D'autres pays arabes et musulmans signeront avec Israël, affirme un proche de Trump

L'envoyé américain au Moyen-Orient Avi Berkowitz lors d'un point de presse sur l'accord entre Israël et les Émirats arabes unis à la Maison Blanche à Washington D.C., aux États-Unis, le 13 août 2020. (Reuters)
L'envoyé américain au Moyen-Orient Avi Berkowitz lors d'un point de presse sur l'accord entre Israël et les Émirats arabes unis à la Maison Blanche à Washington D.C., aux États-Unis, le 13 août 2020. (Reuters)
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Publié le Jeudi 01 octobre 2020

D'autres pays arabes et musulmans signeront avec Israël, affirme un proche de Trump

  • Avi Berkowitz a déclaré que les dirigeants arabes ont été déçus par le refus des dirigeants palestiniens d’envisager de discuter du plan « De la paix à la prospérité », mis sur la table par l’administration américaine
  • Le conseiller de Trump a insisté sur le fait que la porte restait ouverte aux Palestiniens s'ils acceptaient de négocier, et que Trump chercherait des alternatives s'ils refusaient de s'impliquer dans le plan de paix

Selon Avi Berkowitz, conseiller spécial du président américain Donald Trump pour les négociations au Moyen-Orient, sept pays arabes ou musulmans devraient suivre l'exemple donné par les Emirats arabes unis et Bahreïn en signant des accords pour normaliser leurs relations avec Israël.

Il a déclaré que les dirigeants politiques et les chefs d’entreprises arabes et musulmans ont été déçus par le refus des dirigeants palestiniens d’envisager de discuter du plan américain « De la paix à la prospérité » pour résoudre le conflit israélo-palestinien, proposé l'année dernière par l'administration Trump. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l'avait d’ailleurs qualifié d’« accord du siècle ».

Lors d'une interview exclusive avec Arab News mardi, Avi Berkowitz a insisté sur le fait que la porte restait ouverte aux Palestiniens s'ils acceptaient de négocier, et que Trump chercherait des  alternatives s'ils refusaient de s'impliquer dans le plan de paix.

Il a ajouté que le refus de certains dirigeants palestiniens de négocier n'empêchera plus les autres pays arabes et musulmans de rechercher la paix avec Israël, ni ne dissuadera les États-Unis de discuter avec d'autres dirigeants et groupes de la communauté palestinienne.

« Nous pouvons être en désaccord sur les détails. Nous pouvons nous asseoir autour d’une table et les négocier », a déclaré Berkowitz au cours de l'interview, qui a été diffusée sur la station de radio de Detroit WNZK à 8 heures, heure locale, mercredi matin.

« Mais si vous n'êtes pas disposé à examiner ce plan, à y réfléchir et à expliquer pourquoi vous pensez qu'il n'est pas acceptable, alors nous ne discutons pas vraiment - nous sommes engagés dans un dialogue de sourds. Je pense que beaucoup de gens dans la région l'ont constaté et se sont dit : ʺ Nous n'allons plus permettre que cela nuise à nos intérêts nationaux ʺ »

Le conseiller spécial du président américain Donald Trump a soutenu qu’un siège était toujours disponible pour les dirigeants palestiniens à la table des négociations afin qu’ils discutent du plan de paix du président américain, mais qu’en leur absence, des pourparlers ont lieu avec d'autres dirigeants et chefs d’entreprises de la communauté palestinienne, bien qu’il n’ait pas nommé ces derniers.  

Un plan qui « améliorera la vie des Palestiniens »

« Nous avons présenté un plan de paix, et ce plan appelle à une solution réaliste à deux États, a-t-il expliqué. Il appelle à un État palestinien avec une capitale dans des zones de Jérusalem-Est. Il appelle au libre accès de toutes les personnes à tous les Lieux saints, afin que personne ne se dise assiégé de quelque manière que ce soit ». Il offre également 50 milliards de dollars d'investissements, ainsi que des dispositions particulières pour les personnes déplacées, autrement dit la question des réfugiés palestiniens.

