Présidentielle: Blanquer brûlé par le soleil d'Ibiza, Montebourg s'éclipse

Le ministre français de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer, pose avant de participer au journal télévisé du soir de la chaîne de télévision française TF1 à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 18 janvier 2022. (Photo, AFP)
Le ministre français de l'Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer, pose avant de participer au journal télévisé du soir de la chaîne de télévision française TF1 à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 18 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 19 janvier 2022

Présidentielle: Blanquer brûlé par le soleil d'Ibiza, Montebourg s'éclipse

  • C'est depuis ce lieu de villégiature que le ministre a dévoilé à la presse le nouveau protocole sanitaire pour les écoles, seulement la veille de la rentrée
  • Cette façon de communiquer, via la presse et à quelques heures de la reprise, lui avait déjà été fortement reprochée

PARIS: Il regrette "la "symbolique": Jean-Michel Blanquer a fait amende honorable, mardi, d'avoir passé ses vacances à Ibiza alors que se décidait le protocole sanitaire dans les écoles, une nouvelle épreuve pour la majorité en vue de la présidentielle à laquelle Arnaud Montebourg va définitivement renoncer.


"Il se trouve que le lieu que j'ai choisi, j'aurais dû en choisir sans doute un autre. La symbolique, je la regrette", a lancé le ministre de l'Education nationale lors des questions au gouvernement à l'Assemblée.


Il a reconnu dans la soirée sur TF1 "peut-être un peu une erreur", ajoutant toutefois refuser de servir de "bouc-émissaire" à ses détracteurs. Il a souligné qu'avoir défendu "l'école ouverte" l'avait exposé à "beaucoup d'adversité.


Depuis lundi soir, l'opposition déplore "une image désastreuse" après les révélations de Mediapart quant aux vacances de M. Blanquer juste avant la rentrée scolaire.


Cinq jours seulement après la mobilisation massive des enseignants, l'affaire tombe mal pour la majorité à l'approche de la présidentielle, d'autant qu'elle a fait de l'éducation l'un des principaux marqueurs de son quinquennat.


Le Premier ministre Jean Castex a pris la défense de son ministre, estimant que l'appareil d'Etat avait "fonctionné". Mais le soutien est loin d'être unanime au sein de la majorité présidentielle.


Se rendre, en pleine crise sanitaire et au moment d'annoncer un nouveau protocole controversé dans les écoles, sur une île associée à la fête et la jet-set, "ce n'est pas le truc le plus malin du monde, alors qu'il a l'un des plus gros bilans en cinq ans", soupire un membre du gouvernement.


"Le problème c'est Ibiza: dans notre inconscient on l'imagine aux manettes (d'une platine) et en train de danser", critique une cadre de la majorité.


Selon une source au sein de l'exécutif corroborant une information de Politico, le directeur de cabinet du Premier ministre, Nicolas Revel, avait déconseillé à M. Blanquer de se rendre aux Baléares au vu du contexte.


L'épisode pourrait-il sceller le sort de M. Blanquer alors qu'une nouvelle grève se profile à l'horizon?


"Tout dépend de la manif de jeudi, la mobilisation qui va donner le +la+", a répondu mardi une source au sein de l'exécutif, disant en outre ne pas noter "un soutien appuyé du gouvernement" à M. Blanquer, pourtant proche de Brigitte Macron.


La manifestation n'a pour l'heure pas reçu l'autorisation du préfet de Paris qui invoque une déclaration déposée trop tard.

Montebourg renonce
A gauche, LFI a appelé à la démission, à l'unisson du candidat écologiste Yannick Jadot qui dénonce le "mépris" et l'"irresponsabilité" du ministre, quand Anne Hidalgo préfère s'attaquer à Emmanuel Macron, selon elle "responsable de cette situation".

Présidentielle: Montebourg va annoncer le retrait de sa candidature

Le chantre de la "Remontada" Arnaud Montebourg va annoncer dans les prochaines heures le retrait de sa candidature à la présidentielle, sans se rallier à un autre candidat, ont déclaré mardi à l'AFP des sources proches du candidat.


