AlUla clôture avec succès sa première résidence d'artistes

L'extérieur de "Mabiti", la résidence d'artistes d'AlUla. (Photo fournie).
L'extérieur de "Mabiti", la résidence d'artistes d'AlUla. (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 14 janvier 2022

AlUla clôture avec succès sa première résidence d'artistes

  • Après onze semaines d'explorations et d'expérimentations, le premier programme de résidence d'art AlUla s'est achevé avec succès ce week-end
  • Pendant trois jours d'ateliers ouverts, des œuvres d'artistes ont été exposées au Mabiti AlUla et dans la palmeraie environnante

ALULA, Arabie saoudite: Après onze semaines d'explorations et d'expérimentations, six artistes en résidence ont dévoilé leurs œuvres réalisées en trois jours d'ateliers ouverts dans l'oasis culturelle créée à Mabiti AlUla.

Sur le thème «L'oasis renaissante», les œuvres ont été inspirées par des collaborations avec des experts techniques et scientifiques et la communauté locale, notamment des artisans et des acteurs culturels, offrant aux artistes un aperçu dynamique de l'un des paysages les plus importants et les plus riches d'AlUla. Ces perspectives ont été régulièrement partagées avec le public tout au long de la résidence, à travers quatorze ateliers et conférences, sept programmes publics d’artistes, plus de douze visites de sites et plus de vingt interactions d'experts en onze semaines.

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L'intérieur de la résidence d'artistes. (Photo fournie).

Pour Jean-François Charnier, directeur scientifique de l’Agence française pour le développement d'AlUla (Afalula) et Arnaud Morand, responsable Création et Innovation ,cet événement est d’une grande importance.

«Nous sommes ravis de dévoiler les recherches et le travail des premiers artistes en résidence à AlUla. À travers une variété de supports et d'approches, main dans la main avec les experts et la communauté locale, ils offrent un regard neuf sur les initiatives de renouveau actuellement déployées dans l'oasis » ont-ils ainsi déclaré. Et d’ajouter, « nous appelons (NDLR: à travers ce programme) la création contemporaine à rendre hommage à la beauté et à l'importance d'AlUla tout en contribuant au développement de la destination à travers une intelligence spécifique à l'art.»

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AlUla Art Residency: les oeuvres exposées

  • Rappelant un passé qui semble désormais lointain, Thuraya, de Rashed al-Shashai, réfléchit aux liens entre notre présent – celui qui est censé être témoin de progrès scientifiques sans précédent – et les mondes anciens. Par une approche conceptuelle, l'installation in situ à grande échelle combine l'Histoire et la nomenclature des choses et les matériaux environnementaux de l'oasis que les habitants ont utilisés pour fabriquer des meubles pour la vie quotidienne.
  • L'Oasis est un oued élevé au ciel développé par Sara Favriau dans AlUla, qui revêt trois formes, trois étapes distinctes correspondant à trois moments liés: De petites sculptures, Les Petits Riens; une performance filmée, Un jour sans fin, et une installation, Ruban de Möbius. Ces trois formes interrogent la notion de jardin du désert, et en particulier d'oasis – notre planète est un vaste jardin, après tout, et les royaumes de l'humain et de l'animal ne font qu'un.
  • À travers un processus de localisation, de partage et de collecte de récits, Earth Readings, de Talin Hazbar, explore diverses relations entre le passé et le présent, l'imperceptible et le matériel, et se concentre sur les récits de cartographie et de marquage pour incarner la matérialité et le sens de la terre.
  • Explorant les mémoires individuelles, collectives et scientifiques, Peuplé de feuilles qui bougent, de Laura Sellies, est une installation mêlant sculptures, sons et textes. Ses structures métalliques qui font appel aux souvenirs invitent les visiteurs à écouter les voix de l'oasis: réelles ou fictives, interprétées ou enregistrées, voix de femmes et d'hommes, d'oiseaux, de chameaux, de vents, d'eau, de rochers et de sable.
  • On this Sacred Day, de Muhannad Shono, représente le rituel du catafalque, le cycle de mort et de renouveau dans l'oasis vivante. De la fumée qui s'élève, se dégagent des histoires d'allées et venues, de pertes et de souvenirs.
  • Analysant l'oasis comme un environnement maternel nourrissant la présence humaine à travers le temps, It's Not Early Anymore, de Sofiane Si Merabet, établit un parallèle entre le développement récent de l'oasis d'AlUla et l'excitation que suscitent les mariages. À la fois rythmés par les saisons et influencés par les actions humaines, l'idée de célébrations et le cycle de vie du palmier tel qu'observé dans l'oasis sont explorés dans cette installation multimédia.

