Trois militants d'El-Qaeda tués, deux autres capturés lors d'un raid au Yémen

Des agents de sécurité en train de monter la garde à Sanaa, au Yémen, le 6 mai 2020 (Photo, REUTERS)
Des agents de sécurité en train de monter la garde à Sanaa, au Yémen, le 6 mai 2020 (Photo, REUTERS)
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Publié le Samedi 03 octobre 2020

Trois militants d'El-Qaeda tués, deux autres capturés lors d'un raid au Yémen

  • Al-Qaïda au Yémen, également connu sous le nom d'El-Qaeda dans la péninsule arabique ou AQPA, a subi des coups fatals depuis le début de 2016
  • Le ministre yéménite de la Défense a déclaré que l'armée et les tribus sont déterminés à mettre fin au coup d'État des Houthis

AL-MUKALLA: Les forces de sécurité yéménites, soutenues par la coalition arabe, ont tué trois militants d'El-Qaeda et en ont capturé deux autres lors d'un raid sur leur cachette vendredi dans la ville d'Al-Ghaydah, la capitale de la province occidentale de Mahra, selon les médias locaux               et les habitants.

De grandes explosions ont secoué de nombreux quartiers de la ville d'Al-Ghaydah vendredi matin pendant que les forces de sécurité ont attaqué un bâtiment, déclenchant une bataille de coups de feu.

« Les explosions ont commencé à secouer la ville vers 2 h 30 et ont duré neuf heures », a déclaré par téléphone un habitant qui préférait garder l'anonymat à Arab News, ajoutant que les forces de sécurité avaient bouclé la zone, empêchant les gens de quitter leurs domiciles.

Les troupes de l’armée et les forces de sécurité ont également intensifié les mesures de sécurité et les contrôles aux entrées principales de la province. Les médias locaux ont déclaré que lorsque les forces de sécurité étaient sur le point de prendre d'assaut le bâtiment, un militant d'Al-Qaïda a fait sauter sa ceinture explosive, se tuant ainsi que deux autres.

Les médias locaux ont rapporté que deux autres militants se sont rendus pendant le raid. Mohammed Ali Yasser, le gouverneur de Mahra, n'a pas répondu aux appels d'Arab News.

Al-Qaïda au Yémen, également connu sous le nom d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique ou AQPA, a subi des coups fatals depuis début 2016 lorsque les forces yéménites soutenues par la coalition arabe les ont poussés hors de leurs principaux bastions dans le sud du Yémen après avoir tué un grand nombre de leurs combattants. En 2015, les militants d'Al-Qaïda ont profité de l'anarchie et du vide sécuritaire résultant de l'expansion militaire antérieure des Houthis soutenus par l'Iran pour prendre le contrôle des principales villes du sud du Yémen, y compris la ville d'Al-Mukalla, la capitale de la province sud-est de Hadramout.

Échange de prisonniers

Le gouvernement internationalement reconnu et le Conseil de transition du Sud indépendantiste (CTS) ont échangé jeudi des dizaines de prisonniers capturés lors des combats de cette année.

Un officier de l'armée locale a déclaré à Arab News que l'armée avait libéré 21 séparatistes en échange de 37 soldats de l'armée, dont brigadier - général Sayf Al-Ghoufesh, le commandant de la 115 brigade à Abyan. « L'échange de prisonniers a eu lieu dans la région de Sheikh Salem à Abyan après une médiation couronné de succès », a déclaré l'officier.

En mai, une importante offensive des troupes de l'armée a déclenché de violents combats avec les forces du CTS dans la province méridionale d'Abyan entrainant la mort de dizaines de soldats des deux côtés. Malgré les combats intenses, ni l'armée yéménite ni les séparatistes n'ont réussi à faire une percée militaire majeure. Un comité militaire dirigé par l'Arabie saoudite se trouve actuellement dans les zones contestées d'Abyan pour surveiller un cessez-le-feu convenu dans le cadre de l'accord de Riyad.

Détermination

Le ministre yéménite de la Défense, le lieutenant général Mohammad Ali Al-Maqdashi, a déclaré jeudi que les troupes de l'armée et les membres des tribus alliées étaient déterminés à déjouer les projets iraniens au Yémen et à mettre fin au coup d'État des Houthis contre le gouvernement internationalement reconnu.

En ce qui concerne l'inspection des zones libérées dans la province nord de Jouf, Al-Maqdashi a remercié la coalition arabe pour son soutien militaire à l'armée yéménite, ajoutant que les membres des tribus de Marib, Jouf et Al-Bayda ont également consolidé les troupes de l'armée dans leur lutte continue contre les Houthis.

« Aujourd'hui, nous sommes confiants plus que jamais que notre peuple l'emportera et que les Houthis et le projet iranien ne survivront pas au Yémen », a déclaré Al-Maqdashi, selon l'agence de presse officielle SABA.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.