Biden et le Premier ministre du Japon promettent un front uni face à la Chine

L'entretien a permis au président démocrate de «souligner la force de la relation entre les Etats-Unis et le Japon et de développer notre vision commune d'une région Indo-Pacifique libre et ouverte», a indiqué vendredi la Maison Blanche. (Photo, AFP)
L'entretien a permis au président démocrate de «souligner la force de la relation entre les Etats-Unis et le Japon et de développer notre vision commune d'une région Indo-Pacifique libre et ouverte», a indiqué vendredi la Maison Blanche. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Samedi 22 janvier 2022

Biden et le Premier ministre du Japon promettent un front uni face à la Chine

  • Depuis son arrivée à la Maison Blanche il y a un an, Joe Biden a tenu à faire de la restauration de l'importance de la relation américano-japonaise une priorité
  • Il a donné son accord à une visite officielle de sa part au Japon à la fin du printemps, qui sera également l'occasion d'un sommet du Quad

WASHINGTON : Le président américain Joe Biden et le Premier ministre japonais Fumio Kishida se sont engagés vendredi, lors d'un entretien par visioconférence, à contrer les ambitions de la Chine en Asie-Pacifique et à se coordonner étroitement face aux menaces russes en Ukraine.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche il y a un an, Joe Biden a tenu à faire de la restauration de l'importance de la relation américano-japonaise une priorité, promettant de relancer les alliances des Etats-Unis malmenées par son prédécesseur Donald Trump.

"Ce fut un honneur de rencontrer le Premier ministre Kishida afin d'approfondir l'alliance entre les Etats-Unis et le Japon - la pierre angulaire de la paix et de la sécurité dans l'Indo-Pacifique et à travers le monde", a tweeté le président américain après environ une heure et 20 minutes de discussions.

Il a donné son accord à une visite officielle de sa part au Japon à la fin du printemps, qui sera également l'occasion d'un sommet du Quad, une alliance qui réunit Australie, Inde, Japon et Etats-Unis, a indiqué un haut responsable américain.

L'entretien a permis au président démocrate de "souligner la force de la relation entre les Etats-Unis et le Japon et de développer notre vision commune d'une région Indo-Pacifique libre et ouverte", a indiqué vendredi la Maison Blanche dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont ainsi dit leur détermination à "repousser les tentatives de la République populaire de Chine de changer le statu quo en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale", selon l'exécutif américain, et ont fait état de leur "inquiétude" sur "les pratiques de la Chine" à Hong Kong et dans le Xinjiang.

Joe Biden et Fumio Kishida se sont par ailleurs "engagés à travailler étroitement ensemble pour dissuader une agression russe contre l'Ukraine", a écrit la Maison Blanche.

Les deux dirigeants ont également "condamné" les récents tirs de missiles balistiques de la Corée du Nord, poursuit la Maison Blanche, une activité qualifiée de "menace pour la paix et la stabilité du Japon, de la région et de la communauté internationale" par le gouvernement japonais dans son propre communiqué sur la rencontre.

MM. Biden et Kishida ont aussi évoqué la lutte contre la prolifération nucléaire, la pandémie de Covid-19, les alliances économiques dans la région et l'éruption volcanique dans les îles Tonga.

Le prédécesseur de Fumio Kishida, Yoshihide Suga, avait été le premier dirigeant étranger à être reçu par Joe Biden après sa prise de fonction.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.