenant le spectateur à imaginer combien d'histoires comme celle-ci ont lieu chaque jour à son insu.

 

The Man Who Sold His Skin

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Réalisatrice: Kaouther ben Hania

Avec: Yahya Mahayni, Dea Liane, Koen De Bouw, Monica Bellucci

Nommé aux Oscars, le film de la réalisatrice tunisienne a ravi le public du monde entier, et cela ne nous étonne pas! Il suit Sam Ali (Yahya Mahayni), un Syrien forcé de fuir son pays vers le Liban, où il rencontre un artiste contemporain qui le paie pour devenir sa prochaine œuvre d'art, lui tatouant un visa Schengen sur le dos puis l’exposant dans un musée à Bruxelles. Mahyani est électrique tout au long du film, et tandis que la scène finale du film défait une partie du beau travail de Ben Hania, vous serez hantés par l’analyse de la nature déshumanisante de l'art moderne et la crise mondiale des réfugiés.

 

Gaza Mon Amour

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Réalisateur: Tarzan Nasser

Avec: Salim Daw, Hiam Abbas, Maisa Abd Elhadi

Les puissants acteurs Hiam Abbas (Succession, Ramy) et Salim Daw (Tyrant, The Crown) incarnent deux personnes solitaires qui tombent amoureuses. Daw joue le rôle d’Issa, un pêcheur âgé de 60 ans qui est secrètement amoureux d'une femme prénommée Siham qui travaille au marché, et qu'il finit par trouver le courage d’aborder. Ce qui rend l'histoire d'amour de Nasser si touchante, au-delà du jeu marqué par l’émotion, c'est son cadre: Gaza est au premier plan, avec toutes les difficultés dont souffrent ses habitants dans le quotidien, rendant d’autant plus touchant un amour qui se dégage à travers les nombreuses fissures.

 

Farha

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Réalisatrice: Darin Sallam

Avec: Karam Taher, Ashraf Barhom, Ali Suliman

Le premier long métrage puissant de Sallam se déroule en Palestine en 1948, pendant les horreurs de la Nakba. Les rêves de Farha, âgée de quatorze ans, d'aller dans une école de la ville et d'échapper à son petit village sont anéantis lorsque les bombes commencent à tomber et que la vie que sa famille menait depuis des générations commence à s'effondrer sous ses yeux. Envoûtant, magnifique et accablant, le premier long métrage de Sallam, profondément ancré dans la vie palestinienne, annonce un grand avenir.

 

Ghodwa

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Réalisateur: Dhafer L'Abidine

Avec: Dhafer L'Abidine, Ahmed Berrhouma, Najla ben Abdallah

Il est vrai que l’acteur tunisien extrêmement populaire Dhafer L'Aibidine a quitté son pays natal depuis des décennies, mais son cœur et son esprit n'ont jamais dépassé ses frontières. Faisant ses débuts dans la réalisation, L'Aibidine est à la fois présent devant et derrière la caméra pour raconter l'histoire d'un homme nommé Habib qui est hanté par les blessures de la révolution de jasmin en Tunisie dix ans plus tard, demandant justice pour les victimes du régime précédent, dans un pays qui préférerait passer à autre chose et oublier. À certains égards, il dépasse les limites de la raison. À d’autres moments, il est la seule personne encore saine d'esprit. Porté par le jeu exceptionnel et percutant de L'Abidine, le film prend vie surtout grâce à la relation entre Habib et son fils, dont la préoccupation constante pour la santé mentale de son père touche profondément.

