«Les attaques des Houthis ne dissuaderont pas les entreprises US d’investir en Arabie saoudite»

Hall Delano Roosevelt, président du Conseil saoudo-américain des affaires, fait part de son avis sur les liens commerciaux solides entre l’Arabie saoudite et les États-Unis à «Frankly Speaking». (Capture d'écran)
Hall Delano Roosevelt, président du Conseil saoudo-américain des affaires, fait part de son avis sur les liens commerciaux solides entre l’Arabie saoudite et les États-Unis à «Frankly Speaking». (Capture d'écran)
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Publié le Lundi 31 janvier 2022

«Les attaques des Houthis ne dissuaderont pas les entreprises US d’investir en Arabie saoudite»

Hall Delano Roosevelt, président du Conseil saoudo-américain des affaires, fait part de son avis sur les liens commerciaux solides entre l’Arabie saoudite et les États-Unis à «Frankly Speaking». (Capture d'écran)
  • Les attaques – intensifiées récemment contre les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite – n’empêcheront pas les entreprises américaines d’accroître leurs investissements au sein du Royaume
  • «Je peux dire en toute confiance que mon grand-père aurait été très fier de collaborer avec le royaume d’Arabie saoudite pour mener à bien le projet Vision 2030. Pourquoi? Simplement pour le mieux-être de son peuple», souligne M. Roosevelt

DUBAÏ: Les attaques terroristes de la milice houthie, soutenue par l’Iran, ne constitueront pas un frein aux investissements américains croissants en Arabie saoudite, déclare à Arab News un expert américain de premier plan. 

Hall Delano Roosevelt, président du Conseil saoudo-américain des affaires et petit-fils du 32e président, Franklin D. Roosevelt, affirme: «Certes, les entreprises américaines qui veulent envoyer leurs employés en Arabie saoudite pour y vivre et travailler se font du souci. Ont-elles cependant été dissuadées de le faire? Je dirais non.» 

«Il (le terrorisme) fait partie intégrante de nos vies, où que nous soyons dans ce monde. Il faut faire preuve de vigilance et rester prudent, que vous soyez ici aux États-Unis, en Europe ou n’importe où au Moyen-Orient», poursuit-il. 

Les attaques – intensifiées récemment contre les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite – n’empêcheront pas les entreprises américaines d’accroître leurs investissements au sein du Royaume, en particulier dans le cadre de la grande stratégie de développement durable lancée l’année dernière par l’Initiative verte saoudienne, précise M. Roosevelt. 

Il fait part de son avis sur les liens commerciaux solides entre l’Arabie saoudite et les États-Unis à «Frankly Speaking», une série d’entretiens vidéo avec les principaux décideurs politiques et hommes d’affaires mondiaux. 

Lors d’une conversation sur divers sujets, M. Roosevelt, président et directeur général, depuis 2019, du Conseil saoudo-américain des affaires créé il y a vingt-cinq ans, a évoqué les atouts du Royaume aux yeux des investisseurs américains, les «défis de croissance» auxquels font face certaines entreprises américaines pour que les factures soient payées à temps, ainsi que la rencontre historique de son grand-père avec le roi Abdelaziz en 1945, qui a inauguré l’ère moderne des relations commerciales et d’investissement entre les deux pays. 

Après la rencontre, Franklin D. Roosevelt est retourné aux États-Unis et a convoqué une réunion spéciale du Sénat et de la Chambre des représentants, indique M. Roosevelt. 

«Pendant la réunion, Franklin D. Roosevelt dit: "J'ai appris plus au cours des vingt dernières heures de conversation avec ce grand individu, le roi Abdelaziz ben Saoud, qu’en deux ans de communiqués personnels et gouvernementaux entre mes bureaux et les siens."»  

«Je pense qu’il y a là un message très important, selon lequel on peut accomplir bien plus en ayant une conversation de vive voix comme celle-ci, plutôt que de passer par tous les protocoles officiels et d’apprendre à se connaître en tant qu’individus et cela – que Franklin D. Roosevelt l’ait su ou pas – est un élément clé de la culture arabe, pas seulement de la culture saoudienne.» 