L'ancien ministre socialiste, qui s'était lancé en septembre sans le soutien d'un parti, va jeter l'éponge dans une vidéo qui sera diffusée sur les réseaux sociaux mardi ou mercredi, ont dit ces sources, confirmant une information de 20 minutes.


Faisant le constat que ni lui (donné entre 0,5 et 2%) ni les candidatures de gauche ne décollaient dans les sondages, M. Montebourg avait affirmé dès décembre qu'il était prêt à mettre sa candidature au service d'une candidature commune à gauche.


Le mouvement de M. Montebourg a envoyé un mail dans lequel il prévient les adhérents que "la décision a été prise" et que sa publication est imminente, a affirmé un proche de M. Montebourg.


Les négociations engagées depuis plusieurs jours avec le communiste Fabien Roussel et Christiane Taubira n'ont rien donné et ce de manière "définitive", ont précisé ces sources.


Elles ont achoppé sur deux points: la reprise des thèmes du candidat - qui tournent autour de la réindustrialisation de la France - mais aussi de la dette de sa campagne.


"Christiane Taubira lui demandait de se rallier sans lui donner de gages. Et Montebourg n'a pas été convaincu par ses dernières interventions, notamment sa déclaration de candidature à Lyon samedi dernier. Il ne trouve pas que le niveau soit à la hauteur", a confié un ancien lieutenant de la campagne du candidat, en retrait depuis quelques jours.


Concernant la dette des investissements de sa campagne, "pas insurmontable", Fabien "Roussel lui a dit que c'était mort car il n'a pas épargné tout ce temps pour financer la campagne de Montebourg", a raconté un autre proche.


Fabien Roussel a salué mardi soir sur twitter "l'engagement d'Arnaud Montebourg qui se retire".


"Le combat pour la République sociale, démocratique, laïque écologique continue. J'appelle celles et ceux qui s'y retrouvent à mener ce combat ensemble pour construire les jours heureux", a ajouté le candidat communiste.


De son côté, le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon, interrogé lors d'un conférence de presse à Strasbourg, a dit qu'il n'en pensait "rien" et n'avait "pas envie d'être désagréable".

A droite, la candidate de droite Valérie Pécresse a regretté "un protocole ubuesque" et estimé qu'"il aurait mieux fait de prendre quelques jours pour concerter". Elle n'a toutefois pas demandé la démission du ministre, estimant que "le sujet, c'est vraiment ce que cela dit du pouvoir en place" qu'elle a qualifié d'"autoritaire, solitaire".


Marine Le Pen a elle brocardé "la désinvolture" du ministre.


La polémique pourrait-elle être éclipsée par le retrait du jour, celui d'Arnaud Montebourg? Le chantre de la "remontada", largué dans les sondages, doit annoncer mardi ou mercredi dans une vidéo qu'il quitte la course à l'Elysée, selon ses proches, sans pour autant se rallier à l'un de ses (ex-)concurrents, après une campagne qui n'aura jamais vraiment décollé.

«Jumeaux»
Le pataquès Blanquer intervient inopportunément à la veille du discours qu'Emmanuel Macron doit prononcer mercredi devant le Parlement européen à Strasbourg.


Voulu à l'Elysée comme l'un des temps forts de la présidence française semestrielle de l'UE, mais aussi de la future campagne du chef de l'Etat en vue de sa réélection, le discours donne aussi l'occasion à ses opposants de se positionner sur ce sujet clivant.


L'écologiste Yannick Jadot, eurodéputé depuis 2019, sera dans l'hémicycle strasbourgeois. Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont, eux, présenté dès mardi leur propre vision de l'UE.


La première a fustigé "les jumeaux Macron-Pécresse", des "européistes" auxquels elle oppose son projet "d'une alliance européenne des nations".


Valérie Pécresse était la première invitée d'une nouvelle émission politique de BFMTV, présentée par Jean-Jacques Bourdin, visé par une enquête pour agression sexuelle. Elle a tenu à souligner en préambule qu'elle respectait la présomption d'innocence mais que si les faits étaient vérifiés, ils devaient être "condamnés". 