 

Captains of Zaatari

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Réalisateur: Ali el-Arabi

Avec: Mahmoud Dagher, Fawzi Qatleesh

Dans le camp de réfugiés de Zaatari en Jordanie, deux amis très proches rêvent de devenir footballeurs professionnels. Le documentaire d'El-Arabi les suit alors que leur est offerte l’opportunité de changer de vie: des places dans une école de football de premier plan dans le Golfe. Le film vibre dans le cœur de Mahmoud et de Fawzi avec des hauts et des bas, que ce soit sur le terrain ou dans le camp, d'autant plus qu'on ne sait pas encore s'ils pourront quitter définitivement Zaatari.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Orabella, la marque de Bella Hadid, lance une nouvelle collaboration

Le top model américano-palestinien Bella Hadid étend sa marque de beauté, Orebella, au monde des accessoires. (Instagram)
Le top model américano-palestinien Bella Hadid étend sa marque de beauté, Orebella, au monde des accessoires. (Instagram)
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  • Hadid a fait équipe avec les cofondateurs de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "bracelet parfumable". 
  • L'étui pour iPhone est orné d'un motif de ciel céleste et d'un délicat croissant de lune, reprenant l'esthétique mystique propre à Hadid.

DUBAI : Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid étend sa marque de beauté, Orebella, au monde des accessoires - et elle le fait avec un peu d'aide de ses amis proches.

Hadid a fait équipe avec les cofondateurs de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "bracelet parfumable". 

Bella Hadid s'est associée à Sydney et Devon Lee Carlson, cofondateurs de Wildflower Cases, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "Scentable Wristlet". (Instagram)
Bella Hadid s'est associée à Sydney et Devon Lee Carlson, cofondateurs de Wildflower Cases, pour lancer une collaboration en édition limitée comprenant deux nouveaux produits de rêve : un étui pour iPhone et un "Scentable Wristlet". (Instagram)

Hadid s'est rendue sur Instagram pour annoncer le lancement, en écrivant : "Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir être créative avec mes sœurs patronnes de la beauté. La vie est belle lorsque nous avons l'opportunité de voir nos amis gagner. Je suis si fière de vous deux. Si fières de nos équipes. Si fiers de nous. Je vous aime tous - merci d'avoir donné vie à cette vision.

"Cases ANDDDD nos bracelets parfumés les plus spéciaux pour garder le parfum orebella de votre choix sur vous à tout moment ! Je voulais fabriquer cet accessoire depuis un moment, j'ai eu l'idée de bracelets parfumés et de bracelets, et mes sœurs ont tout mis en œuvre pour nous. Je vous aime tellement", a-t-elle ajouté.

Dévoilée plus tôt sur Instagram par des photos de la campagne en coulisses, la collaboration associe l'éthique d'Orebella en matière de parfums au style unique de Wildflower en matière d'accessoires de téléphone.

L'étui pour iPhone est orné d'un motif de ciel céleste et d'un délicat croissant de lune, reprenant l'esthétique mystique propre à Hadid. Il fait partie de ce que le trio appelle une "collection de filles", célébrant l'amitié entre Bella, Devon et Sydney.

Le bracelet Scentable, quant à lui, apporte une touche fonctionnelle et parfumée. Conçu pour contenir une petite fiole du parfum emblématique d'Orebella, le bracelet permet aux utilisateurs d'emporter leur fragrance préférée partout où ils vont, fusionnant de manière transparente le style et l'expression sensorielle. 

Orebella, qui a été lancée en mai de l'année dernière avec une ligne de brumes de parfum propres qui a fait salle comble, est née de l'amour de Mme Hadid pour la superposition des parfums, la spiritualité et les rituels de beauté.

À l'époque, Mme Hadid avait écrit sur son site web : "Pour moi, le parfum a toujours été une source d'inspiration : "Pour moi, le parfum a toujours été au centre de ma vie, m'aidant à me sentir responsable de ce que je suis et de ce qui m'entoure. De ma maison aux souvenirs nostalgiques, en passant par ma propre énergie et ma connexion avec les autres, le parfum a été un exutoire pour moi. Il m'a permis de me sentir en sécurité dans mon propre monde".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Riyad célèbre la Fête de la musique dans une ambiance franco-saoudienne

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  • Côté saoudien, la scène a vibré au rythme de Kosh, beatmaker innovant connu pour ses compositions fusionnant instruments traditionnels et basses électroniques puissantes.
  • Cette soirée festive et généreuse a permis d'instaurer un véritable dialogue entre les cultures, en résonance avec l’esprit originel de la Fête de la musique : un art vivant, accessible et fédérateur.