Il dit également que son grand-père, dont les politiques économiques ont aidé les États-Unis et le monde à sortir de la Grande Dépression, aurait approuvé le projet Vision 2030 pour transformer l’économie et la société du Royaume. 

«Je peux dire en toute confiance qu’il aurait été très fier de collaborer avec le royaume d’Arabie saoudite pour mener à bien le projet Vision 2030. Pourquoi? Simplement pour le mieux-être de son peuple», souligne M. Roosevelt. 

En ce qui concerne les récentes allégations concernant des factures fiscales inattendues et la lenteur du règlement des factures contractuelles, M. Roosevelt rejette l’idée qu’elles constituent un obstacle pour les entreprises américaines au sein du Royaume, affirmant qu’elles découlent d’un taux de croissance plus élevé en Arabie saoudite. 

«Je suis sûr que ce n’est pas dissuasif; cela provoque une pause et des questionnements», soutient-il. «Ici, au Conseil des affaires, nous avons divers secteurs – des personnes spécialisées dans la défense, la santé, ainsi que les biens et les services. Pour moi, le problème des créances est un défi de croissance. Il faut simplement essayer de trouver le bon système qui permettra à tout le monde d’être payé en temps opportun.»  

M. Roosevelt explique: «Pourquoi cela se passe-t-il? Parce que le Royaume connaît une croissance sans précédent et que de nouveaux systèmes doivent être mis en place, plutôt que de simplement envoyer une facture à l’ambassade saoudienne à Washington ou au ministère de la Santé, où tout... aurait pu se faire manuellement en ce qui concerne le règlement des factures.» 

«[Ils essaient] d’embaucher des consultants externes qui pourraient accélérer le processus de règlement des créances et le rendre plus efficace, et cela fonctionne.» 

Les bureaux de l’ambassade des États-Unis à Washington fournissent également de l’aide, selon M. Roosevelt. 

«Je peux vous le confirmer, parce que je travaille avec Son Altesse Royale la princesse Reema, ambassadrice de l’Arabie saoudite aux États-Unis. Elle est directement impliquée dans ces problèmes et se charge de contacter le ministère de la Santé ou de la Défense pour les entreprises américaines qui connaissent un retard de paiement de trois cents ou cent vingt jours et le règle», ajoute-t-il. 

Plusieurs entreprises américaines ont contacté le Conseil saoudo-américain des affaires l’année dernière, lorsque le gouvernement saoudien a décidé, qu’à l’avenir, les entreprises multinationales souhaitant mener des activités officielles en Arabie saoudite devraient avoir leur siège régional à Riyad, mais M. Roosevelt a déclaré que la nouvelle politique avait été bien accueillie.» 

«Nous vous demandons de faire partie intégrante de cette communauté, d’embaucher des Saoudiens sur place, de les former et de leur offrir les avantages de croissance et d’éducation que vous donneriez à vos propres compatriotes», déclare-t-il. 

Il y aurait également des avantages considérables pour les entreprises américaines qui mènent leurs activités principales au Moyen-Orient à partir de la capitale saoudienne. «Une fois que vous devenez une source locale, un fournisseur du Royaume, vous pourrez bénéficier de plusieurs avantages accordés par les grandes organisations là-bas, comme Aramco, Sabic», dit-il. 

«Elles vont d’abord prendre en charge les entreprises locales et il y en a plus, donc il y a des incitatifs. Je pense que c’est une bonne chose.» 

Les entreprises américaines s’intéressent à de nombreux secteurs en Arabie saoudite, notamment la croissance des loisirs, du divertissement et du tourisme, ainsi que les avantages du développement de Neom au nord-ouest. Cependant, insiste M. Roosevelt, le grand attrait pour les investisseurs américains est l’initiative du Royaume pour la transition énergétique et la campagne contre le réchauffement climatique. 