« C'est sans aucun doute un plan qui améliorera la vie du peuple palestinien et fera évoluer la région. Quand cela a été annoncé, beaucoup de gens ont vu que les Palestiniens refusaient le plan avant même qu'il ne soit rendu public. Ils ne l’auront même pas lu avant de le rejeter - et honnêtement, cela est inacceptable », a-t-il ajouté.

Avi Berkowitz a expliqué que sa propre frustration face au manque de solution « n’est rien en comparaison » de la frustration que ressentent certains Palestiniens à l’égard de leurs dirigeants. « Ils comprennent que la trajectoire actuelle ne va pas dans la bonne direction et ils m'apportent constamment de nouvelles idées », a-t-il ajouté.

Estimant que la présence d'Israël est une réalité que les Palestiniens doivent accepter, Avi Berkowitz a déclaré : « Nous n'allons pas permettre que cela constitue un frein au projet que nous espérons voir aller de l’avant dans la région ». Il a toutefois ajouté que cela ne signifiait pas que les revendications et les préoccupations de longue date des Palestiniens seront ignorées.

« Nous comprenons parfaitement l'importance du conflit israélo-palestinien, a-t-il dit. C'est un vrai problème. C'est une question à laquelle nous avons l'intention d'accorder autant d'attention que les dirigeants palestiniens auront la volonté de nous y engager. »

L'accord entre les EAU et Israël a été annoncé le 13 août. Bahreïn a annoncé un accord similaire dans la foulée, le 11 septembre. Les deux accords, connus sous le nom d'Accords d'Abraham, ont été négociés par Donald Trump. Ils ont été signés par les ministres des Affaires étrangères des EAU et de Bahreïn et Netanyahu à la Maison Blanche, le 15 septembre.

En échange de l'établissement de relations diplomatiques et économiques, Israël a accepté de suspendre ses plans d'annexion de vastes zones de la Cisjordanie occupée.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite

Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
Lancement officiel de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite pour renforcer les liens économiques entre l’UE et l’Arabie saoudite (ECCKSA) (Fournie)
M. Christophe Farnaud, Ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Oman et Bahreïn lors du lancement officiel de la (ECCKSA) (Fournie)
M. Christophe Farnaud, Ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Oman et Bahreïn lors du lancement officiel de la (ECCKSA) (Fournie)
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  • La Chambre de commerce européenne du Royaume d’Arabie saoudite (ECCKSA) a été officiellement inaugurée aujourd’hui traduisant ainsi la volonté des deux parties à développer et renforcer la collaboration économique entre l’Union européenne et l’Arabie saou
  • « L’intégration des initiatives de l’ECCKSA correspondent pleinement avec les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, soulignant le potentiel des nouvelles potentialités commerciales dans les secteurs non pétroliers. » a déclaré M. Ibrahim AlMu

RIYAD : La Chambre de commerce européenne du Royaume d’Arabie saoudite (ECCKSA) a été officiellement inaugurée aujourd’hui traduisant ainsi la volonté des deux parties à développer et renforcer la collaboration économique entre l’Union européenne et l’Arabie saoudite.

De hauts responsables saoudiens et européen ont assisté à cet évènement notamment M. Ibrahim Al mubarak, Ministre adjoint de l’Investissement, M. Luigi Di Maio, Représentant spécial de l’UE pour le Golfe, et M. Christophe Farnaud, Ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Oman et Bahreïn.

La création de l’ECCKSA souligne une avancée considérable dans le renforcement des liens économiques entre l’UE et le Royaume et cela en vertu du partenariat stratégique entre l’UE et le CCG annoncé en mai 2022.

Luigi Di Maio, représentant spécial de l’UE pour le Golfe a déclaré : « L’ECCKSA deviendra certainement un point de référence pour les entreprises européennes faisant des affaires dans le Royaume et les entreprises saoudiennes à la recherche de partenaires et de marchés dans l’UE.

