Italie: avant la présidentielle, Berlusconi s'offre une page de pub à sa gloire `

Silvio Berlusconi s'est offert une page dithyrambique à sa gloire dans un quotidien national, le 13 janvier 2022 à Rome. (Photo, AFP)
Silvio Berlusconi s'est offert une page dithyrambique à sa gloire dans un quotidien national, le 13 janvier 2022 à Rome. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 13 janvier 2022

Italie: avant la présidentielle, Berlusconi s'offre une page de pub à sa gloire `

Silvio Berlusconi s'est offert une page dithyrambique à sa gloire dans un quotidien national, le 13 janvier 2022 à Rome. (Photo, AFP)
  • «Qui est Silvio Berlusconi», interroge jeudi le quotidien Il Giornale, avec, sur fond noir, une photo de profil de l'ancien chef du gouvernement de 85 ans, regardant au loin en souriant, et le logo de son parti Forza Italia
  • Vantant «l'Italien le plus compétent en politique internationale», «écouté et apprécié, influent et humain», la page de publicité va crescendo jusqu'à évoquer un «héros de la liberté»

ROME: « Héros de la liberté » qui « mit fin à la guerre froide » et « exemple pour tous les Italiens »: Silvio Berlusconi s'est offert une page dithyrambique à sa gloire dans un quotidien national, dix jours avant l'élection présidentielle à laquelle il est candidat. 

« Qui est Silvio Berlusconi », interroge jeudi le quotidien Il Giornale, avec, sur fond noir, une photo de profil de l'ancien chef du gouvernement de 85 ans, regardant au loin en souriant, et le logo de son parti Forza Italia (centre-droit). En-dessous, une liste de 25 lignes vante ses qualités. 

Un homme « bon et généreux », « ami de tous, ennemi de personne », « un self made-man, un exemple pour tous les Italiens », mais aussi « le dirigeant occidental le plus apprécié et applaudi (8 minutes) dans l'histoire du congrès américain », énumère ainsi le journal. 

Officiellement, l'initiative est due à un cercle de militants de Forza Italia de plus de 65 ans, Forza Seniores, mais ce quotidien de droite Il Giornale appartient à la famille Berlusconi. 

« Parmi les premiers contribuables italiens », salue également le journal au sujet du magnat des médias, milliardaire, condamné en 2013 à un an de prison et six ans d'inéligibilité pour fraude fiscale. 

Vantant « l'Italien le plus compétent en politique internationale », « écouté et apprécié, influent et humain », la page de publicité va crescendo jusqu'à évoquer un « héros de la liberté », « le président du Conseil qui mit fin à la Guerre froide ». 

Berlusconi s'est lui-même par le passé attribué l'honneur d'avoir mis fin à la Guerre froide en 2002 en convaincant le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain George W. Bush d'ouvrir une nouvelle ère de coopération lors d'un sommet de l'Otan sur la base militaire italienne de Pratica di Mare, près de Rome. 

Et le journal de conclure: « Qui d'autre que lui? » 

La holding de la famille Berlusconi, Fininvest, comprend des chaînes de télévision (Mediaset), des journaux et les éditions Mondadori. 

Malgré ses récents problèmes de santé et ses déboires judiciaires - il est actuellement impliqué dans deux procès où il est accusé d'avoir payé des témoins pour qu'ils mentent sur ses soirées « Bunga Bunga » - Silvio Berlusconi, éternel revenant de la politique italienne, rêve de remporter l'élection présidentielle du 24 janvier. 

Alors que le mystère plane toujours sur la possible candidature du Premier ministre Mario Draghi, donné favori, Silvio Berlusconi a souhaité que ce dernier reste à son poste plutôt que d'entrer au Quirinal. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.