Dates et événements clés qui ont marqué le Koweït depuis son indépendance

Le Koweït, sous protectorat britannique depuis 1899 et dirigé par la famille Al-Sabah depuis plus de 250 ans, obtient son indépendance le 19 juin 1961 (Photo, AFP)
Le Koweït, sous protectorat britannique depuis 1899 et dirigé par la famille Al-Sabah depuis plus de 250 ans, obtient son indépendance le 19 juin 1961 (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 01 octobre 2020

Dates et événements clés qui ont marqué le Koweït depuis son indépendance

  • L'émir ordonne, en août 1976, la dissolution du Parlement invoquant le manque de coopération des députés, première d'une longue série
  • En mars 2015, le Koweït rejoint la coalition menée par Riyad au Yémen pour combattre les Houthis, proches des Iraniens

KOWEÏT : Le Koweït, sous protectorat britannique depuis 1899 et dirigé par la famille Al-Sabah depuis plus de 250 ans, obtient son indépendance le 19 juin 1961.

L'Emirat est la première monarchie arabe du Golfe à opter pour le système parlementaire avec l'adoption en 1962 d'une Constitution prévoyant une Assemblée nationale désignée au suffrage direct.

Reconnaissance par l'Irak

Bagdad reconnaît le Koweït qu'il a tenté d'annexer au lendemain de l'indépendance. Mais en mai 1973, il occupe le poste-frontière de Samitah pendant un an, avant de s'en retirer sous la pression internationale.

Vie parlementaire suspendue

L'émir ordonne, en août 1976, la dissolution du Parlement invoquant le manque de coopération des députés, première d'une longue série. La vie parlementaire est suspendue jusqu'en 1981.

Après une nouvelle suspension en 1986, l'opposition, comprenant des islamistes, remporte les législatives de 1992.

« Tempête du désert »

Le 2 août 1990, l'Irak envahit le Koweït. L'émirat sera libéré fin février 1991 par une coalition internationale conduite par les Etats-Unis, lors de l'opération « Tempête du désert ».

Le Koweït reprend ses exportations de brut en juillet 1991 après avoir maîtrisé les incendies provoqués par les Irakiens dans quelque 700 puits de pétrole.

Bagdad reconnaît les frontières maritimes et terrestres du Koweït fixées par l'ONU.

Le Koweït, tête de pont

En mars 2003, le Koweït sert de tête de pont à la coalition américano-britannique pour lancer l'invasion de l'Irak qui conduira au renversement du régime de Saddam Hussein.

Les relations diplomatiques avec l'Irak sont rétablies l'année suivante.

Instabilité politique

En janvier 2006, une crise politique après la mort de l'émir cheikh Jaber s'achève par l'accession au trône du Premier ministre, cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, son demi-frère.

En mai, la dissolution du Parlement marque le début d'une période d'instabilité, accentuée en 2011 par des manifestations réclamant des réformes politiques dans la foulée du Printemps arabe.

En moins d'une décennie, une dizaine de gouvernements démissionnent et six Parlements sont dissous.

Intervention militaire au Yémen

En mars 2015, le Koweït rejoint la coalition menée par Ryad au Yémen pour combattre la milice chiite des Houthis, proches des Iraniens.

Il est également membre de la coalition anti-jihadiste en Irak et en Syrie menée par les Etats-Unis.

En juin, l'Emirat connaît l'attentat le plus meurtrier commis sur son sol quand 26 fidèles sont tués dans une attaque suicide contre une mosquée chiite, par le groupe Etat islamique.

Retour des islamistes au Parlement

A l'issue des législatives anticipées de novembre 2016, l'opposition, dominée par des islamistes, fait un retour en force au Parlement.

Elle avait boycotté les deux précédents scrutins pour protester contre un amendement de la loi électorale.

Médiations régionales

A partir de juin 2017, le Koweït mène une médiation dans la crise que traverse le Golfe, lorsque l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l'Egypte rompent brusquement avec le Qatar qu'ils accusent de soutenir « le terrorisme » et de se rapprocher de l'Iran.

Lors du sommet arabe de La Mecque, en mai 2019, l'émir cheikh Sabah plaide avec force pour une désescalade sur fond de tensions entre Téhéran et Washington.

Décès de l'émir

Le 18 juillet 2020, le Koweït annonce le transfert de certains pouvoirs de l'émir à son prince héritier, cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, après son hospitalisation.

Le 29 septembre, le palais royal annonce le décès de cheikh Sabah à 91 ans


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com