Au cours des trois jours célébrant la clôture de la résidence d'artistes  AlUla, une programmation publique dynamique a permis la présentation du travail de six artistes confirmés, à travers leur création et leurs recherches, aux résidents d'AlUla et à la communauté d'experts, offrant ainsi un regard nouveau sur la façon de donner un souffle de vie à l'oasis et de s'assurer qu'elle est connectée à son histoire légendaire et à son futur héritage.

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Hegra, à AlUla. Photo fournie.

Soulignant dans ce cadre l’importance de la culture, Nora Aldabal, directrice des arts et de la planification créative de la Royal Commission of AlUla (RCU), a affirmé que « la culture est indispensable à notre qualité de vie ». Avec AlUla Art Residency, « nous créons avec succès un environnement qui soutient la créativité, libérant de nouvelles formes d'expression inspirantes qui interagiront avec les résidents d'AlUla. Les programmes de résidence artistique d'AlUla qui se fondent dans le paysage et ses environs, sont un aspect phare de l'effort à long terme qui vise à favoriser une industrie créative florissante et une économie culturelle à AlUla, marquant le début d'une destination inspirée et construite par et pour les artistes et les professionnels des arts. C'est un prolongement de l'héritage d'AlUla en tant qu'oasis vivante pour l'art.»

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«C'est un prolongement de l'héritage d'AlUla en tant qu'oasis vivante pour l'art.» Photo fournie.

Les œuvres finales des artistes engagés seront exposées au public lors du festival AlUla Arts du 13 au 26 février 2022.

 

Le programme de la résidence d'art: «Renaissance de l’oasis»

Afin de célébrer la clôture de la première résidence d’artistes d’AlUla, trois journées de programmes spéciaux sur place, ont lieu du mercredi 12 au vendredi 14 janvier 2022. 

Durant ces trois jours, les visiteurs et les invités pourront interagir avec les six artistes en résidence, les experts et la communauté d’AlUla. Ils découvriront les travaux en cours, les installations et les expériences de ce premier groupe de résidents autour du thème «Renaissance de l’oasis». 

Des tables rondes et des visites sont organisées dans le cadre de l’événement de clôture. Des experts de diverses disciplines de recherche donneront également des présentations guidées à AlUla. 

  • Mercredi 12 janvier 2022 

19h30 

Introduction par les principaux intervenants, suivie d’une présentation guidée des œuvres d’art et d’un dîner barbecue. 

  • Jeudi 13 janvier 2022 

11h00-13h00 

Atelier – Lectures de la Terre avec Talin Hazbar 

Dans le prolongement de son projet intitulé «Lectures de la Terre», Talin Hazbar expliquera le processus de documentation qu’elle a développé pendant sa résidence, en s’inspirant des matériaux d’AlUla et en collaboration avec les locaux. Les participants sont invités à apporter des matériaux naturels provenant d’un lieu spécifique auquel ils se sentent liés, et à en partager la signification, les histoires et l’emplacement. Cet atelier permettra également aux participants de créer leur propre interprétation d’AlUla inspirée par les matériaux contribuant collectivement au projet de l’artiste. 

L’atelier est limité à quinze participants. Pour s’inscrire, contacter le +966 50 710 2728. 