Elle facilitera les coentreprises et stimulera ainsi le commerce et les investissements dans les deux sens. Notre coopération économique recèle un potentiel et une marge de manœuvre inexploités et nous sommes convaincus que les mois et les années à venir apporteront des progrès plus substantiels et durables »

La chambre servira de plate-forme pour faciliter et dynamiser la coopération commerciale, promouvoir le commerce et l’investissement, et soutenir l’alignement des cadres réglementaires, en favorisant un environnement propice pour les entreprises de l’UE et de l’Arabie saoudite.

La Commission européenne a joué un rôle crucial en soutenant la création de la Chambre, reconnaissant son potentiel afin d’élever les relations économiques à un niveau supérieur et renforcer les mesures destinées à faciliter les échanges entre les deux partenaires.

À cet effet M. Ibrahim AlMubarak, ministre adjoint de l’Investissement s’est exprimé sur l’intégration des initiatives de l’ECCKSA puisqu’elles correspondent pleinement avec les objectifs de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, soulignant ainsi l’importance des nouvelles potentialités commerciales dans les secteurs non pétroliers.

« Le lancement de la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite marque une étape cruciale dans le partenariat économique florissant entre le Royaume et l’Union européenne. Le stock d’investissements directs étrangers en provenance d’Europe ayant presque doublé pour atteindre 218,5 milliards de riyals au cours des cinq dernières années.

La création d’ECCKSA ouvrira de nouveaux horizons pour le commerce transfrontalier, l’investissement et la collaboration. La Chambre servira de catalyseur pour renforcer les liens entre nos milieux d’affaires et soutenir le parcours de diversification économique de l’Arabie saoudite dans le cadre de Vision 2030. » a -t-il affirmé.

À l’occasion de cette création, une table ronde intitulée « façonner le futur de la collaboration commerciale entre l’union européenne et l’Arabie saoudite » ou "ECCKSA : Shaping the Future of EU-KSA Business Collaboration" a réuni des experts européens et saoudiens.  

M. Leon Delvaux, Mme Lama Alghrair, M. Thomas Juergensen et M. Lorcan Tyrrell, ont examiné au cours de ce colloque les différentes stratégies pour approfondir les liens économiques et exploré de nouvelles opportunités de partenariat et qui ont souligné l’impact positif attendu de l’ECCKSA sur les milieux d’affaires européens et saoudiens.

L’événement de lancement a également vu la remise officielle de la licence d’ECCKSA par le ministère de l’Investissement en Arabie saoudite. M. Kristijonas Gedvilas, chef de la direction d’ECCKSA a déclaré : « Aujourd’hui marque une pierre angulaire de la collaboration économique entre l’Europe et l’Arabie saoudite. Chez ECCKSA, nous nous engageons non seulement à renforcer les liens économiques, mais aussi à bâtir un écosystème d’affaires dynamique qui soutient notre vision commune.

Nous nous concentrerons immédiatement sur l’élargissement de notre effectif, la mobilisation active des entreprises et la mise à leur disposition de ressources et d’occasions inestimables qui favorisent la croissance et l’innovation dans les deux régions »

Il est clair que la Chambre de commerce européenne en Arabie saoudite est prête à promouvoir des initiatives qui soutiennent ses membres et contribuent de manière significative à la prospérité économique des deux régions.


Arabie saoudite et Royaume-Uni: négociations et recommandations sur le développement et l’aide

Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
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  • Les deux pays sont également convenus de collaborer sur des projets au Bangladesh, en Ukraine et au Soudan, notamment en matière d’échange d’expertise
  • La délégation saoudienne comprenait l’ambassadeur du pays au Royaume-Uni et le PDG du Fonds saoudien pour le développement

RIYAD: Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi par une séance plénière de haut niveau.

Aqeel al-Ghamdi, superviseur général adjoint pour la planification et le développement de l’agence humanitaire saoudienne KSrelief, a passé en revue plusieurs recommandations des deux parties, rapporte l’Agence de presse saoudienne. Elles comprennent un accord visant à établir un cadre de coopération entre les pays pour soutenir les efforts en vue d’atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU et à poursuivre les discussions sur les objectifs en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

M. Al-Ghamdi a déclaré que les deux pays sont également convenus de collaborer sur des projets au Bangladesh, en Ukraine et au Soudan, notamment en matière d’échange d’expertise, de compétences et de recherches, ainsi que de visites sur le terrain. Ils s’efforceront également de renforcer la coopération entre le Fonds saoudien pour le développement et les autorités britanniques, au moyen d’un protocole de coopération signé en marge des pourparlers.