France: une galerie du Louvre fermée au public en raison d'une «fragilité» de l'édifice

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
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  • Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde
  • A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi

PARIS: Une des galeries du musée du Louvre à Paris sera fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d'une des ailes du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre.

Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde. Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi. Et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations" afin de déterminer les causes de la fragilité identifiée.

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce casse spectaculaire, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Des travaux initialement estimés à quelque 800 millions d'euros, et revus à la hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui a évoqué au moins 1,15 milliard d'euros.


Grenoble: l'adolescent blessé par balles toujours dans le coma

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
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  • Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012
  • L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet

GRENOBLE: L'adolescent atteint dimanche par trois balles près d'un point de vente de drogue à Grenoble est toujours dans le coma avec un pronostic vital engagé et ses agresseurs en fuite, a indiqué lundi le parquet.

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué.

Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012.

L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet.

Le drame s'est déroulé dimanche vers 3H00 du matin près d'un point de vente de drogue du quartier Chorier-Berriat, dans l'ouest de la capitale iséroise. Neuf étuis de balles de 9 mm avaient été retrouvés sur place. "Le ou les auteurs des tirs n'ont pas été interpellés à cette heure", précise le communiqué.

Le mineur faisait l'objet d'une convocation devant le tribunal pour enfants de Grenoble le 10 décembre 2025, après avoir été contrôlé en possession de cannabis et de cocaïne sur un point de deal connu, situé près du lieu où il a été blessé dimanche, selon la même source.

Il avait à plusieurs reprises fugué du foyer où il était hébergé, a-t-on ajouté.

Un homme se présentant comme son grand frère, également connu de la police sous plusieurs alias, s'est présenté à l'hôpital où il a été transporté, indique également le parquet.


Macron reçoit Zelensky en vue d'un accord d'armement «historique» pour défendre le ciel ukrainien

Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
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  • Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev
  • Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe"

VELIZY-VILLACOUBLAY: Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine.

Les industriels vont notamment présenter au dirigeant du pays en guerre depuis 2022 avec la Russie l'avion de combat français Rafale et son armement, le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération, ainsi que plusieurs systèmes de drones. Une "lettre d'intention", dont la teneur précise n'a pas été dévoilée, doit ensuite être signée.

Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev.

Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe".

L'Elysée a notamment évoqué "la défense du ciel ukrainien", alors que le président ukrainien a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays. Dans la nuit de dimanche a lundi, d'autres frappes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités locales.

Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de l'invasion russe en février 2022 intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l'orée de l'hiver. Et que l'Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l'un de ses proches.

"Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l'est et on l'est en particulier dans ce processus d'adhésion à l'Union européenne" entamé par l'Ukraine, a rappelé samedi le ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Volodymyr Zelensky a déjà signé le mois dernier une lettre d'intention en vue d'acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, une manière d'afficher un tournant par rapport aux cessions d'armements par les pays occidentaux alliés et de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après l'issue du conflit.

La France a déjà livré des chasseurs Mirage à Kiev, mais il n'avait jusqu'ici pas été question de voir l'Ukraine se doter du Rafale, fleuron de l'aviation de combat français.

Le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération qui sera aussi présenté au dirigeant ukrainien doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d'interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.

"Force multinationale" 

Après cette visite à Villacoublay, au sud-ouest de Paris, les deux dirigeants participeront dans l'après-midi à l'Elysée à un "forum drones franco-ukrainien".

Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L'Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendront par ailleurs au mont Valérien, à l'ouest de Paris, visiter l'état-major de la "force multinationale Ukraine" que Paris et Londres préparent pour qu'elle puisse être déployée dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et des "garanties de sécurité" à fournir à Kiev.

Mis en place par la "coalition de volontaires", à laquelle participent, selon l'Elysée, 35 pays en incluant l'Ukraine, cet état-major "fonctionne" et est "dès à présent" capable "de déployer une force dès le lendemain d'un cessez-le-feu", assure-t-on côté français.

Les garanties de sécurité envisagées pour l'Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l'armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.