«L’Arabie saoudite a pris à cœur tout ce processus de durabilité et de production verte. Elle l’a accepté et elle l’adopte», note-t-il. 

«Pour en revenir aux entreprises américaines... je ne crois pas que vous trouverez un autre pays qui offre des possibilités financières et des incitatifs pour rassembler le monde du développement vert et durable, ainsi que toutes les technologies, en un seul endroit, et qui serait prêt à dépenser de l’argent pour aider au développement du projet et, plus important encore, à sa mise en œuvre.» 

«Il y a donc des possibilités remarquables. Ils sont sérieux à ce sujet», révèle-t-il. 

M. Roosevelt conteste les récents appels de l’administration Biden à l’Arabie saoudite pour augmenter la production de pétrole afin d’endiguer la hausse des prix du brut et suggère que les producteurs de schiste américains augmentent leur production pour répondre à la demande croissante dans la reprise postpandémique. 

 «Je suis peut-être l’un des derniers démocrates conservateurs au pays, mais je peux certainement plaider en faveur de la reprise de la production de schiste, du point de vue de l’emploi et de la sécurité économique. Pourquoi comptons-nous sur quelqu’un d’autre pour quelque chose que nous avons déjà?», conclut-il. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.


Delta Airlines renforce son partenariat avec l’Arabie saoudite avant le lancement de sa ligne vers Riyad

Ed Bastian, PDG de Delta Airlines, s'adresse à Asharq Bloomberg en marge du forum Future Investment Initiative à Riyad. (Capture d'écran)
Ed Bastian, PDG de Delta Airlines, s'adresse à Asharq Bloomberg en marge du forum Future Investment Initiative à Riyad. (Capture d'écran)
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  • Cette collaboration intervient alors que Delta s’apprête à inaugurer en octobre prochain son tout premier vol direct entre son hub d’Atlanta et Riyad
  • Le PDG Ed Bastian a expliqué que la priorité initiale serait de capitaliser sur les opportunités d’investissement croissantes du Royaume pour attirer les voyageurs d’affaires

RIYAD : Delta Airlines a conclu un nouveau partenariat avec le ministère saoudien du Tourisme visant à stimuler la demande touristique et à renforcer la notoriété du Royaume sur le marché américain, a confirmé le directeur général de la compagnie.

Cette collaboration précède le lancement du premier vol direct de Delta entre Atlanta et Riyad en octobre prochain, marquant une étape clé dans l’expansion de son réseau au Moyen-Orient.

S’exprimant en marge du Future Investment Initiative Forum à Riyad, Ed Bastian a souligné que l’objectif initial est de tirer parti des opportunités d’investissement croissantes du Royaume afin d’attirer une clientèle d’affaires.

À plus long terme, Delta souhaite également séduire une nouvelle génération de touristes américains, intéressés par les destinations émergentes d’Arabie saoudite, telles que le projet de la mer Rouge et le quartier historique de Diriyah.

« Le Royaume est devenu une destination attractive pour une nouvelle génération de voyageurs », a affirmé Bastian, évoquant un changement de perception chez les visiteurs occidentaux à l’égard de l’Arabie saoudite comme destination touristique.

Pour renforcer son engagement régional, le dirigeant a révélé la signature d’un protocole d’accord avec Riyadh Air, posant les bases d’une coopération dans les domaines du partage de codes et de la coordination des destinations.

