Selon une étude, l’Arabie saoudite et les EAU mieux placés que le Royaume-Uni et l’Allemagne en matière d’IA

Étant donné les progrès rapides de la technologie dans le Royaume, la sensibilisation à la cybersécurité doit également augmenter, selon les experts
Étant donné les progrès rapides de la technologie dans le Royaume, la sensibilisation à la cybersécurité doit également augmenter, selon les experts
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Publié le Jeudi 13 janvier 2022

Selon une étude, l’Arabie saoudite et les EAU mieux placés que le Royaume-Uni et l’Allemagne en matière d’IA

  • L’enquête d’opinion réalisée par YouGov montre que 50 % des employés interrogés en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis sont désormais capables d’automatiser leurs tâches quotidiennes
  • Seuls 16 % des travailleurs au Royaume-Uni et 24 % en Allemagne disent pouvoir automatiser des tâches similaires

RIYAD: L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) sont particulièrement bien placés pour stimuler l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) après la pandémie de coronavirus, révèle une nouvelle étude.

Les résultats d’une enquête réalisée par YouGov et commandée par la société américaine d’automatisation des analyses Alteryx montrent que 50 % des employés interrogés dans les deux pays sont désormais en mesure d’automatiser leurs tâches quotidiennes.

En outre, 58 % des employés interrogés affirment être en mesure de produire des résultats plus rapides grâce à l’utilisation de la technologie analytique par rapport à il y a cinq ans. En revanche, seuls 16 % des travailleurs au Royaume-Uni et 24 % en Allemagne disent pouvoir automatiser des tâches similaires, selon l’étude.

YouGov a interrogé plus de 300 employés en Arabie saoudite et aux EAU travaillant avec les données dans de grandes entreprises. L’étude conclut toutefois que des programmes de formation appliqués de manière incohérente continuent de nuire à la région, seuls les experts existants – comme les scientifiques qualifiés en matière de données – bénéficiant de formations de perfectionnement indispensables. Soulignant l’ampleur de ce besoin, 97 % des travailleurs du Golfe s’accordent à dire que la formation est nécessaire pour tous les employés qui manipulent des données.

Mohammed Khourram Khan, professeur de cybersécurité à l’université du roi Saoud à Riyad, explique à Arab News que «les progrès de l’IA et de l’automatisation ont permis aux machines de surpasser les travailleurs humains dans un plus grand nombre de tâches, ce qui se traduit par une meilleure productivité, une efficacité accrue et une réduction des coûts de main-d’œuvre».

Selon lui, les résultats de l’étude d’Alteryx montrent que l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe sont devenus des adeptes de la technologie et sont prêts à adopter la transformation numérique. «L’Arabie saoudite, qui a mis en place les technologies très tôt, exploite le potentiel de l’IA en prévoyant d’injecter 135,2 milliards de dollars (1 dollar = 0,86 euro) dans son économie d’ici à 2030, soit l’équivalent de 12,4 % du PIB national», précise-t-il.

«Cela permettra non seulement de faire du Royaume l’un des leaders mondiaux de l’IA, mais aussi de le transformer en une économie fondée sur la connaissance et les données», note-t-il. «Les données et l’IA sont au cœur de la Vision 2030, qui se manifeste par les initiatives et stratégies récemment lancées et dirigées par l’Autorité saoudienne des données et de l’IA. De cette manière, l’Arabie saoudite pourra se développer comme centrale de données et d’IA, et  devenir un centre mondial de recherche, de développement, d’affaires et d’innovation.»

M. Khan souligne que l’amélioration des compétences et la requalification des experts et des professionnels en matière d’outils, de techniques et de connaissances de pointe dans le domaine de la science des données constituent des obstacles aux innovations basées sur l’IA. «Il est donc impératif de lancer des programmes d’éducation et de formation modernes pour que la main-d’œuvre soit prête à relever les nouveaux défis dans ce domaine», assure-t-il.

«Il est inspirant de constater que l’Arabie saoudite et la région du Golfe adoptent la technologie pour mettre à jour les opérations quotidiennes. Ces dernières années, l’adoption de technologies de pointe a été rapide», affirme à Arab News Tauseef Ahmad, analyste en informatique de la santé à l’université du roi Saoud.

«D’après l’étude, la productivité des employés a augmenté 58 % plus rapidement par rapport à il y a cinq ans, ce qui montre que ces succès importants n’auraient jamais pu être réalisés sans l’aide des scientifiques de données. Toutefois, une formation et des ateliers adéquats permettraient de couvrir les 42 % d’employés restants», souligne-t-il. «En offrant des compétences de base en matière de données à tous les employés et en supprimant la pression sur les équipes chargées des données et de la technologie, les chefs d’entreprise peuvent réduire les défis auxquels ils sont confrontés», pointe-t-il.

Alors que les progrès de l’IA et de l’automatisation ont permis aux machines de surpasser les travailleurs humains, des applications intelligentes saoudiennes comme Absher, Tawakkalna et Sehhaty ont simplifié la vie pendant la pandémie en proposant des services interactifs innovants et intelligents répondant aux besoins du public.

Le nombre d’utilisateurs enregistrés sur Absher a dépassé les 23 millions en 2021, la plate-forme offrant plus de 300 services en ligne pour les particuliers, les entreprises, les demandeurs d’emploi et les administrations publiques, tout en permettant les transactions en ligne.

L’application Tawwakalna, lancée l’année dernière par les autorités saoudiennes pour faciliter le suivi des cas de Covid-19, est disponible dans 75 pays du monde. Elle a été conçue afin de prévenir et de gérer la Covid-19 et comporte une section destinée à informer les utilisateurs des zones où l’incidence des cas est élevée. L’application a été mise à jour pour afficher la situation sanitaire d’un individu.

Enfin, l’application Sehhaty du ministère saoudien de la Santé permet aux utilisateurs d’accéder à des informations sur la santé et à des services médicaux en ligne fournis par les organismes de santé du Royaume. Ces services comprennent la prise de rendez-vous pour les tests PCR et les vaccins, la vérification des autotests, la mise à jour des signes vitaux, le suivi des médicaments prescrits, ainsi que la récupération et le partage des congés maladie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".