L’événement de deux jours, qui a débuté lundi au siège du centre KSrelief à Riyad, était présidé par le superviseur général de l’organisation, Abdallah al-Rabeeah. La délégation saoudienne comprenait l’ambassadeur du pays au Royaume-Uni, le prince Khaled ben Bandar, ainsi que le PDG du Fonds saoudien pour le développement, Sultan al-Mourchid.

La délégation britannique était dirigée par Andrew Mitchell, vice-ministre des Affaires étrangères et ministre d’État chargé du Développement et de l’Afrique. Elle comprenait l’ambassadeur britannique auprès du Royaume, Neil Crompton.

Plus tôt mardi, les représentants des pays ont participé à deux tables rondes sur «l’efficacité de l’aide, l’impact de la recherche et des études», ainsi que «la résilience des communautés, la gestion axée sur les résultats, le suivi et l’évaluation».

La première s’est attardée sur les moyens de: faciliter l'échange de stratégies réussies et des enseignements qui peuvent en être tirés; promouvoir des pratiques de développement efficaces; élaborer des recommandations concrètes et réalisables pour intégrer la résilience communautaire; suivre et évaluer les projets futurs; et renforcer le partenariat existant entre les pays grâce à un engagement commun en faveur de la fourniture d’une aide efficace et d’un développement durable.

Elle a également abordé les possibilités de renforcer la coordination entre les donateurs afin d’améliorer l’efficacité de l’aide, en plus de l’importance de la coordination des efforts humanitaires, de développement et de consolidation de la paix pour contribuer à garantir la paix et la prospérité dans les pays fragiles et à haut risque. Sans compter les principes de base pour améliorer les programmes à l’appui d’une approche interconnectée capable de garantir la durabilité et la résilience.

Les participants à cette dernière table ronde ont échangé leurs points de vue sur les progrès réalisés en termes d’efforts pour atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU, les moyens par lesquels ils pourraient être accélérés et les défis auxquels ils sont confrontés. Ils sont également convenus de donner la priorité aux efforts saoudo-britanniques pour atteindre les objectifs et ils ont exploré les possibilités de développement de cette coopération.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: Israël annonce la réouverture du passage de Kerem Shalom pour faire entrer les aides

Ci-dessus, une image satellite PBC de Planet Labs du 3 mai 2024 montre des véhicules militaires israéliens se massant dans la zone proche du poste frontière de Kerem Shalom avec la bande de Gaza (Photo, AFP).
Ci-dessus, une image satellite PBC de Planet Labs du 3 mai 2024 montre des véhicules militaires israéliens se massant dans la zone proche du poste frontière de Kerem Shalom avec la bande de Gaza (Photo, AFP).
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  • L'annonce par Israël de la réouverture de Kerem Shalom survient sur fond de critiques américaines
  • Mardi soir, Philippe Lazzarini, patron de l'Unrwa, avait rappelé sur X que les points de passage de Rafah et Kerem Shalom étaient des «lignes de vie» pour la bande de Gaza

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom pour faire "entrer l'aide humanitaire" dans la bande de Gaza, quatre jours après sa fermeture consécutive à des tirs de roquettes sur la zone.

"Des camions en provenance d'Egypte transportant de l'aide humanitaire, notamment de la nourriture, de l'eau, des abris, des médicaments et du matériel médical donné par la communauté internationale, arrivent déjà au point de passage", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Après inspection, la cargaison sera "transférée du côté gazaoui du passage", poursuit le texte qui ajoute qu'en parallèle, le point de passage d'Erez, donnant accès au nord du territoire côtier palestinien pilonné et assiégé par Israël, "continue de fonctionner pour faciliter l'entrée de l'aide humanitaire".

Mais Juliette Touma, porte-parole de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a indiqué à l'AFP que le "point de passage (de Kerem Shalom) n'était toujours pas ouvert" en milieu de matinée.