La Ligue arabe tiendra une session extraordinaire sur les attaques des Houthis contre les Émirats arabes unis

Les Houthis ont revendiqué les attaques de lundi qui ont provoqué l'explosion de trois réservoirs de pétrole et un incendie à l'aéroport international d'Abu Dhabi. (AFP)
Les Houthis ont revendiqué les attaques de lundi qui ont provoqué l'explosion de trois réservoirs de pétrole et un incendie à l'aéroport international d'Abu Dhabi. (AFP)
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Publié le Dimanche 23 janvier 2022

La Ligue arabe tiendra une session extraordinaire sur les attaques des Houthis contre les Émirats arabes unis

  • La communauté internationale a condamné les attaques de lundi
  • Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a souligné la « nécessité pour la communauté internationale de rester unie face à cet acte terroriste« 

LE CAIRE : La Ligue arabe tiendra une séance extraordinaire dimanche pour discuter des récentes attaques terroristes contre les Émirats arabes unis par la milice Houthi soutenue par l'Iran.

La séance sera présidée par le représentant permanent du Koweït auprès de l'organisation et a été demandée vendredi par les Émirats arabes unis.

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a fermement condamné l’attaque des Houthis contre des zones et installations civiles à Abou Dhabi.

Il a souligné la « nécessité pour la communauté internationale de rester unie face à cet acte terroriste qui menace la paix et la stabilité régionales ».

Les Houthis ont revendiqué les attaques de lundi qui ont provoqué trois explosions de réservoirs de pétrole et un incendie à l'aéroport international d'Abu Dhabi, tuant trois personnes et en blessant six.

La communauté internationale a vendredi condamné les attaques de lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU a fait de même.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Hôpitaux de Gaza: l'UE veut une enquête indépendante sur des fosses communes

Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
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  • L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza
  • L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé mercredi par la voix d'un porte-parole vouloir une enquête "indépendante" après la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

"C'est quelque chose qui nous contraint à réclamer une enquête indépendante sur tous les soupçons et circonstances" de cette découverte, "parce que cela crée l'impression qu'il pourrait y avoir des violations des droits humains", a déclaré un porte-parole du service diplomatique de l'UE, Peter Stano.

L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès, "et par la découverte de fosses communes à proximité de ces lieux".

L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi à l'AFP que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.


L'Iran dénonce de nouvelles sanctions américaines «sans fondement»

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la capitale Téhéran, le 5 décembre 2022. (Photo d'ATTA KENARE / AFP)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la capitale Téhéran, le 5 décembre 2022. (Photo d'ATTA KENARE / AFP)
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  • Pour le Trésor, le grand public iranien "doit être conscient" que ce commandement "utilise des entreprises privées et leurs employés pour atteindre des objectifs illégaux"
  • Jeudi, les Etats-Unis, en coordination avec le Royaume-Uni, avaient été les premiers à renforcer leurs sanctions contre l'Iran après l'attaque du week-end précédent contre Israël

TEHERAN: L'Iran a qualifié mercredi de "sans fondement" une nouvelle série de sanctions américaines visant deux entreprises et quatre individus impliqués, selon Washington, dans des "cyberattaques malveillantes".

Ces attaques ont été réalisées "au nom du commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la Révolution", l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, avait annoncé mardi le département américain du Trésor.

Elles avaient été menées "à l'encontre d'entreprises et entités gouvernementales américaines", selon Washington.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a "fermement rejeté et condamné les allégations sans fondement du gouvernement américain à l'encontre d'individus et d'entreprises iraniens".

Selon M. Kanani, les Etats-Unis "accusent des personnes et des institutions iraniennes sans aucun fondement" afin de détourner l'attention selon lui, de la "vague de critiques dans le monde contre les politiques de soutien illimité des Etats-Unis aux crimes de guerre et au génocide du régime sioniste (Israël) dans sa guerre contre la bande de Gaza".

Le commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne, "l'une des organisations gouvernementales iraniennes à l'origine de piratages, travaille par l'intermédiaire d'une série de sociétés écrans pour cibler les Etats-Unis et plusieurs autres pays", détaille le Trésor américain.

Pour le Trésor, le grand public iranien "doit être conscient" que ce commandement "utilise des entreprises privées et leurs employés pour atteindre des objectifs illégaux".

Jeudi, les Etats-Unis, en coordination avec le Royaume-Uni, avaient été les premiers à renforcer leurs sanctions contre l'Iran après l'attaque du week-end précédent contre Israël, en ciblant "le programme iranien de drones, l'industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles".

L'attaque lancée par l'Iran faisait suite à une frappe aérienne attribuée par Téhéran à Israël, qui avait tué à Damas sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, dont deux généraux.

L'Union européenne a également prévu d'élargir ses sanctions existantes contre l'Iran.