Ce partenariat devrait évoluer avec le temps, s’étendant à des projets communs en matière d’exploitation, de maintenance et de technologie, illustrant un resserrement des liens entre les secteurs aéronautiques américain et saoudien.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


FII9 : le PIF dépasse les 250 milliards de dollars d’accords conclus depuis son lancement

Yasir Al-Rumayyan addressing FII9.
Yasir Al-Rumayyan addressing FII9.
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  • Plus de 250 milliards de dollars d’accords signés via la FII en moins de dix ans, le PIF dépassant 1 150 milliards $ d’actifs ; la FII9 vise à renforcer l’impact global de la plateforme
  • Al-Rumayyan appelle à une refonte du modèle économique mondial, soulignant que la véritable richesse réside dans la prospérité humaine, pas seulement dans les chiffres

RIYAD : Plus de 250 milliards de dollars d’accords ont été signés via la plateforme du Future Investment Initiative (FII) depuis sa création il y a moins de dix ans, selon Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Public Investment Fund (PIF) et président de l’Institut FII.

En ouvrant la neuvième édition de la conférence à Riyad, il a affirmé que cette rencontre vise à renforcer l’impact mondial de l’initiative.

Al-Rumayyan a décrit la FII comme le plus grand forum mondial réunissant dirigeants, décideurs et investisseurs pour influencer la trajectoire de l’économie mondiale, rapporte Al Arabiya.

Il a souligné que les participants, issus des secteurs public et privé, représentent collectivement un capital et une responsabilité considérables, ainsi que de vastes opportunités pour façonner les résultats économiques.

Le gouverneur a appelé les participants à agir avec responsabilité et à saisir les opportunités qui se présentent.

Au cours de l’année écoulée, a-t-il noté, les ambitions des investisseurs et des entreprises ont évolué face aux changements économiques et technologiques rapides.

Il a estimé que les modèles économiques traditionnels ne suffisent plus et a appelé gouvernements et entreprises à devenir de véritables partenaires pour promouvoir un nouveau modèle de coopération internationale et de prospérité mondiale.

Le PIF constitue une pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, moteur de la diversification et de la croissance durable au-delà du secteur pétrolier.

En tant que l’un des plus grands fonds souverains au monde, le PIF gère des actifs dépassant 1 150 milliards de dollars, contre environ 925 milliards un an plus tôt, selon les données officielles.

Ses investissements couvrent de multiples secteurs et régions, avec un intérêt croissant pour la technologie, les infrastructures et l’énergie verte.

Le mandat du PIF s’aligne sur l’ambition du Royaume de positionner l’Arabie saoudite comme une destination mondiale de premier plan pour les investissements, soutenue par des mégaprojets et des partenariats internationaux destinés à accélérer la croissance du PIB non pétrolier.

Al-Rumayyan a déclaré que la FII est devenue le lieu de référence où dirigeants et investisseurs débattent des défis et opportunités partagés.

Il a mis en évidence un écart croissant entre l’optimisme des individus quant à leur avenir personnel et leur pessimisme face à la situation mondiale, ajoutant que la technologie pourrait combler ce fossé si elle est déployée de manière inclusive.

Il a toutefois averti que l’intelligence artificielle risque d’accentuer les inégalités éducatives si elle n’est pas régulée de façon équitable et responsable.

Il a identifié l’inégalité comme un frein majeur au progrès humain, citant des prévisions selon lesquelles environ 10 % de la population mondiale pourrait vivre dans une pauvreté extrême d’ici 2025.

Néanmoins, il s’est dit confiant que les dirigeants réunis à la FII peuvent transformer les défis actuels en opportunités bénéfiques pour la société.

Abordant la Vision 2030, Al-Rumayyan a affirmé que le programme a fixé une nouvelle référence mondiale en matière de transformation économique.

Il a noté que les investissements directs étrangers dans le Royaume ont augmenté de 24 % pour atteindre 31,7 milliards de dollars, soulignant que l’Arabie saoudite s’impose désormais comme une destination mondiale majeure, soutenue par ses mégaprojets et ses préparatifs pour accueillir l’Expo 2030 et la Coupe du Monde de la FIFA 2034.

Enfin, il a rappelé que la véritable richesse se mesure au bien-être des populations plutôt qu’aux chiffres, et a invité les participants à utiliser les trois jours du forum pour forger des partenariats transfrontaliers capables de débloquer des opportunités transformatrices au service de l’humanité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com