RIYAD : Riyad a donné le coup d’envoi des festivités de la Fête de la musique, célébrée chaque année depuis sa création en 1982, avec une soirée vibrante organisée au Unstable, lieu emblématique de la scène urbaine saoudienne, organisée par l’ambassade de France en Arabie saoudite et l’Alliance française.

Cet événement a rassemblé des artistes français et saoudiens pour un moment musical placé sous le signe de la rencontre et de la créativité.

Parmi les têtes d’affiche françaises, Karimouche a su marquer les esprits. Chanteuse et performeuse inclassable, elle incarne le renouveau du spoken word, un genre à la croisée de la poésie orale, du slam et de la chanson réaliste. Avec sa voix singulière et sa présence scénique magnétique, elle mêle récits personnels, humour piquant et engagement social, le tout dans une langue vive et incarnée. « Je ne connaissais pas Karimouche avant ce soir, et j’ai été bluffée. C’est puissant, drôle, engagé… Elle ne mâche pas ses mots », confie Noura, 28 ans.

À ses côtés, DJ SÔNGE a transporté le public dans un univers sonore dense et hypnotique. Figure montante de la scène électro française, elle explore des paysages musicaux immersifs et afro-futuristes, où les nappes électroniques, les percussions tribales et les harmonies vocales se rencontrent dans un espace sensoriel et onirique. « DJ SÔNGE, c’était une vraie expérience sensorielle. J’avais l’impression de voyager dans un autre monde », raconte Amal, étudiante de 22 ans. « J’aime ça avec la musique électro : elle dépasse les mots. »

Côté saoudien, la scène a vibré au rythme de Kosh, beatmaker innovant connu pour ses compositions fusionnant instruments traditionnels et basses électroniques puissantes.

Enracinée dans le patrimoine sonore du Golfe, sa musique offre un pont audacieux entre modernité et héritage. Autre moment fort de la soirée : la prestation de Seera, jeune artiste folk dont la voix douce et les mélodies épurées ont conquis le public par leur sincérité et leur finesse.

La diversité des styles et des cultures réunis sur scène a été largement saluée par le public. « J’ai adoré le mélange des styles. On passe d’une performance poétique à des beats électroniques, puis à de la folk et tout fonctionne ensemble », s’enthousiasme Julien, un expatrié français de 41 ans.

 « C’est réjouissant de voir des artistes français et saoudiens sur la même scène, dans une telle ambiance, ça donne de l’espoir pour la culture », souligne Youssef, un jeune saoudien.

Cette soirée festive et généreuse a permis d'instaurer un véritable dialogue entre les cultures, en résonance avec l’esprit originel de la Fête de la musique : un art vivant, accessible et fédérateur.

À travers cette soirée haute en couleurs, la Fête de la musique a démontré toute sa capacité à créer des passerelles entre les cultures et à rassembler autour d’un langage universel : celui de la musique. L’enthousiasme du public, la richesse des échanges et l’émotion partagée témoignent d’un véritable engouement pour ce type de rendez-vous artistique en Arabie saoudite.

Pour l’avenir, on peut imaginer que cet événement prenne encore plus d’ampleur, en s’ouvrant à un public plus large et en investissant des espaces en plein air, dans l’esprit originel de la Fête de la musique telle qu’elle est célébrée à travers le monde. Une manière d’amplifier sa portée, de renforcer son caractère festif et populaire, et de faire résonner encore plus loin les voix et les sons de cette belle rencontre franco-saoudienne.

Car la musique a plus que jamais ce pouvoir unique : celui de rassembler, d’émouvoir et d’ouvrir des horizons.