15h00-16h30 

Table ronde – L’oasis réaménagée 

Cette table ronde animée par l’artiste en résidence Rached AlShashai et le créateur Nawaf al- Nassar, modérée par l’artiste et photographe Omar AlBraik, analysera l’oasis en tant qu’objet de connaissance et source de connexion et de culture par les communautés locales dans le domaine des arts traditionnels et de la création contemporaine. 

15h45-18h15 

Table ronde – L’oasis réimaginée 

Animée par l’artiste en résidence Laura Sellies et la chercheuse Dr Hanadi Abokadejah, modérée par l’artiste en résidence Sofiane Si Merabet, cette discussion portera sur les histoires de l’oasis transmises à travers les générations qui sont devenues la mémoire vivante de ce paysage légendaire. 

18h30-20h00 

Table ronde – L’histoire de l’oasis retracée 

L’artiste en résidence Talin Hazbar et le propriétaire de Mabiti AlUla, Salmane al-Shammari, discuteront des différentes manières de retracer l’histoire d’AlUla. Comment le fait de collecter, de documenter, et d’échanger avec la communauté locale peut-il contribuer à la préservation de l’histoire passée et présente? La table ronde sera modérée par l’artiste Rached AlShashai. 

  • Vendredi 14 janvier 2022 

13h30-15h00 

Table ronde – L’oasis renouvelée 

Cette table ronde, animée par l’artiste en résidence Sofiane Si Merabet, l’écrivain et chercheur Dr Abdallah Nassif et la conteuse Magboula Shouweikan, portera sur les traditions de l’oasis, notamment celles qui tournent autour des célébrations et des mariages. Les participants discuteront de l’évolution de ces traditions dans le contexte d’AlUla: comment ces traditions se maintiennent et se renouvellent-elles dans un monde en pleine mutation? 

15h15-16h45 

Table ronde – L’oasis reconsidérée 

Cette discussion entre l’artiste en résidence Sara Favriau et Youssra al-Anesi de la Prince’s Foundation School of Traditional Arts portera sur la manière dont l’intuition peut guider l’exploration d’un nouvel environnement et le développement d’un processus créatif. Cette discussion sera modérée par l’artiste en résidence Talin Hazbar. 

17h00-19h00 

Table ronde – Renaissance de l’oasis 

Cette table ronde qui clôturera l’événement réunira tous les artistes en résidence pour une discussion sur la première édition de la résidence d’artistes d’AlUla et son impact sur leur processus créatif et leur production. La conférence sera modérée par Arnaud Morand, responsable de l’innovation et de la création chez Afalula.


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le documentaire saoudien Horizon mis à l’honneur

La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ».  (Photo, AN/Huda Bashatah)
La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ». (Photo, AN/Huda Bashatah)
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
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  • Ce documentaire explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume
  • Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique et à la préservation de la faune, entre autres

RIYAD: Les réalisateurs d’un documentaire récemment produit et très acclamé sur la faune saoudienne ont été récompensés lors d’une projection spéciale du documentaire Horizon à la résidence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Riyad.

Ce nouveau documentaire, produit par l’initiative Konoz, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Centre pour la communication gouvernementale du ministère saoudien des Médias et le Centre national pour la faune.

Il explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume.

arabie saoudite
La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud (à gauche), secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. (Photo AN/Huda Bashatah)

La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. La princesse Lamia, grâce à son travail avec cette organisation, a récemment fait part de l’initiative Atlai, une plate-forme innovante d’intelligence artificielle visant à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre la déforestation.

La projection a été suivie de la remise d’un certificat honorifique à Abdallah Alahmari, PDG de l’initiative Konoz et à Yazid Albader, coréalisateur du documentaire Horizon. La cérémonie a été présentée par l’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas.

M. Farnaud déclare: «Le documentaire Horizon capture la beauté à couper le souffle de la diversité des paysages naturels et de la faune saoudienne.»

