Au pied d'une fusée, défilé hommage à Pierre Cardin

Le neveu de Pierre Cardin Rodrigo Basilicati et la créatrice de mode de la Maison Cardin Maryse Gaspard saluent le public à la fin du défilé de mode de la collection Haute Couture printemps-été 2022 au Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget près de Paris, le 28 janvier 2022.(AFP)
Le neveu de Pierre Cardin Rodrigo Basilicati et la créatrice de mode de la Maison Cardin Maryse Gaspard saluent le public à la fin du défilé de mode de la collection Haute Couture printemps-été 2022 au Musée de l'Air et de l'Espace au Bourget près de Paris, le 28 janvier 2022.(AFP)
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Publié le Samedi 29 janvier 2022

Au pied d'une fusée, défilé hommage à Pierre Cardin

LE BOURGET : La collection "Cosmocorps 3022" au pied d'une vraie fusée: des robes inédites dessinées par Pierre Cardin ont été dévoilées vendredi au Bourget, près de Paris, dans un défilé hommage au couturier pionnier de la mode "spatiale" dans les années 60, décédé il y a un an. 

Plusieurs centaines d'invités se sont réunis sur le tarmac du Musée de l'Air et de l'Espace, autour d'un podium installé au pied d'une Ariane 5 qui a décollé dans un jeu de lumières.

Le compte a rebours est lancé une demi-heure avant le défilé qui commence à l'heure -chose impossible dans le milieu de la mode aujourd'hui- et qui est suivi dans des cinémas à Moscou, Mexico, Dallas et Tirana. 

Des images de Pierre Cardin jeune et des pièces de ses collections des années 60-70 sont projetées sur deux écrans géants qui encadrent la fusée.

"On a voulu le faire sur le thème de l'espace pour évoquer les années 60, quand Pierre Cardin voulait habiller l'homme qui va dans les vaisseaux spatiaux", a déclaré à l'AFP son neveu, Rodrigo Basilicati-Cardin, PDG de la griffe.

"Il a été le premier, avec André Courrèges, à oser faire ça, critiqué par tout le monde à l'époque".

Démesure

Robes trapèzes, petites robes noires ou longues robes droites avec des ornements géométriques, robes drapées en couleurs vives: la première partie de ce défilé de 50 minutes est consacrée aux créations que Pierre Cardin avait dessinées avant sa mort le 29 décembre 2020.

Défilent ensuite les tenues conçues par le Studio de création de la maison Pierre Cardin, qui reprennent les coupes de Pierre Cardin en accentuant légèrement la ligne des épaules et dans les couleurs pop des années 80.

Le spectacle se termine avec une danseuse en longue robe blanche qui tourne sur elle-même comme un derviche sur fond des tenues de la collection. 

Le défilé est dans la démesure qu'aimait Pierre Cardin, qui avait créé les 25 dernières années en électron libre, refusant de suivre le calendrier des Fashion weeks de la Fédération de la mode.

Karl Lagerfeld avait lui aussi fait décoller une fusée pour Chanel, mais la sienne était factice, sous la verrière du Grand Palais. 

Défilés sur la Grande Muraille en Chine en 2018, à Moscou en 2016, à Astana (Kazakhstan) en 2017, au Palais Bulles en Provence -résidence préférée du créateur-, présentation de modèles au théâtre du Châtelet à Paris à l'occasion de la projection d'un film consacré au couturier en 2020... Les shows improbables ne manquaient pas du vivant de Pierre Cardin.

« Rajeunir » la marque 

"Pierre voulait être libre. A l'approche de ses 80 ans, il a dit qu'il y avait plein de jeunes créateurs qui (avaient) besoin d'intégrer cette Semaine de la mode" et qu'il ne voulait pas prendre leur place, se souvient Rodrigo Basilicati-Cardin.

"Il a dédié la dernière partie de sa vie à la créativité, pas à la distribution", ajoute-t-il.

Lui veut "relancer" et "rajeunir" la marque, en profitant du cadre officiel de la Fédération de la haute couture et de la mode et intégrer la Fashion week. 

Rodrigo Basilicati-Cardin, qui remplit également les fonctions de directeur artistique de la maison, puise pour l'instant dans la créativité du Studio, mais réfléchit toutefois à "monter un groupe de designers" venus de l'extérieur pour apporter un souffle nouveau à la marque. 

Il prévoit également d'organiser un évènement le 2 juillet pour les 100 ans de Pierre Cardin, "qui aura peut-être lieu à Venise", ville natale du couturier.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.