Fête de la musique: grand concert autour de la vasque olympique à Paris

La réinstallation de la vasque olympique 2024 se découpe au coucher du soleil le 12 juin 2025, près d'une structure scénique érigée temporairement pour accueillir le concert de clôture de la Semaine de la musique en France le 21 juin 2025. (AFP)
La réinstallation de la vasque olympique 2024 se découpe au coucher du soleil le 12 juin 2025, près d'une structure scénique érigée temporairement pour accueillir le concert de clôture de la Semaine de la musique en France le 21 juin 2025. (AFP)
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  • Un concert gratuit XXL célèbre samedi à Paris la Fête de la musique, avec pour point d'orgue le retour de la vasque olympique
  • Le concert, qui démarrera à 21H00 dans les jardins du Louvre, réunit 21 artistes

PARIS: Un concert gratuit XXL célèbre samedi à Paris la Fête de la musique, avec pour point d'orgue le retour de la vasque olympique, qui s'élèvera dans le ciel sur une version inédite d'un tube de Daniel Balavoine et sous une forte chaleur.

Quarante ans après sa sortie, "Sauver l'amour", signé d'une des figures de la chanson française, s'apprête à renaître dans une version électro concoctée par le compositeur Victor le Masne, directeur musical des cérémonies des Jeux de Paris.

Cette chanson, destinée également aux plateformes de streaming, doit accompagner la première élévation de la vasque, prévue chaque soir jusqu'au 14 septembre aux Tuileries.

Le concert, qui démarrera à 21H00 dans les jardins du Louvre, réunit 21 artistes dont Abd al Malik, Alex Montembault ("Starmania"), Bernard Lavilliers, Jeanne Added, Kalash, le groupe La Femme ou encore les jeunes talents Solann, Max Baby et Marine, gagnante de la dernière saison de la Star Academy.

La programmation inclut aussi des artistes à l'écho international, comme la chanteuse Camille, oscarisée avec son partenaire Clément Ducol pour la musique du film "Emilia Perez" de Jacques Audiard, Christine and The Queens, projet artistique de Rahim Redcar qui a séduit le public américain, ou le trio de DJs Major Lazer, avec leur carton planétaire "Lean on".

Environ 35.000 spectateurs sont attendus à l'évènement, diffusé sur France 2, alors que la vague de chaleur que traverse la France doit atteindre son pic samedi d'après Météo-France, avec des températures supérieures à 35°C.

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a de son côté demandé aux préfets, dans tout le pays, de maintenir "une extrême vigilance", en raison du "niveau très élevé de la menace terroriste" et des risques de débordements.

- "On arrive" -

Cette année, la Fête de la musique semble susciter un engouement particulier sur les réseaux sociaux auprès des touristes internationaux, notamment Britanniques.

Nombre d'entre eux expliquent dans des vidéos sur la plateforme TikTok vouloir se rendre à Paris pour l'évènement, perçu comme "the place to be". "Que ça vous plaise ou non, on arrive", s'exclame ainsi l'influenceur britannique aux 161.000 abonnés Andrew Ola.

Inspiré de la phrase de Victor Hugo, "La musique, c'est du bruit qui pense", le concert parisien entend célébrer "les plus beaux morceaux du répertoire de ces 40 dernières années (...) pour porter un message de paix", a annoncé le ministère de la Culture.

"The Partisan" de Leonard Cohen, "What's going on" de Marvin Gaye ou encore "Redemption Song" de Bob Marley font partie de cette liste, clin d'œil aux "protest songs", morceaux contestataires aux accents sociétaux ou politiques.

Cet événement clôt la première France Music Week, semaine internationale de promotion de la filière musicale française.

D'un coût global de 7 millions d'euros, elle a associé depuis lundi conférences, démonstrations et concerts d'artistes émergents, dans le but de promouvoir "la richesse de la création musicale" tricolore.

L'État s'est également engagé à financer, à travers la banque publique d'investissement Bpifrance, les entreprises de la filière à hauteur de 500 millions d'euros d'ici 2030, notamment pour accompagner des projets de développement à l'international ou des rachats d'actifs.