«Pendant des siècles, une grande partie de la péninsule Arabique, y compris l’Arabie saoudite, a exercé une attraction mystérieuse sur les explorateurs et les voyageurs européens.»

L’ambassadeur a évoqué l’importance de la protection de l’environnement en raison des besoins humains fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

«L’Initiative verte saoudienne et le Pacte vert pour l’Europe ont des objectifs communs. Nous dépendons tous de la nature pour notre alimentation, notre air, notre eau, notre énergie et nos matières premières. La nature et la biodiversité rendent la vie possible, assurent la santé et stimulent notre économie. La nature est également notre meilleure alliée pour lutter contre la crise climatique», soutient-il.

«Le changement climatique, la diversification économique et la transition vers les énergies renouvelables restent des domaines prioritaires à la fois pour l’UE avec sa politique de Pacte vert pour l’Europe, ainsi que pour l’Arabie saoudite avec son initiative Vision 2030.»

La princesse Lamia a commenté les merveilles naturelles fascinantes de l’Arabie saoudite présentées dans le documentaire.

«Grâce à Horizon, nous sommes témoins de la beauté à couper le souffle et de la riche biodiversité de l’Arabie saoudite. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diversité de la faune et des paysages du Royaume», déclare-t-elle.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

«La projection de ce soir n’est pas seulement une célébration du riche patrimoine naturel de l’Arabie saoudite, mais aussi un appel à l’action et un rappel de notre responsabilité commune de protéger les précieux écosystèmes qui définissent notre monde.»

«À une époque où nos forêts et nos écosystèmes naturels disparaissent à un rythme alarmant, la plate-forme Atlai, créée par Alwaleed Philanthropies, témoigne du pouvoir de l’innovation et de la collaboration. Il s’agit de susciter une passion pour la préservation, une ferveur pour la conservation et un engagement à sauvegarder notre planète pour les générations à venir.»

M. Abbas a félicité l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon : «Nous sommes ravis de nous associer à la délégation de l’UE pour organiser une projection spéciale de ce documentaire remarquable qui présente la faune saoudienne de manière vraiment captivante.»

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Faisal Abbas, rédacteur en chef d’Arab News. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il ajoute: «Dans le cadre de l’initiative Green and Blue d’Arab News, qui met l’accent sur l’environnement et la durabilité, nous sommes également fiers de remettre aux membres de l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon un certificat honorifique et nous les remercions pour leur contribution à la préservation et à la mise en valeur des merveilles que notre cher Royaume a à offrir.»

Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique, à la désertification, à la préservation de la faune, à la durabilité et à l’énergie verte, avec un accent particulier sur l’environnement en Arabie saoudite.

Le PDG de l’initiative Konoz a exprimé sa joie d’assister à la projection du film.

«Ce documentaire met en lumière la beauté de l’Arabie saoudite, son relief varié et la faune et la flore que nous avons la chance d’avoir au sein du Royaume», précise M. Alahmari.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il a remercié le ministre des Médias, Salmane ben Youssef al-Dossary, pour son soutien constant afin que le film mette en valeur le Royaume et atteigne un public plus large.

Le coréalisateur du documentaire explique comment Horizon a nécessité plus de deux cent soixante jours de tournage et plus de deux mille heures d’enregistrement, car il couvrait toutes les régions.

«Si vous voulez filmer certains animaux, vous n’aurez peut-être pas de chance sur place. Il faut donc faire des repérages, arriver quelques jours avant, rester des semaines pour faire une belle photo ou obtenir cette ligne d’horizon parfaite avec les nuages, le coucher ou le lever du soleil», indique M. Albader.

«Je suis très heureux d’être là, la projection a été un moment formidable. C’est un vrai plaisir de rencontrer des ambassadeurs et de constater à quel point les gens sont soucieux de la nature et de la faune. Ce n’est que le début de nombreux événements à venir.»

Horizon est désormais disponible sur Netflix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com