La politicienne américaine Rachida Tlaib se présente pour un nouveau siège à Détroit

La représentante du Michigan, Rachida Tlaib, a annoncé mercredi qu'elle se représentera dans un nouveau siège dans la région de Détroit, créé par un redécoupage électoral. (Photo, AFP/Archives)
La représentante du Michigan, Rachida Tlaib, a annoncé mercredi qu'elle se représentera dans un nouveau siège dans la région de Détroit, créé par un redécoupage électoral. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Jeudi 06 janvier 2022

La politicienne américaine Rachida Tlaib se présente pour un nouveau siège à Détroit

  • Tlaib a affirmé que le siège compte près des deux tiers des personnes qu'elle représente actuellement
  • Plusieurs législateurs noirs de l'État intentent une action en justice dans le but de bloquer les nouveaux redécoupages, affirmant qu’ils affaiblissent la capacité des Afro-Américains à élire des législateurs noirs

LANSING, Michigan: La représentante du Michigan, Rachida Tlaib, a annoncé mercredi qu'elle se représentera dans un nouveau siège de la région de Détroit, créé par le redécoupage électoral, quelques heures après que sa collègue démocrate Brenda Lawrence a déclaré qu'elle se retirerait du Congrès plutôt que de se présenter dans ce district.

Le nouveau 12e district comprend des parties de Détroit et des banlieues, notamment Dearborn et Southfield. Tlaib, l'une des deux premières femmes musulmanes au Congrès, a affirmé que le siège compte près des deux tiers des personnes qu'elle représente actuellement.

Le mouvement laisse ouvert le nouveau 13e district, qui comprend une grande partie de Détroit ainsi que d'autres régions du comté de Wayne. Les candidats déclarés jusqu'à présent incluent la représentante de l'État Shri Thanedar et l'ancienne représentante de l'État Sherry Gay-Dagnogo, qui fait maintenant partie du conseil scolaire de Détroit.

«Je suis ravie de pouvoir élargir notre travail pour inclure davantage de communautés qui souhaitent avoir le même accès à une meilleure qualité de vie, notamment de l'air et de l'eau propres, des logements abordables, la justice économique et plus encore», a déclaré Tlaib, qui en est à son deuxième mandat, dans un communiqué.

Le Michigan a perdu un siège à la suite du recensement, tombant à 13 sièges.

Lawrence, seul membre noir de l'État au Congrès, a annoncé mardi soir qu'elle ne sollicitera pas un cinquième mandat. Elle a signalé que le redécoupage électoral n'a pas été un facteur déterminant dans sa décision, bien que l'on pense qu'elle n'était pas satisfaite de la nouvelle carte.

Plusieurs législateurs noirs de l'État intentent une action en justice dans le but de bloquer les nouveaux redécoupages électoraux du Congrès et législatives établis par une nouvelle commission indépendante, affirmant que ces nouveaux redécoupages affaiblissent la capacité des Afro-Américains à élire des législateurs noirs.

Les plans sont politiquement plus équitables pour les démocrates que lorsque le corps législatif contrôlé par les républicains a rédigé des redécoupes de circonscriptions en 2011 et 2001. Mais ils réduisent le nombre de sièges où les Afro-Américains représentent la majorité de la population en âge de voter.

Les anciens redécoupages comptaient 15 sièges de ce type à la fin de la décennie: 2 à la Chambre des États-Unis, 2 au Sénat de l'État et 11 à la Chambre de l'État. Il n’y en a plus que 7, tous à la Chambre des représentants de l'État.

Les commissaires affirment que les redécoupages électoraux sont conformes à la loi fédérale sur le droit de vote et que les électeurs noirs peuvent élire des candidats minoritaires sans représenter au moins la moitié de l'électorat d’une circonscription.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.